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"Assez d' accord sur l' explication des mécanismes, sauf que la "parité de change raisonnable" n'est pas une réussite mais un échec car parmi les raisons de notre déficit commercial figure la surcote de l' euro."
La "surcote" de l'euro est une grosse escroquerie intellectuelle: on ne parle en l'occurrence que de la parité Euro/dollar, parce que si l'on regarde d'autres devises genre le Yen ou le CHF (Franc Chuiche) la dévaluation de l'euro a été respectivement de 34% et 30% depuis début 2007! Et le taux de change avec le dollar US est quasiment le même qu'il y a 5 ans... D'autre part, si l'Euro valait moins, le deficit commercial serait pire (au mois pour la France) à cause des achats d'hydrocarbures. Pour en rester d'ailleurs sur la France, notre deficit commercial avec l'extérieur est lié aux hydrocarbures avec les pays hors EU (donc avec un euro moins fort ce serait pire); pour le reste, sachant que 65% de nos échanges ont lieu en Europe, le tx de change ne compte pas, c'est un problème de compétitivité vis à vis de nos partenaires principaux Allemagne-Italie-Espagne
"Et que quand on demande de la liquidité, de la marge pour les entreprises, il ne faut pas oublier que durant les 20 ans derniers elles n'ont cessé de privilégier de plus en plus la distribution des bénéfices au détriment de l'investissement, en particulier en France."
Ca c'est totalement faux en ce qui concerne la France: les marges des entreprises françaises sont moindres que celles de nos concurrents immédiats en EU, c'est bien cela qui empêche d'investir. Et ces marges (que ce soit l'excédent brut d'exploitation ou les marges d'autofinancement) sont, en comparaison avec nos voisins immédiats, notablement affaiblies par les charges pesant sur la masse salariale qui obèrent notre compétitivité.
"Et la planche à billets n'est pas forcément un mal."
Sauf que l'inflation, si elle permet de fluidifier les échanges économiques par un surcroit de masse monétaire, érode méchament la valeur de l'épargne. Ce qui pousse d'ailleurs à consommer plus, l'argent perdant rapidement sa valeur. L'inflation est probablement un mal nécessaire en tant que conséquence de la croissance (en fait cela consisterait à anticiper la future création de richesse), mais elle devient carrément un frein à l'investissement si on ne peut plus faire confiance à la valeur faciale d'une devise nationale.
A la limite, pourquoi ne pas y recourir en période de raréfaction des liquidités... toutefois, cela ne changera rien à la parité euro/dollar puisque la Fed fera ce qu'il faut pour imprimer suffisamment de billets verts afin de continuer à financer le gouffre abyssal qu'est le déficit US
Les glaçons? Des petits cubes d'eau gelée.
On sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher.
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- La fonction publique d'état est restée à peu près stable voire en légère diminution après 2008: 2.4 million d'agents
- Le nombre d'agents des collectivités territoriales a explosé passant de 1.1 million à 1.9 millionquand l'état décentralise pour ne plus avoir la charge de certains agents et les budgets affairant ,il est normal que les collectivités qui les récupèrent doivent payer .....
Je ne me prononce pas sur ce qui légitime ou pas, je dis simplement qu'il y a 2 problèmes:
- Ce n'est pas en doublant les administrations publiques qu'on a amélioré les performances des services publiques. Par contre le coût en a explosé
- En basculant ces compétences en local, l'état perd le contrôle budgétaire, puisque les collectivités font ce qu'elles veulent SANS CONTROLE et peuvent envoyer la facture à l'état in fine lorsque les budgets sont délirants.
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Sur tes réponses quant à l' euro, évidemment je ne suis absolument pas d' accord mais bon, on aura compris que les tenants de la monnaie unique ont du mal à convenir qu' elle est en train de se planter durablement. La surcote par rapport au dollar est bien sur constante depuis bien plus de 5 ans, quant au change par rapport à d' autres monnaies, voir le Yuan par exemple, une décote serait toujours bonne à prendre.
Quand bien même on payerait le carburant plus cher...tout se tient et une relance par une dévaluation
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Au taquet le patron, hein ?!
- pour les appréciations sur les journalistes : je t'ai souvent vu critiquer le "Merdol" (et quand je dis critiquer je reste poli), par contre niveau argumentation je suis toujours resté sur ma faim. Donc comme j'avais pas trop de temps, j'ai fait comme toi pour la Miss Lévy. J'te jure qu'en l'entendant vociférer régulièrement sur RTL on a du mal à croire, de prime abord (ou même à babord), qu'elle est journaliste. Mais si tu le dis je te crois !
- pour ce qui est des élections, pisse que les gouvernants ne font que suivre les agences de notations (vu la clairvoyance et l'objectivité de ces dernières ce serait dommage de s'en priver), c'est quand qu'on vote pour eux ? Si on zappe surtout préviens-nous, toi qui suit ça de près, hein ?!
- pour le doublement des administrations, les budgets sans contrôle des collectivités et la facture envoyée à l'Etat, là malheureusement je peux rien pour toi. Tu vois, avec un peu d'entraînement et de persévérance, tout le monde est capable de sortir quelques "absurdités" de bon aloi.
"Les hommes naissent libres et égaux en droit. Après ils se démerdent". Jean Yanne.
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1- Je n'ai jamais utilisé l'expression "merdol" que je trouve plutôt pas terrible: j'ai toujours employé Midrole que je trouve plus folklo, mais les gouzélécouleurs, hein... D'ailleurs, je ne savais pas que Elisabeth Levy y écrivait, tu me l'apprends.
2- Je ne comprends pas ce que tu racontes, tu veux que je te retransmette le calendrier electoral? (au cazou il ne serait pas affiché dans le midrole j'imagine?)
3- Là j'attends tes espliqures quant à l'absurdité de mes propos: je te conseille plutôt en l'occurrence d'aller consulter le website de la cour des comptes sur le sujet c'est assez édifiant. Mais bon, je comprends, si t'as pas trop de temps, t'as raison, vas pas t'emmerder à lire des trucs compliqués pour apprendre quelque chose qu'après il vaut ne mieux pas savoir. Comme ça on peut raconter porte nawak en toute innocence, youpie!
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On en apprend, des choses, sur ce forum.
Tout ça au départ parce que sur le nouveau topic "Transferts..." Momo a dit à Côté Fermé qu'il était "le meilleur d'entre nous".
L'effet papillon, quoi...
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...a permis à toutes les économies du monde un jour ou l' autre de se remettre à niveau.
mais bon, ce n'est même pas la peine de s'y coller puisque tôt ou tard cette Europe de façade ira dans le mur.
Idem pour l'idée que les coûts salariaux sont source de marges faibles. Oui ils sont un peu plus élevés que chez nos concurrents mais ce n'est pas un handicap rédhibitoire, c'est juste un argumentaire classique du patronat pour se défausser d'un manque de résultats, l' automobile en étant un bon exemple.
Globalement les allemands vendent mieux des voitures plus chères parce qu'ils savent mieux les vendre, pas à cause de la différence des coûts salariaux qui pèse très peu dans le prix final. D' ailleurs derrière la différence des coût il y a le problème que personne ne soulève ouvertement, de "qui" porte le coût de la protection sociale, qu'on préfère qualifier d' assistanat.
C'est plus vague, ça ne fâche pas.
Sur tes propos concernant les collectivités locales, non seulement je te rejoins mais j'irais plus loin.
La décentralisation, contre laquelle j'ai voté, a été une gigantesque et irrattrapable erreur de Mitterrand.
Selon moi mais j'ai beaucoup voyagé entre divers échelons des administrations publiques et j'ai été depuis très longtemps effaré du monstre créé.
On pouvait, on devait et par la suite on a décentralisé l' Etat avec la pratique des dotations globales de fonctionnement (DGF). En y ajoutant plus de pouvoirs décisionnaires les préfets auraient pu devenir les équivalents des présidents de conseils généraux ou régionaux.
On aurait pu aussi traquer le fonctionnaire de trop dans les administrations centrales, qui ont beaucoup dézingué en département mais se sont mises à l'abri.
mais globalement, oui ce sont les collectivités la cause première des dérives des finances publiques.
Donc les coûts ont explosé mais qui s'y est attaqué ?
Pas la droite en tout cas en 10 ans de pouvoir
Pas la gauche qui tient à ses régions et à ses palais.
Pas l' Europe qui ne connait que les Régions et a voulu cette décentralisation autant que Mitterrand.
Avec des argumentaires hallucinants mettant en cause le manque de transferts de moyens en regard des transferts de compétences, ce qui est faux.
Ce sont essentiellement les projets nouveaux, les ambitions et initiatives, les services supplémentaires, les subventions, la multiplication des entités administratives pouvant lever l' impôt qui ont créé cette charge nouvelle, effectivement hélas incontrôlable.
Et cette décentralisation a d' autres conséquences que tu n' évoques pas. Par exemple la concurrence franco-française, chaque région essayant de piquer des entreprises voulant s' installer au voisin. Quitte à faire du dumping auprès de sociétés, à leur donner des terrains, des bâtiments payés par le contribuable...Par exemple, les délires d' aménagement du réseau routier des nationales et départementales...Par exemple le manque de cohérence des dessertes, des infrastructures et surtout des services publics comme l' aide à la personne, les différences de richesse entre régions riches et pauvres étant très mal compensées et donc les services public inéquitables et au final bien moins performants.
Avec en prime et qui n'était pas mentionné une explosion des contrats précaires au sein des services de l' Etat et des services publics en général. sans parler des innombrables cadeaux de copinage faits aux copains politiques et aux proches au début de la décentralisation...
Pour finir, la décentralisation a largement contribué au déséquilibre entre territoires, et pour revenir sur ça, qui a généré les antagonismes qu'on rencontre aujourd'hui entre régions riches et pauvres,;;;je ne vois personne.
D' autant plus qu'on constate tous les jours que l' Etat, si implacable envers les citoyens lambda, qui nous fait la leçon et nous emmerde tous les jours, est d'une rare veulerie chaque fois qu'il se heurte à une résistance qui peut fâcher, même illégale, même allant à l' encontre de l' intérêt général.
Avec un retour en force des réseaux: le grand-Orient, l'inspection des finances, la cour des comptes et ses énarques
Pour moi qui étais un défenseur de la décentralisation de l' Etat, la coupe est pleine.
Pour moi qui étais contre cette façon misérable de construire l' Europe avec les énarques et sans les peuples, je ne vois plus qui peut incarner une nouvelle maitrise du pays et de son devenir donc les choses iront où elles pourront comme elles pourront...Aucun espoir là-dedans, du moins en interne...et ce n'est pas non plus du patronat qui ne pense "qu'entreprise" et libéralisme que ça viendra.
La politique économique est d' abord axée, historiquement et conjoncturellement sur le profit, et la recherche du profit est une exigence des actionnaires destinée à rentabiliser les capitaux, avant l'investissement et encore moins par ces temps d' égoïsme catégoriel à la redistribution des fruits du travail au profit des salariés.
Et le partage du profit, la variation du profit est devenu un marché en soi, auquel seuls les institutionnels peuvent accéder.
Nous sommes aujourd'hui bien loin du partage des fruits du travail cher à Chaban et au gaullisme social qui transcendait les clivages politiques. D' où les réactions de quelques "couineux" envers les institutions financières...comme tu dis
Bon sang j'suis bien fatigué là, marre du déversoir !
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Pour le Midrôle autant pour moi alors.
Sinon elle dit quoi la Cour des Contes ? Sans doute qu'il vaut mieux quelques agents publics de moins et payer son eau un peu plus cher ?
S'ils dénoncent tant de choses il faudrait alors créer une juridiction spécialisée pour les comptes des collectivités. Je sais pas moi, on pourrait l'appeler tout simplement "Cour des Comptes", non ?
Alors je sais que c'est pas bien vu de faire ces quelques rappels élémentaires, mais :
- de mémoire aussi les collectivités c'est grosso-mode 70 % de l'investissement public, je crois que tu en as un peu parlé par ailleurs donc ça doit être important j'imagine (y a même des patrons qu'en vivent, dingue).
- les budgets des collectivités sont forcément votés en équilibre, et si l'éventuel déficit de fin d'exercice est supérieur à un pourcentage déterminé (j'ai peur de sortir une énième connerie, je donne pas de chiffre), alors le préfet saisit la fameuse Cour des Comptes, ou plutôt une chambre régionale (eh oui, eux aussi sont décentralisés, euh pardon déconcentrés, un peu comme nous ici des fois !).
- les collectivités ne peuvent emprunter que pour investir, pas pour fonctionner.
- accessoirement depuis la quasi-suppression de la taxe professionnelle, les ressources fiscales des collectivités dépendent aux 3/4 (pas ceux du CAB hein !) des ménages, ce dont on se doutait bien vu que c'était fait pour ça (avec les heureuses conséquences pour l'emploi qu'on a pu mesurer)
"Les hommes naissent libres et égaux en droit. Après ils se démerdent". Jean Yanne.
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Letarmo, on a le droit d'être Jacobin, mais réduire la décentralisation à des nababs dans des Hôtels de Région s'apparentant à des palaces c'est quand même un brin caricatural non ?
Même si ça peut exister à côté on a plein de petites collectivités, voire de toutes petites, qui peinent à joindre les deux bouts pour un minimum de services à la population, certes de ploucs vu d'en haut, mais qui n'en restent pas moins des êtres humains (jusqu'à preuve du contraire bien entendu, peut-être que l'INSEE, la machine à donner du bonheur par A + B, a des éléments qui tendraient à le démontrer).
Justement plus la collectivité est petite et plus elle est en prise directe avec les gens, qu'ils soient "vrais" ou pas.
Enfin bref.
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Sans copier pour citer (ce qui alourdit les threads ), entièrement d'accord avec toi sur la décentralisation Tarmo: le principe n'était pas forcément mauvais, mais l'exécution a été catastrophique. Et aujourd'hui on y voit bien un problème de gouvernance et de cohérence à la hauteur de la nation. 2 remarques sur le sujets:
- Il semblerait que les Italiens se soient attaqués de manière vigoureuse à leur propre mille feuille administratif pour simplifier l'appareil publique, l'exemple pourrait éventuellement nous inspirer
- Je ne suis pas certain que la nation française soit décentralisable culturellement: en effet le pays s'est vraiment construit historiquement à partir de la capitale royale contrairement à pas mal de nos voisins dont les regroupements nationaux sont plus tardifs et plus régionalistes. Mais c'est probablement un autre débat.
Par contre l'histoire de la perte de compétitivité due aux charges sur le cout du travail, c'est pas une excuse en bois de cagette, j'ai moi même fourni 3 dossiers en l'occurrence depuis Janvier à la DGCIS, sous les 2 administrations différentes, et je te garantis que dans l'industrie lourde (la sidérurgie), cela fait une sacrée différence.
Lucho:
- Pour l'investissement, bien sur c'est important, mais c'est d'abord l'investissement privé qui compte, l'investissements public vient après (à moins de vivre en URSS, cela dit, je connais des nostalgiques )
- Pour les budgets "équilibrés" des collectivités locales, je suis PTDR là, allez juste à titre d'exemple pour suivre l'actualité, il suffit de voir le cas de la commune de Sevran. Pourtant le maire n'est pas en taule.
- Pour ce qui est du budget dit "d'investissement", là aussi il y a une manip comptable simplissime à mener: 100% des recettes budgétaires sont affectées au fonctionnement et on emprunte pour le reste, a des établissements comme... Dexia! R.I.P.
Le rôle de la cour des comptes n'est pas de sanctionner (elle n'en a ni le mandat, ni la compétence), mais d'auditer. A charge des autorités politiques de sanctionner les manquements... sauf qu'il n'existe pas de dispositif permettant de virer un élu pour incompétence, négligence ou incurie gestionnaire grave, la seule sanction pouvant se dérouler dans les urnes. Et pour parer à cela, un peu de clientèlisme permet d'acheter des votes. Et on n'a pas évoqué la gestion d'organismes paritaires, d'officines semi publiques et toussa koi
Brefle, je ne me prononce personnellement pas sur une administration centralisée ou décentralisée, par contre je suis certain qu'il y a un grave problème de gouvernance dans la dépense publique: les gens ayant autorité assumant rarement une quelconque responsabilité quant aux conséquences de leurs agissements d'une part, et le système favorisant grandement les incohérences entre l'administration centrale et les collectivités locales d'autre part... le tout aux dépens du con-tribuable bien sur.
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Lucho a écrit :Simple : celui qui ose qualifier la sus-nommée de "journaliste" n'a plus aucune crédibilité pour traiter les fines analyses de ses petits camarades d'"absurdités" !
Plus convaincant que moi tu meurs.
Verstanden ?Nan, toujours pas clair.
J'ose qualifier la sus nommée de journaliste donc cela me fait perdre toute crédibilité?????? J'aurais du l'appeler comment? Ploutocrate sioniste? Social-traître?
Justifie ton propos, argumente un peu, parce que là le jugement abrupt qui descend du ciel, j'achète pas camarade, les oukazes du parti en matière de politiquement correct, ce n'est pas ma tasse de thé (d'ailleurs je n'aime pas le thé).Quant aux plaigneux qui viennent couiner sur l'article 123 du traité de Lisbonne, il faudrait peut être leur rappeler que ce n'est que la réédition de l'article 104 du traité de Maastricht... qui avait fait l'objet d'un referendum en Septembre 92... qui était passé à un poil de cul près (51/49) grace à l'intervention de tonton... Faudrait peut être voir à pas réécrire l'histoire...
Franz, l'origine de l'article 123 prend sa source "Européenne" lors du traité de Maastricht, ok, c'est bien ce que je dis et démontre dans les liens qui sont joints, mais son origine première est la loi "Rotschild" concoctée par Giscard et Pompidou puis votée au parlement français en 1973 ou 74. Il faut remettre les choses à leur vraie place; c'est toi qui réécrit l'histoire Franz.... Sans ce laboratoire qu'a été la France en terme de privatisation de la dette publique, l'Europe n'aurait pas utilisé cette méthode. Giscard et Pompidou ont ouvert la boite de Pandore et les ultra libéraux, du PS ou de droite se sont engouffrés dans la brèche. Quant à Maastricht, beaucoup de gens ont voté pour car ils n'avaient pas toutes les billes; ils ont voté pour car ils étaient pro Européen, comme je le suis, c'est tout. Mais, comme l'a trés bien expliqué Mélenchon samedi, pas mal de gens se sont fait berner en ne voyant pas ce qui se tramait au niveau finançier; ces gens en sont revenus et avaient voté contre le Traité de Lisbonne, ce qui n'a pas empêché le passage en force de Sarkoléon. Maintenant, la suite prise par le PS n'est pas mieux mais nous savons tous que le PS n'est plus un parti de Gauche, c'est un parti de Centre Gauche. Le vari parti de gauche actuellement, c'est le FDG.
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Et pour compléter, je ne suis absolument pas jacobin Lucho. Relis-moi, je dis qu'on pouvait décentraliser l' Etat, tout simplement et non créer ce mille feuilles administratif.
ça aurait assuré la cohérence et l' égalité des territoires et des citoyens sans générer ces nouveaux pouvoirs désireux de s' affirmer au prix de toutes les folies.
On pouvait créer des régions cohérentes par la taille dirigées par des préfets aux pouvoirs étendus, dans le cadre d'une stratégie globale d' aménagement pour le pays.
Et ton exemple des petites collectivités peinant à joindre les deux bouts...non, elles n'ont du mal que quand elles ont les yeux plus grands que le ventre et rien ne permet d' affirmer qu' elles soient plus proches des gens. Elles servent des intérêts politiques, sont tenues par des familles politiques et augmentent les impôts plutôt que de limiter leurs projets.
Aucune démocratie là-dedans mais les mêmes errements qu'au niveau des départements et des régions
Communes, syndicats de communes, communautés de communes, d' agglomération, urbaines...les budgets ont explosé, le nombre d' employés municipaux aussi.
Alors quels services nouveaux dans ces petites entités ?
Qui n' existaient pas avant ?Je n'en vois pas. Mais le cantonnier est devenu ingénieur, le fontainier technicien hydraulique, le paysan qui fauchait bénévolement les bords de route est remplacé par une entreprise en attendant que la commune s' équipe d'un super matos utilisé deux fois par an, il faut 3 secrétaires au lieu d'une, les permis de construire passent dans 2 administrations au lieu d' une, on arrose de quelques subsides les associations locales (les boules, la chasse) comme avant pour qu'ils votent bien...etc, etc
Non rien n' est mieux, tout est plus coûteux !
D'autant que, avec cet Etat rabougri mais omniprésent, on a au dessus l' Europe. Et rien ni personne ne contrôle ce gigantesque édifice, tout le monde court à la gamelle, qui sonne creux, mille milliards pour l' Europe, pour nos paysans ou des grands projets...une folie totale.
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Enfin, de toute façon, le système économique et finançier est totalement inégal et inadapté - les chiffres le prouvent, c'est la réalité et de nombreux grands économistes le confirment- donc, que ce soit les socialistes ou la droite qui gouverne et soit à l'origine de toute cette merde, maintenant, on s'en fout ! Ce qu'il faut, c'est inverser la tendance et donc mettre au pouvoir des gens qui veulent relever réellement les pays Européens et pas les vendre à la finance. Pour cela, plusieurs solutions existent dont la dévaluation de l'euro et l'abolition de l'article 123, mais pas seulement. Lisez le programme et écoutez Mélenchon, c'est ce qu'il préconise et il est dans le vrai; je sais qu'il ne sera pas élu mais l'histoire prouvera que nous avions raison....
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Le mille feuilles il n'existe que depuis la création des régions.
Milite pour le retour de D.Penaud
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Putain
je viens de tout lire et j'ai attrapé un méga mal de tonche Apérooooooooooooooooooooooo
De retour dans mon beau pays après 40 ans d'absence
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Hé oui le déversoir, c'est pas pour le soir...:)
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Trop c'est trop on est déjà abreuvé par le Copé/Fillon.
Milite pour le retour de D.Penaud
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Cela n'a rien avoir
mais pour Tic/Tac pendant le match à Tarbes on se demandait ou joué Laurent te rappel tu ???? ben j'ai la réponse il joue chez le Leader rentré à la 60eme
De retour dans mon beau pays après 40 ans d'absence
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"Il faut remettre les choses à leur vraie place; c'est toi qui réécrit l'histoire Franz.... Sans ce laboratoire qu'a été la France en terme de privatisation de la dette publique, l'Europe n'aurait pas utilisé cette méthode. Giscard et Pompidou ont ouvert la boite de Pandore et les ultra libéraux, du PS ou de droite se sont engouffrés dans la brèche."
Ca c'est du lourd! C'est la directive officielle du XIIIeme comité central du Komintern? Faut les avoir bien accrochées pour prétendre un truc pareil (ou alors l'avoir lu dans un programme électoral particulièrement désopilant). Je ne réécris pas l"histoire, par contre je rappelle le caractère supranational des traités EU par dessus les lois nationales. Fallait pas voter oui à Maastricht et crier au complot de la haute finance, des francs macons, des Bilderberg ou du NWO (nouvel ordre mondial, très populaire chez les complotistes) après coup.
" Quant à Maastricht, beaucoup de gens ont voté pour car ils n'avaient pas toutes les billes; ils ont voté pour car ils étaient pro Européen, comme je le suis, c'est tout."
Ils ont voté sans savoir? Achement responsable comme comportement ça, ma signature est plus que jamais d'actualité.
Je suis pro européen (vu que je passe la moitié de ma vie entre la Commission EU et le Conseil EU vaut mieux quand même) et j'ai voté CONTRE Maastricht.
" Mais, comme l'a trés bien expliqué Mélenchon samedi, pas mal de gens se sont fait berner en ne voyant pas ce qui se tramait au niveau finançier; ces gens en sont revenus et avaient voté contre le Traité de Lisbonne, ce qui n'a pas empêché le passage en force de Sarkoléon. Maintenant, la suite prise par le PS n'est pas mieux mais nous savons tous que le PS n'est plus un parti de Gauche, c'est un parti de Centre Gauche. Le vari parti de gauche actuellement, c'est le FDG."
Ah, forcément si melancon l'a dit alors c'est parole d'évangile Un spécialiste économique de ce calibre, moi je dis Monsieur!
D'ailleurs il n'est pas le premier à l'avoir dit, il y en a 2 autres Fred, je suis sur que ça va te faire plaisir: Saint Aignan et puis surtout cette bonne vieille Marine (en argot militaire on dit pas "marine" mais la "royale". Pas sur que ça fasse plaisir à ségo). Ca va swinguer à Henin Beaumont! Donc, 2 autres grands spécialistes économiques de ce tonneau confirment, on est sauvé, c'est la faute à Giscard sous Pompidou... qui a inspiré le traité de Maastricht et tenu le stylo pour les 11 autres pays de la CEE à l'époque... Excuse moi de ne pas être charitable Fred, mais là ça fait vraiment rire.
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Cela n'a rien avoir
mais pour Tic/Tac pendant le match à Tarbes on se demandait ou joué Laurent te rappel tu ???? ben j'ai la réponse il joue chez le Leader rentré à la 60eme
Ouais, on a vu ça. Même qu'il était tout sourire avec l'arbitre, à un moment.
C'est cool de reparler de rugby au milieu de ces démonstrations technico-économico-politico-européennes.
Là, on peut pas nous le reprocher : c'est le déversoir, on peut déverser ce qu'on veut, non ?
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ptdrr
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C'est cool de reparler de rugby au milieu de ces démonstrations technico-économico-politico-européennes.
Là, on peut pas nous le reprocher : c'est le déversoir, on peut déverser ce qu'on veut, non ?
Si ça continue comme ça, je bascule tout dans le forum rugby, non mais quoi à la fin, ça suffit maintenant!
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Lucho:
- Pour l'investissement, bien sur c'est important, mais c'est d'abord l'investissement privé qui compte, l'investissements public vient après (à moins de vivre en URSS, cela dit, je connais des nostalgiques )
- Pour les budgets "équilibrés" des collectivités locales, je suis PTDR là, allez juste à titre d'exemple pour suivre l'actualité, il suffit de voir le cas de la commune de Sevran. Pourtant le maire n'est pas en taule.
- Pour ce qui est du budget dit "d'investissement", là aussi il y a une manip comptable simplissime à mener: 100% des recettes budgétaires sont affectées au fonctionnement et on emprunte pour le reste, a des établissements comme... Dexia! R.I.P.
Le rôle de la cour des comptes n'est pas de sanctionner (elle n'en a ni le mandat, ni la compétence), mais d'auditer. A charge des autorités politiques de sanctionner les manquements... sauf qu'il n'existe pas de dispositif permettant de virer un élu pour incompétence, négligence ou incurie gestionnaire grave, la seule sanction pouvant se dérouler dans les urnes. Et pour parer à cela, un peu de clientèlisme permet d'acheter des votes. Et on n'a pas évoqué la gestion d'organismes paritaires, d'officines semi publiques et toussa koiBrefle, je ne me prononce personnellement pas sur une administration centralisée ou décentralisée, par contre je suis certain qu'il y a un grave problème de gouvernance dans la dépense publique: les gens ayant autorité assumant rarement une quelconque responsabilité quant aux conséquences de leurs agissements d'une part, et le système favorisant grandement les incohérences entre l'administration centrale et les collectivités locales d'autre part... le tout aux dépens du con-tribuable bien sur.
Oui, le budget des collectivités doit être voté à l'équilibre. Cela veut dire que les dépenses doivent être financées par des recettes fiscales, non fiscales ou l'emprunt. Cela est vrai pour le budget dit "primitif" c'est à dire le budget prévisionnel établi l'année N-1 pour l'année N. Si le compte d'éxécution, ie le budget réalisé au cours de l'année N et transmis l'année N+1 au représentant de l'État (le préfet) fait apparaitre un déficit de 10% sur la section fonctionnement pour les collectivités de moins de 20 000 habitants et de 5% pour les autres alors le préfet, dans le cadre du contrôle de légalité (contrôle a posteriori) saisie la chambre régionale de comptes (CRC) qui propose des mesures permettant le rétablissement de l'équilibre budgétaire. Si la commune ne prend pas les mesures nécessaires, le préfet peut décider de rendre éxécutoire le budget de la commune en y insérant les mesures de la CRC.
Le cas de Sevran est un peu compliqué puisque le maire reproche à l'ANRU de ne pas lui rembourser les 4.7 millions d'euros qu'il aurait avancer.
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Ben oui Franz, tant mieux si cela te fait rire mais je ne suis pas le seul à défendre cette position, et je ne me base pas que sur les paroles de Mélenchon, loin de là; je ne suis pas un mouton, j'ai un cerveau et une tête qui écoutent, regardent ce qui se passe autour de nous. Je lis depuis longtemps, je m'informe, à la différence de certains qui ne regardent que TF1.
Mélenchon est tout aussi bien entouré de spécialistes de l'économie que le sont L'UMP ou le PS, crois le bien. Tu vois, moi ton analyse ne me fait pas marrer, je la prends comme tu la ressens; on n'a pas la même opinion mais je la respecte. Comme je l'ai déjà précisé, plusieurs politologues, économistes, en France ou ailleurs, et pas des moindres, ont changé leur fusil d'épaule et dénonçent la politique économique mondiale actuelle (entre autres Stiglitz et Krugman); des milliers de personnes, assocs, combattent tous les jours les injustices de ces politiques ultra libérales; lis le dernier livre de Stiglitz, "Le prix de l'inégalité", il évoque bien tout ça, l'explique mieux que moi et préconise les solutions à apporter.
Mais je sais bien, certains peuvent trouver que le système actuel est efficace, partial, honnête et droit; tant mieux pour eux...Mais alors, pourquoi l'augmentation phénoménale de cette misère, ce chômage, ces dettes, ces crises, ces catastrophes économiques qui enflent inexorablement et qui ne seront jamais réglés si nous ne changeons pas la donne? Pourquoi les financiers n'ont jamais fait autant de bénéfices ? Pourquoi les bénéfices des grandes entreprises sont en majorité reversés aux actionnaires plutôt qu'à l'investissement ou aux travailleurs ? Pourquoi, malgré les conneries commises, la Grèce doit payer des taux inacceptables sur ses emprunts ? Pourquoi, bizzarement, Ferrari et Porsche(ou d'autres entreprises du luxe) ne se sont jamais aussi bien portés qu'actuellement...Et on peut en poser des dizaines comme celles là. Il y a un schmilblick, non ?
Ce système doit changer, et l'excuse de dire que MLP ou NDA sont sur la même longueur d'ondes ne me touche pas car c'est totalement faux; la différence entre eux et nous, c'est qu'au FDG, nous ne voulons pas sortir de l'Europe; au contraire du FN et NDA, nous voulons participer au changement de direction politique et économique que doit prendre l'Europe en y travaillant de l'intérieur et non pas en reprenant notre souveraineté, ce qui est totalement différent. A ce propos et sur d'autres thèmes, je pense qu'une bonne partie de l'UMP est actuellement plus proche des idées du FN que le FDG...
Sinon, si le système économique Européen actuel était bon et fonctionnait, cela se saurait non ? Il y a du bon à prendre partout, d'accord, et il faut trouver des compromis, mais s'obstiner à pratiquer une politique inadaptée qui nous mène droit dans le mur depuis des décennies, qui ne fait qu'augmenter les inégalités, c'est avoir des oeillères, et pour moi inacceptable; jamais je ne soutiendrais cela. Chacun se le voit à sa façon, comme il l'entend, et défend ses idées.
Si nous continuons sur ce chemin, ce qui est probable puisque la majorité des gens ont peur d'un changement et préfèrent la continuité dans la mouise, je ne donne pas cher de l'avenir pour nos enfants. Il ne faut pas rêver, sans changement de ligne, nous ne sortirons pas de cette crise.
Nous en reparlerons dans quelques temps
Maintenant, stop it et place au rugby !!
Dernière modification par Fred98 (2012-11-27 04:20:29)
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Assez d' accord sur l' explication des mécanismes, sauf que la "parité de change raisonnable" n'est pas une réussite mais un échec car parmi les raisons de notre déficit commercial figure la surcote de l' euro.
Et que quand on demande de la liquidité, de la marge pour les entreprises, il ne faut pas oublier que durant les 20 ans derniers elles n'ont cessé de privilégier de plus en plus la distribution des bénéfices au détriment de l'investissement, en particulier en France.
Sans parler du manque de dynamisme de pans entiers de l' industrie qui se cachent derrière leur petit doigt et invoquent toutes sortes de raisons réelles mais mauvaises pour justifier cette routine: EADS vend bien malgré les mêmes contraintes parce qu'ils innovent. Peugeot vend mal parce qu'ils n'ont pas su se remettre en question et continuent une gamme banale ou s' égarent dans des lubies.Lagersfelf a eu à cet égard une parole heureuse: ce qui compte c'est l' envie.
On consomme ce qu'on a envie d' avoir, et à la limite le consommateur ne voit que ça. C'est comme ça qu' Audi, BMW et mercedès fonctionnent alors que leurs voitures ne sont pas meilleures que les françaises et bien plus chères, sans parler des coûts d'entretien...les gens en ont "envie" et se font plaisir en se les achetant quitte à pleurer plus tard, lorsqu'il voient la main d' œuvre horaire à plus de 100 € hors taxes...et des pannes gravissimes qui leur font comprendre que leur jouet n'est pas le modèle de "qualité allemande" qu'ils croyaient.Donc la sagesse populaire n'est pas forcément ce qu'on croit
Et la planche à billets n'est pas forcément un mal. C'est même grâce à elle qu'on a pu connaitre 40 ans de croissance quand chaque pays avait la sienne.
Entièrement d'accord ! Une chose est sûre, la planche à billets ne nous aurait jamais mis dans cette mouise avec cette année, 1700 milliards de dette totale et 48 milliards d'intérêts annuels !! Si ça, ce n'est pas de l'abus, c'est quoi ? C'est beau la finance !
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