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Cet article sur Sud-Ouest matière à débat ce matin :
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Top 14 : le championnat reprend ses mauvaises habitudes
Le Top 14 a redémarré comme il s'était terminé la saison passée. Sur des matches fermés avec très peu d'essais. Est-ce un problème d'arbitrage, de rodage ou une question d'état d'esprit ?
Steffon Armitage, le flanker de Toulon, souvent désigné comme un « tueur de ballon » (Photo AFP)
On ne change pas aisément de mauvaises habitudes. Le Top 14 a débuté presque aussi mal qu'il s'était achevé, avec des matches le plus souvent étriqués, hachés par des pénalités, avec très peu d'essais (17).
Perpignan - Toulon par exemple constituait l'affiche phare de cette première journée. Dans le prolongement des demi-finales et de la finale sans essai de la précédente édition, l'affrontement des Catalans et des stars du RCT a tourné à la mauvaise caricature. Elle a récompensé l'équipe varoise qui a refusé le jeu, ou plutôt qui s'est appliquée à défendre, à occuper le terrain, à mettre sa rivale à la faute et à la sanctionner grâce à la botte de Jonny Wilkinson (21 points, 100 %).
Les statistiques sont éloquentes : les hommes de Bernard Laporte ont concédé 19 pénalités, contre 12 aux Perpignanais, ils ont dû plaquer 132 fois contre 43 fois, et surtout les Varois ne se seront fait que 36 passes dans toute la rencontre contre 163 côté catalan.
Sept essais en cinq matches
« Les stats pourraient laisser penser que Perpignan s'est imposé », relevait à chaud Fabien Pelous, commentateur pour Canal +. Ce que les chiffres expriment ce sont donc les caractéristiques d'un rugby « catenaccio » que les Varois ne sont d'ailleurs pas les seuls à pratiquer.
Si l'on met de côté Bordeaux-Bègles - Grenoble où le scénario a obligé l'Union à courir après le score (5 essais), et la rencontre Biarritz - Mont-de-Marsan vite déséquilibrée (5 essais aussi), on n'aura marqué que sept essais dans les cinq autres matches. Une misère.
Et systématiquement, on aura assisté au même déluge de pénalités, plus de 25 en moyenne, avec un pic de coups de sifflet à Aimé-Giral donc mais aussi à Ernest-Wallon pour Toulouse - Castres (31). Ce qui a induit des temps de jeu effectifs faméliques, entre 21 (Usap - Toulon) et 26 minutes (Union - Grenoble), soit dix à quinze minutes en deçà des standards de la Coupe d'Europe ou des tests internationaux.
Face à ce constat déplaisant, certains entraîneurs comme Marc Delpoux pestent contre des règles qui ne favorisent pas les initiatives offensives et protègent les « tueurs de ballons ». « Il ne faut pas s'étonner de ne pas voir beaucoup d'essais. J'en veux au règlement qui ne permet pas aux équipes d'attaquer », affirme le coach de l'Usap.
La défense, c'est plus facile
D'autres comme Guy Novès acceptent de faire une sorte de mea culpa. « Tout le monde pourrait jouer davantage mais la vérité c'est qu'il y a trop de pression sur les équipes de haut de tableau et que l'impératif de résultats paralyse les intentions », juge le manager général de Toulouse. « Il est aussi plus facile de mettre en place une défense qu'une animation offensive, la circulation des joueurs en attaque, c'est compliqué ».
Alors cette première journée décevante a-t-elle donné le ton de ce que sera le reste de la saison ? Pas nécessairement. On peut penser que les joueurs ne se sont pas encore adaptés à certaines nouvelles règles et notamment celle qui impose de jouer dans les cinq secondes un ballon jugé disponible dans un regroupement. « Il m'a semblé que certaines équipes se précipitaient, estime Patrice Lagisquet, l'entraîneur des lignes arrière du Quinze de France. Cinq secondes, c'est long et ça doit permettre à un groupe de joueurs de se structurer. »
On relèvera aussi parmi les signes encourageants que les arbitres n'ont pas hésité à sortir les cartons jaunes (17) pour pénaliser les tricheurs. Et puis, on peut aussi penser que les clubs qui font référence en matière de jeu, comme Toulouse ou Clermont, vont monter en puissance, trouver leurs automatismes, et offrir de nouvelles orientations.
« Il faut être tolérant, assure Novès. Physiquement nous ne sommes pas encore prêts. Nous avons programmé un premier pic de forme pour la Coupe d'Europe. » Rendez-vous en octobre donc.
Union Bordeaux-Bègles · Aviron Bayonnais · Stade Montois · Top14 · rugby · Sport
"Il n'est de vent favorable qu'à celui qui sait où il va."
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Le constat est forcément vrai, vu les stats mais au moins sur Toulouse-Castres, les toulousains ont envoyé du jeu...les castrais beaucoup moins.
Peut-être que ramener la pénalité à 2 points serait utile, quitte à envoyer davantage de jaune. C'est quand même beaucoup plus facile d'obtenir 2 pénalités en cherchant la défense au lieu de chercher l' évitement donc de marquer 6 points, que d' aller à dame...les défenses ne sont pas seules en cause puisqu'on cherche à les mettre à la faute.
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Le constat c'est que les équipes battues comme Brive l'an passé l'Aviron ou Perpignan cette année se contentent de rendre les ballons. On attend un peu plus des équipes en difficulté.
J'espère que Brve va faire claquer des essais quitte à en prendre un ou deux. Il est inutile d'insulter le rugby pour offrir une petite victoire à l'ASB. Il faut oublier les bonnus défensils, on en est morts.
Milite pour le retour de D.Penaud
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Popur revenir sur les pénalités, quand verra-t-on paraître l'obligation de jouer les pénalités comme des coups de pîeds tombés? Cela fera gagner du temps à tout le monde. Quitte à laisser les pénalités "placées" aux fautes les p^lus graves. Il faut absolument différencier les fautes vénielles (ex:reprise d'un en-avant par un joueur, geste souvent réflexe, qui ne constiyue pas un anti-jeu) des fautes plus lourdes et délibérées (c'est vrai aussi que ces dernières peuvent être ponctuées par un carton jaune).
"Les batailles de la vie ne sont pas gagnées par les plus forts, ni par les plus rapides, mais par ceux qui n'abandonnent jamais"
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Je suis, une fois n'est pas coutume, complètement d'accord avec Cherge, moi aussi j'ai tendance à penser qu'il faut qu'on empile les essais cette saison, l'essentiel étant d'en marquer toujours plus que l'adversaire (en restant devant au score évidemment), et au diable les Bd!!!
“Le rugby est plus qu’un sport, c’est un art de vivre. Je pense que l’argent est un moyen, pas une fin. Mais si demain, le rugby dépendait trop de l’argent, ce serait le début de la fin.”
Pierre DAUZIER
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C'est vrai mais je n'ai pas le sentiment qu' on ait joué les bonus défensif par tactique mais faute de mieux.
Pendant les matchs et quand on les perd, il ne reste que ça a gratter !
Et jamais on a eu des lignes assez performantes collectivement redevenir une équipe marqueuse d'essais: Jamais on n' était assez synchros pour réussir des combinaisons allant à dame, jamais on a eu des ailiers créant le danger au large: Combien de fois on a vu Boussuge recevant des ballons inexploitables ?
Donc le problème c'est que tout ça ne se décrète pas. Si on allège la défense au culot pour avoir des surnombres en attaque, on prend le risque du contre de la belle envolé des lignes adverses...
Faut-il le prendre ?
Je ne sais pas.
Tout dépend de la rapidité des enchainements et une équipe largement remodelée avec des joueurs peu familiers les uns de autres...je la vois mal choisir cette option.
Quand et si les gars sauront jouer ensemble, oui, mais on en est certainement très loin quand on les voit lents et maladroits.
Sur ce que vous avancez, j'aimerais bien aussi, Ugolin le voulait aussi...;(
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J'aurais tendance à soutenir que le système du maintien inhibe le jeu, de même que l'accession à la qualification aux phases éliminatoires.
Le grand problème c'est la formule du top 14. Ben oui le serpent se mord la queue et on tourne en rond! L'Irlande, le Pays de Galles et l'Ecosse nous sont passés (ou sont en train) devant parce qu'ils ont eu les burnes de réformer leurs compétitions!
Nous (spectateurs), on paye les intérêts des petits barons Comme Blanco, Révol, et tous ceux qui bectent à la gamelle. Pas de matchs ou très peu, puis le coup de pouce aux équipes des copains. C'est comme ça qu'on se retrouve avec un Biarritz qui fera la Coupe d'Europe après avoir passé la moitié du temps au fond de la gamelle, ou des clubs comme Castres qui n'y feront qu'illusion... Des soldats Bayonne à sauver de préférence à des pions comme Brive qui ne servent à rien ou des clubs qui ne rentrent pas dans le système en fermant leurs gueules comme Toulon! Ce n'est que le paradoxe du rugby français, qui se rend compte que ca ne marche pas mais qui préfère fermer les yeux! Tant que certains continueront à en croquer impunément la fête continuera et nous nous pleurerons. Jusqu'à quand?...
Après, "cherge" ou "tarmishe" n'a pas tout à fait tort; pénalité à deux points, drop à 1 inciteraient quelques fois plus, à aller à dame!
"Il n'est de vent favorable qu'à celui qui sait où il va."
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manais : "moi aussi j'ai tendance à penser qu'il faut qu'on empile les essais cette saison,"
Sauf que chaque fois que le staff s'est senti pousser des ailes ou pris pour Toulouse, on est revenu (ou resté chez nous) avec la valise et les poches pleines!
"Il n'est de vent favorable qu'à celui qui sait où il va."
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Oui, mais finalement le curseur entre la défense et l'attaque, c'est la confiance. Et l'une des bases de la confiance, c'est la volonté de toujours gagner, de ne rien lâcher. Si l'on gagne nos premiers matchs (déjà depuis quand n'est-ce plus arrivé ??), ca ira mieux et les joueurs pourront jouer un peu plus relaché et tenter des choses.
Intéressant que Novès dise tt haut qu'il est plus facile de travailler la défense et que même le grand ST galère à avoir un jeu de ligne bien comme il faut. Pourtant, ce n'est pas la qualité de leur joueurs qui fait défaut.
Restons juste réalistes. Jouer comme l'a fait le stade montois le we dernier au BO, ca ne sert à rien, si ce n'est à forcer la pitié des observateurs qui verront en eux le prochain La Rochelle: ah oui, ca envoie du jeu...mais si c'est pour prendre des vestes à chaque match!!!
"Nous devons avoir une obsession, c’est d’être champions de France de Pro D2 et inscrire Brive sur le bouclier de Pro D2."
Thierry Blandinières, 19 août 2024
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corto : "Restons juste réalistes. Jouer comme l'a fait le stade montois le we dernier au BO, ca ne sert à rien, si ce n'est à forcer la pitié des observateurs qui verront en eux le prochain La Rochelle: ah oui, ca envoie du jeu...mais si c'est pour prendre des vestes à chaque match!!!"
C'est ca on attend des faire-valoir, de faire valoir les BO, Castres, Montpellier, Toulouse, ASM, Paris, et métro. Le reste n'est là que pour galérer, et faire des coups de temps en temps pour pimenter la compet! Les 2 ou 3 du fond de classe + les deux promus sont là pour s'amuser ou faire des recettes aux autres. M de M a raison de passer pour s'amuser un peu, sauf qu'à prendre une année de raclés, je ne vois pas où est le plaisir!
Dernière modification par Big (2012-08-21 19:52:50)
"Il n'est de vent favorable qu'à celui qui sait où il va."
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Ces équipes peuvent-elles faire autrement ?
Et si oui ça garantit quoi ? Même si tout le monde adopte le fameux schéma réducteur seul capable de garantir des résultats, y aura quand même un premier, un 6ème et 2 derniers qui feront la culbute bien qu'ayant adopté la formule magique.
"Les hommes naissent libres et égaux en droit. Après ils se démerdent". Jean Yanne.
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Une année de raclée avec ou sans les passes, ca reste long
"Nous devons avoir une obsession, c’est d’être champions de France de Pro D2 et inscrire Brive sur le bouclier de Pro D2."
Thierry Blandinières, 19 août 2024
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Ces équipes peuvent-elles faire autrement ?
Et si oui ça garantit quoi ? Même si tout le monde adopte le fameux schéma réducteur seul capable de garantir des résultats, y aura quand même un premier, un 6ème et 2 derniers qui feront la culbute bien qu'ayant adopté la formule magique.
C'est pour ça, comme dit Big, qu'on en revient toujours au système du championnat. J'ai toujours soutenu que cette formule ne donnerait que des matchs de plus en plus bridés par l'enjeu.
Pour moi, une bonne formule serait un Top en 2 poules de 10 (j'y reviens.... ) ce qui ouvrirait le Top aux meilleurs de Pro D2 et qui limiterait, par le nombre d'équipes engagées, le % de risque de descente. Sans cela, et vu l'élévation de la qualité des joueurs et équipes engagées en Top14 et ProD2, le jeu proposé sera réduit à des coups de pieds, des contres et des grosses défenses. L'enjeu tue le jeu ! Et là, cet enjeu, selon les budgets de chacun, est financier et sportif avec le risque de descente ou de non qualif pour les phases finales ou la Coupe d'europe. Comme dit Big, c'est le serpent qui se mord la queue et rien ne changera si les dirigeants du rugby français ne décident pas d'ouvrir un peu plus ce Top14. Il faut reconnaitre que la proD2 monte d'un cran tous les ans et qu'en dehors de 3 ou 4 équipes du Top qui sont au dessus du lot, beaucoup d'équipes du TOP ou de ProD2 ont un niveau proche. D'ailleurs, nous allons justement pouvoir évaluer ce niveau cette année avec des équipes comme le LOU, le CAB, La Rochelle qui ont pratiquement des équipes de Top14; si ces 3 équipes galèrent, on pourra considérer que plusieurs équipes de ProD2 peuvent se maintenir dans le ventre mou de l'élite.
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Qu'il n'y ait pas une groose différence entre le ventre mou et le bas du top14 et la D2, c'est sûr...
Mais les meilleurs de D2 sont quand même très loin du niveau des meilleurs du top14, non ?
Notamment dans la vitesse et la précision du jeu, enfin c'est que je crois constater.
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L'important c'est d'alléger le TOP et de l'ouvrir pour que les amateurs de Rugby y retrouvent du sport. 2 ou 3 poules ou plus pour alléger et puis une autre compétion ouverte pendant les matchs internationaux ou les semaines de repos (Du Manoir, coupe de la Ligue) qui concernerait toutes les équipes pro de France ou d'outre mer.
Milite pour le retour de D.Penaud
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Qu'il n'y ait pas une groose différence entre le ventre mou et le bas du top14 et la D2, c'est sûr...
Mais les meilleurs de D2 sont quand même très loin du niveau des meilleurs du top14, non ?
Notamment dans la vitesse et la précision du jeu, enfin c'est que je crois constater.
Oui, c'est pour ça que je précisais, en dehors de trois, quatre ou peut être cinq équipes du Top 14 qui sont au dessus du lot, des équipes comme Agen, Bayonne, Bégles, USAP, MDM, Grenoble, Biarritz, SF ne seraient pas à l'abri de perdre contre les 6 premières équipes de Pro D2. La preuve en a été faite l'année dernière avec Bègles qui arrivait de Pro D2 et qui, avec un trés faible recrutement, a réussi à taner pas mal de monde. Grenoble a l'air bien parti pour en faire de même cette année. En tout cas, le Top14 n'est pas largement au dessus de la Pro D2, c'est certain, et c'est pour cela que je prêche pour une ouverture de l'élite. Avec une telle ouverture, les jeunes joueurs français n'auraient qu'à y gagner puisqu'il y en aurait plus qui joueraient des matchs de haut niveau (même s'ils prennent des taules de temps à autres, ils apprennent); l'EDF ne s'améliorera pas si on n'ouvre pas l'élite, et j'en suis convaincu (depuis plusieurs années, pas seulement cette année parce que le CAB est descendu.... ).
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