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Et tu crois que ça suffit à un sponsor pour mettre des millions dans un club ?
Certainement pas.
En revanche, ça permet de montrer que ton laïus sur les sponsors locaux sonne creux.
Et ça, ça suffit à mon plaisir!
La prochaine fois, essaie de rouler sans buée sur ta visière. Ça t'évitera d'embrasser le premier platane croisé.
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tarmo : "Nos potes Franz et Big se trompent à mon avis car ils font de la prospective, domaine d' excellence pour se planter."
En ce qui me concerne (peux pas parler à la place de franz), c'est plus de l'observation et un brin de lucidité. Ne faut pas chercher plus loin. Je suis également un éternel optimiste, mais se mettre la main devant les yeux pour ignorer l'évidence a des limites.
Et bien sur que j'aimerais dire (et dis, parce que je ne peux pas m'empêcher de rêver) comme toi, mon cher tarmo, mais la réalité qui nous rattrape me refout toujours le nez dedans.
Dernière modification par Big (2010-10-22 09:20:34)
"Il n'est de vent favorable qu'à celui qui sait où il va."
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bah c' est que toi t' es né à grancon sur pagranchose
parceque ta tentative de polémique me donne raison: Je n' ai pas fait un laïus sur les sponsors locaux mais sur le fait que ce n' est pas la dimension économique du basin de Brive qui était forcément un handicap. Et je maintiens.
Maintenant je comprends que tu soies déja un peu dépassé vu tes capacité de lecture un peu limitées en permanence et pas seulement par une visière:
Oui Mourad est né dans le Var, pas à Toulon à ma connaissance mais peu importe puisqu' il y a vécu. Ce qui prouve que c' est pas la dimension économique du bassin local qui l'y a fait venir.
Ce qui conforte mon explication sur le rôle des diasporas et je te remercie de l' avoir souligné.
Que tu y aies vu une contradiction ne prouve qu' une chose, la totale incohérence de tes propos, animés uniquement par l' envie de polémiquer.
Et je maintiens ce que j' ai dit, que les sponsors locaux ne sont pas forcément les plus faciles à solliciter.
Alors je te laisse à ton plaisir solitaire, mais fais gaffe, en général ça rend sourd, là on dirait que ça rend aussi aveugle.
C' est très triste
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Bon, je vois que papy fait de la résistance et qu'il n'hésite pas à avoir recours à la fameuse technique du "c'est celui qui dit qui est" qui lui tient tant à coeur.
Je vais essayer de la faire brève, car je ne le sens pas apte à rester concentré plus de trente secondes devant son écran.
D'abord, les bailleurs de fonds cités sont certainement les plus importants. Admettons que leurs contributions additionnées s'élèvent à 30 ou 35 % du budget global du club. Il reste encore quelques millions à trouver. Je ne veux pas me mouiller, mais il me semblerait logique de tenter de les trouver directement sur place. Ou alors les gros du début se retrouveront bien seuls.
Les ressources des clubs de rugby pro se décomposent de la façon suivante:
- droits télés, entre 5 et 20% du budget du club (à noter qu'ils sont égaux pour tous les clubs du Top).
- partenariats, entre 20 et 50 %.
- merchandising, entre 5 et 30%.
- entrées au stade, jusqu'à 40 %.
Si l'on se concentre sur les deux pôles sur lesquels le CAB semble pouvoir jouer:
- partenariats: la part de ces fonds dans le budget global est, au maximum, de 50%. Il reste donc toujours de l'argent à trouver pour combler l'écart entre l'apport des gros sponsors et le volume nécessaire au bon fonctionnement du club.
- entrées au stade: la part est évidemment variable avec la capacité d'accueil du stade, rarement à guichet fermé à Brive. L'idée d'agrandir le stadium a parcouru les rues de la cité gaillarde récemment. Mais qui va donc mettre la main au portefeuille? Et quand bien même ce serait un des gros bailleurs de fond, il ne supportera pas le risque seul et, dans tous les cas, ne financera pas des travaux permettant de doubler la capacité d'Amédée Domenech.
Les gros bailleurs de fonds sont l'arbre qui cache la forêts des autres contributeurs. Un sponsor national drainera certainement des fonds, mais l'assise financière locale est primordiale, ne serait-ce que pour assurer un fonctionnement sans heurts du budget. Il est à ce titre intéressant de noter les appels du pied quasi incessants des représentants du club aux partenaires du cru.
Le financement d'un club de rugby pro repose sur une alchimie fragile entre gros bailleurs et petits contributeurs qu'il est bien présomptueux de vouloir résumer à grand coup de discours définitifs.
Dernière modification par Raymundo Menech (2010-10-22 09:53:17)
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"Faut pas momo. Nos potes Franz et Big se trompent à mon avis car ils font de la prospective, domaine d' excellence pour se planter.
Ils basent leur raisonnement sur le potentiel économique du bassin de Brive...
FAUX."
Tu fais de la confondaison Jean Noël, pire même, de la confondure!!!
Perso, je ne base pas ma vue de l'évolution du rujebi sur la région briviste, mais bien sur l'évolution historique de l'ovale française sur ces 20 dernières années. Mais il semble qu'aujourd'hui la mémoire soit une denrée non seulement perissable mais surtout malodorante. Après tout, l'expérience n'éclaire QUE le chemin parcouru! Va donc parler de "prospective" à l'ASB qui est mort aux pluches une patate dans l'oeil: on leur avait prédit la tragédie dès 2003 (année où leur brillant talonneur, un certain Dimitri S., avait montré ses talents dans un matche gigots-haricot pré coupe du monde Barbarians-XV du président le week end des journées du patrimoine!!!)
L'équation du rugby est la suivante:
Du temps du rugby amateur (rigolons pas, hein, passkeu à l'époque les joueurs de haut niveau étaient plutôt correctement rémunérés sous forme d'emplois de mairie, de PR de grosse boite (genre Pernod Ricard), ou d'établissements de distribution de limonade, voir de postes dans une compagnie de transport du coté d'Agen ou dans l'industrie pharmaceutique dans le Tarn - et pourquoi pas dans la confiote pas loin de chez nous), le budget d'un club de l'élite était à la portée de n'importe quelle sous prefecture dotée de 2-3 boites un peu argentées. Ces budgets se comptaient parfois en millions de Francs, mais jamais à 2 chiffres.
N'importe quel club avait donc sa chance, et c'était bien au mérite sportif (formation, structure, staff und so weiter...) que cela se jouait. Tonton Bebert-le-Ferrasse, malgré ses nombreux péchés, avait quand même eu la clairvoyance d'imaginer pour le rugby le danger de la professionalisation à l'aune de l'expérience du XIII. A cet égard, il a toujours tout fait (souvent de manière très discutable, en particulier dans l'affaire du Masters du ST en 1987) obstacle à l'élitisme sportif style coupe d'Europe ou réduction du nombre de clubs en D1 (le passage de 20 à 80 entre 87 et 88 fut quand même marquant).
Je n'aime pas ce monsieur pour tous les excès qu'il a pu représenter en matière de népotisme et traficouillage de résultats, néanmoins, il avait quand même à coeur la défense de certaines valeurs qu'il me surprend 20 ans après d'avouer que je partage finalement. Et puis après le ferrassic park, on a pu découvrir le professionalisme à la sauce tonton sergio qui était finalement encore pire (je passe sous silence les quelques années de transition début 90s qui virent la chasse au Fouroux avec comme apothéose le scandale de la finale 93 CO-FCG).
Brefle, le rujebi a commencé à interesser un quarteron de média APRES le foirage de la CdM de footre de 2002: la fameuse France multicolore qui éjaculait sur les ChampsZés à l'été 98 était fatiguée de ces manchots surpayés, sans foi ni morale ni vocabulaire. Et surtout Canal, le diffuseur (pour une bouchée de pain à l'époque, au même titre que des années plus tôt avec le basket...) qui avait déjà les cartes en main, n'avait plus qu'à pousser un peu plus la médiatisation des fameuses "valeurs" de l'ovale. On est passé d'un public limité de passionnés à un public beaucoup plus large de non initiés qui se contentaient dans le passé de mater les matches du tournois en croyant que salvioc s'y connaissait.
Et puis Max Gaz avait montré qu'en mettant un peu de tune, beaucoup de charisme et de talent, le tout dans une zone économique juteuse, on pouvait remonter un club au plus haut niveau et interesser la ménagère de plus de 50 balais.
Bref on a monté les enjeux, et beaucoup de boites se sont aperçues qu'en matière de communication, le rugby était un vecteur très positif dans la perception du grand public et surtout qu'il coutait beaucoup moins cher que le footre (en fait pas plus qu'une équipe de cyclistes pros, mais avec l'image "dopage" en moins).
L'évolution médiatique de l'ovale est assez amusante à suivre depuis 2005 à travers les tribulations du midrole qui de bible rugbystique pleine de coquilles sortant péniblement le mardi à Paris (qui n'a pas fait comme moi en 1987 le siège des kiosques de la gare d'Austerlitz pendant la première coupe du monde?) s'est transformé en torchecul pipeule et moralisant bi-hebdomadaire avec vue sur cour chez Canal+ et RMC infos.
La montée en puissance que l'on peut qualifier de fuite en avant se voit facilement à travers l'évolution des budgets des clubs de D1 QUI ONT ETE MULTIPLIES PAR 10 en 10 ans dans la plupart des cas. Alors les recettes publicitaires se sont énormément développées, mais on va bientôt atteindre un point de saturation en terme de ratio cout publicitaire/public: le rujebi n'est pas et ne sera jamais aussi populaire que le footre. On est passé de statut de sport confidentiel à quelques millions de francs la saison tout compris à un jeu du cirque à 20 millions d'euros la saison si on veut rester en D1. C'est tout simplement l'équation économique. En dessous de cette barre symbolique de 20 millions, je vois mal comment un club pourra assurer sa perennité en D1 dans les 5 années à venir.
Maintenant la question c'est: comment on monte un budget à 20 Millions? Et bien il faut un grand nombre de facteurs: au dela de dirigeants compétents, visionnaires et charismatiques, il faut un tour de table vraiment complet:
-1 Une ou des municipalités pretes et capables de mettres quelques millions dans le nourin
-2 Un département et/ou une région prets et capables de mettre de la tune dans le bastringue
-3 Un ou des bailleurs de fonds principaux prets et capables de prendre des engagements financiers se comptant en millions
-4 Un tissus local/régional d'entreprises prets à suivre sur des engagements moindre les financeurs du chapitre 3
-5 Un ou des annonceurs d'ordre national interessés par le montage en question
On pourra résumer (je ne parle que de l'aspect finance) les conditions nécessaires en 2 catégories:
* Tout d'abord des conditions locales économiques favorables recouvrant les points 1 à 4
* Un ou des dirigeants capables de mobiliser durablement le tour de table invoqué
Je crois franchement qu'à Brive, on n'a ni l'un, ni l'autre... Bref, que si le ticket de la D1 est à 20 M Euros, et bien notre place sera en D2, point barre.
Je suis personnellement CONTRE le professionalisme qui à mon sens pervertit l'essence même du sport et de la compétition, j'ai même tendance à penser que tel Icare chutant dans les abimes pour être monté trop haut, le rugby d'élite français subira un contrecoup économique dans les 10 ans à venir, et il vivra ce que le basket (et à un degré moindre le hockey sur glace) français a déjà vécu. En tout cas le XIII y est déjà passé à une autre echelle il y a déjà fort longtemps.
En attendant, non à l'arbitrage vidéo, non au stade de France, non à la tourtel, non aux maillots moulants (et aux plumes dans le fion), non à Canal+, rendez nous les 16emes de finale du printemps, le Parc des Princes pour l'EdF, les matches de semaine pour les équipes en tournée, les Bagnères, Beziers, Narbonne, Romans, La Voulte and co qui sentaient bon le rugby de chez nous, les maillots en gros coton avec les cols polos et la kro dans les tribunes.
C'était mieux avant.
Vieux con? Oui et alors?
Les glaçons? Des petits cubes d'eau gelée.
On sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher.
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Et la retraite à 60 ans Franz !
"Les hommes naissent libres et égaux en droit. Après ils se démerdent". Jean Yanne.
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Bah tu vois quand tu veux, t' es capable de causer !
Au lieu de te contenter de mater...et de chercher la polémique gratuite.
Bref je discutais avec Franz et Big (qui sont à ma connaissance tout à fait capables de répondre).
Tu t' immisces dans la discussion, bon, mais ta façon de faire sent l' enflure à plein nez, et ta conclusion me fait franchement marrer car c' est quasiment un copié-collé de ce que j' écris !
A savoir que le financement et l' existence actuelle des clubs du top14 reposent sur une "alchimie fragile", que j' ai essayé de décrire, qui ne peut se résumer au potentiel du bassin économique, ce qui condamnerait effectivement le CAB.
Oui, les acteurs sont venus d' ailleurs le plus souvent. Chez nous en particulier.
Le CAB ayant duré jusqu'à ce jour grâce à Penauille puis Derichebourg, qui n' ont pas grandi à Tujac, que je sache.
Et la direction s' emploie à substituer progressivement et partiellement des acteurs locaux à DD la thune qui a annoncé son retrait à terme.
Je n' ai rien dit d' autre. C' est pourquoi justement j' explique qu'à mon avis il ne faut présumer de rien et ne pas être trop défaitistes en se projetant via le tissu économique local, qui ne suffirait pas.
L' avenir n' est pas écrit.
Ton discours, lui, est bien un peu définitif, un peu crispé (des hémorroïdes peut-être ?) mais comme je dis la même chose, en mieux, je ne peux qu' y souscrire...
Allez, pour cette fois, je te fais cadeau du copyright !
PS: Et, entre nous, Mourad, je suis pas sûr qu' il soit à Toulon parce qu'il y a grandi, ou alors à contrario pour faire un doigt aux gonzes d' extrême droite qui l' ont fait chier dans sa jeunesse et qui maintenant lui lêchent le cul...
Peu importe, ça prouve bien que la présence des sponsors tient assez peu au bassin économique local, donc qu' il y a encore de l' espoir.
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franz : "En attendant, non à l'arbitrage vidéo, non au stade de France, non à la tourtel, non aux maillots moulants (et aux plumes dans le fion), non à Canal+, rendez nous les 16emes de finale du printemps, le Parc des Princes pour l'EdF, les matches de semaine pour les équipes en tournée, les Bagnères, Beziers, Narbonne, Romans, La Voulte and co qui sentaient bon le rugby de chez nous, les maillots en gros coton avec les cols polos et la kro dans les tribunes.
C'était mieux avant.
Vieux con? Oui et alors?"
.......
Mais tout ca existe encore franz! A part "le Parc des Princes", tout y est même une équipe de France Amateur. Faut aller chiner en fédérale c'est tout...
Dernière modification par Big (2010-10-22 10:38:10)
"Il n'est de vent favorable qu'à celui qui sait où il va."
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Oui, bon, les posts s' entremêlent un peu là, ça devient compliqué, donc je répondais au pseudo fouteux...
Et je retourne lire la prose Franzesque...
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Voui François !
Sur la présentation de l' évolution, rien à dire, c' est comme ça, on la subit, bon.
Tu mets comme une barre symbolique à 20 millions de roros le ticket, peut-être. OU 15, ou 25...
On peut aussi avancer qu' avec du talent, un staff sportif fera mieux avec moins qu' un autre !
Ou je te suis avec attention, c' est sur le point central du sponsoring.
Tu évoques les municipalités, régions et autres...Sur ces points il y a des régions rugbyphiles et d'autres pas mais ce n' est pas réellement déterminant.
Nous avons plus que certains, moins que d' autres, voila. A Brive, qui reste la zone la plus peuplée du département, les politiques ont à coeur de montrer qu' ils soutiennent le rugby, même ceux qui, avant d' être élus étaient contre
Tu évoques la motivation des sponsors en termes de com, là oui c' est le coeur du financement et le noeud du problème.
Mais sur ce plan, je ne suis pas persuadé que Brive soit si désavantagé que ça, du moins désavantagé au point de perdre toute chance de figurer.
les sponsors principaux viennent du privé et ça va durer. C' est fragile à Brive mais c' est fragile partout: Mourad peut très bien se casser du RCT et ils se retrouvent comme des cons !
Le statut actuel du CAB est, comme tu le sais le fruit (aussi) d' une volonté politique: On sait pourquoi les sponsors, Penauille en particulier, sont venus à la rescousse.
C' est pas franchement lié au bassin d'emploi, on est d' accord ?
Donc le CAB s' est bien vendu, et la ville véhicule une image qui peut tenter (encore) les sponsors principaux, ceux du privé.
Si le tissu local est motivé pour compléter la mise, soutenir et véhiculer l' image sportive du club, je crois qu' on peut encore figurer, pour peu que le talent compense une relative modicité des ressources.
Voila, c' est un espoir, pas une certitude et ça dépend du talent, celui des sportifs évidemment, celui des gestionnaires également, en incluant le relationnel cher au département
Ce n' est quand même pas à nous de fournir les clous pour le cercueil, non ?
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En te lisant , FRANZ,je retrouve toutes mes sensations, mon approche de ce jeu que j'aime , ou plutot que j'ai aimé, bien sur je regarde les matchs sur CONNARD + , hélas il m'ai de plus plus difficile de me rendre au Stadium, je revis ces rencontres du dimanche et surtout les rencontres de semaine des équipes en tournée, tiens un grand souvenir lorsque les BLACKS ont joué au stadium j'ai eu la chance d'assister à l'entrainement aux tirs par GRANT FOX fabuleux une heure de tentatives.
Trève de souvenirs tout le monde , sauf moi, s'en fout venons en à un peu de prospective , qui généralement est fausse, si l'évolution actuelle continue le rugby va devenir , il est déjà, un jeu du cirque et en mourir. combien se sport ont été tués par la télé qui s'en nourrissait, basket, hockey, boxe etc... Les budgets ne pourront suivre que dans des grandes régions economiques et populaires , ou autrement par des groupes ultra puissants comme ..... le sponsor de CASTRES ou de CLERMONT ou du RACING ou de TOULON ,avec le Charles de Gaulle, oui le destin de notre CAB ne peut plus être de ce niveau la
PS: tu parles du MIDOL moi aussi lors d'une période toulousaine j'attendais sur le trottoir de la rue BAYARD la sortie de notre bible, que de souvenirs LA SELOUZE, René MAURIES et tous les autres
Dernière modification par pesage (2010-10-22 14:42:26)
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"Trève de souvenirs tout le monde , sauf moi, s'en fout "
Je pense au contraire que les souvenirs constituent une grande part de l'amour que l'on peut avoir pour ce jeu. Il n'y a qu'à voir ce que l'évocation de mots genre Domenech, Roques, Joinel ou Penaud peut provoquer sur l'épiderme du supporter briviste...
Faire vivre une tradition, c'est aussi une des raisons qui fait que l'on aime un club. A ce sujet d'ailleurs, j'aimerais bien que l'on revienne à un maillot un peu plus "tradition" au CAB. Si on veut faire "moderne" on n'a qu'à reprendre celui de la saison 96-97...
Les glaçons? Des petits cubes d'eau gelée.
On sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher.
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Sur cette évolution, on ferait mieux de dire involution, je vous rejoins.
Mais le mal est fait, le rugby est vendu à la télé, et franchement, toi-même cher pesage, comme tu dis...tu vois les matchs à la télé !
Je ne vous rejoins pas sur la question du sponsoring car, oui, ce sont d' abord des grands groupes privés qui sont les premiers intervenants, mais leur présence reste très erratique. Pour un Fabre, un Michelin, combien sont ici ou là pour des raisons plus anecdotiques, voire politiques (cf le CAB) ?
Donc (pour moi) sur la notion sous-jacente de notoriété et de communication, Brive a encore quelques atouts.
Je vous rejoins sur le changement dans les règles, les mentalités, les partenaires, la finalité qui a transformé le jeu pour en faire un spectacle...et, vu de l' extérieur, ça marche, du moins c' est mon impression.
La différence, c' est que ça touche un public bien plus vaste mais en fait bien moins passionné, sauf celui des quelques clubs appelés à tutoyer le haut du tableau.
Haut du tableau dont nous ne serons plus, ça, c' est sûr mais rester dans le top (encore)14...accrocher peut-être une place en phases finales ce serait pas si mal, non ?
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Bah oui, la télé, le malheur incarné... Bah non. Non, car j'ai suivi de loin le CAB depuis des décennies, mais en suis "mordu" depuis qu'il y a les moyens de voir les matches, et de suivre l'information via le Web. Sinon, qu'est ce qu'on avait (quand on n'était pas sur la région)? Pas grand chose pour nourrir une passion: lire l'équipe ou le Midol, et c'est tout. J'ai participé aux "Blancs et Noirs de Paris", mais c'était sans intérêt: aucun info particulière, quelques contacts brefs avec un ou deux joueurs, une fois pas an, écouter les discours des représentants du club (Penauille qui écorchait même le nom des joueurs!), les banalités d'usage des hommes aux postes..... bref, rien à se mettre sous la dent. Donc la télé, le web, c'est le support pour suivre l'équipe, et c'est aussi le vivier qui nourrit les sponsors, mais c'est une autre histoire....Bien sûr mon propos ne reprends pas exactement l'enchainement Professionalisme= médiatisation entrainant une perversion éventuelle du sport, mais je tenais à souligner combein ces moyens d'information à distance, véhicule peut-être un public nouveau, mais nourrit assurément les adeptes depuis toujours (cela me donne l'occasion de remercier Boris, encore une fois).
"Les batailles de la vie ne sont pas gagnées par les plus forts, ni par les plus rapides, mais par ceux qui n'abandonnent jamais"
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Content que tu le dises momo !
Et c' est une des raisons pour lesquelles je soutiens qu' il ne faut pas désespérer et réduire la question à dire que le rugby ne survivra que dans quelques zones riches.
Car
-Seuls les clubs du top14 ont une exposition médiatique, et réciproquement seule l' exposition médiatique leur permet de rester dans le top14, donc de pouvoir bénéficier de l' intérêt des gros sponsors éventuels.
-Seuls les matchs des clubs du top14 peuvent être suivis par des milliers de supporters distants, grâce à la télévision. Comme la Corrèze est plus ou moins une terre d' exode, ça fait du monde.
On ne peut pas avoir le beurre et l' argent du beurre. Même si le mercantilisme a changé le rugby, il en reste quand même quelque chose.
Profitons-en pendant que ça dure et croisons les doigts pour que le secteur sportif du CAB soit au niveau, ça joue gros en ce moment.
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C'est bien ce que je disais, ce sont, en premier, les résultats sportifs du club qui induisent la bonne santé du club, populaire donc médiatique donc financière.
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C'était la minute de nostalgie; arrêtez une larme perle sur ma joue attendrie et rougeaude d'émotion... Les vaisseaux congestionnés du blase piqué par les bonnes cuites d'antan, vont encore morfler et chatouiller ma sensibilité. Comme quand de retour de croisade, on se pelait les oignons pour les faire revenir avec un peu de bon vieux pain de campagne, accompagné du bon gros rouge râpeux et traditionnel!
Allez, j'arrête la poésie et les vers solitaires, parce que je ne suis pas assez con centré!
........[.]...>
"Il n'est de vent favorable qu'à celui qui sait où il va."
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Alors que Mourad veut recruter Sheridan, Giteau, Ashley Cooper, Carter, et serait prêt à payer des millions pour faire signer des scientifiques Prix Nobel de la Nasa (voire même Rael) afin de rajeunir Grant Fox et cloner Richie MacCaw, il continue à enchaîner les perles à une vitesse équipo-merdolienne. La dernière en date :
Toulon et Toulouse se battent pour Ivaldi
Publié le jeu 02/12/2010 11:03
Selon Var Matin, Mickael Ivaldi n'est pas certain de rester à Toulon la saison prochaine. Le talonneur, espoir du RCT, est dans le viseur du Stade Toulousain comme la précisé Mourad Boudjellal. Mais le président toulonnais a été très clair : "On veut le garder mais on explosera pas le budget des jeunes".
Dernière modification par Bernard Frédéric (2010-12-02 14:20:35)
"Si je devais faire mon retour, ce ne serait qu’à Brive. Si un mec bourré d’oseille voulait reprendre le club, j’irais en courant ! Pour monter un staff et accompagner l’équipe". Patrick Boutot
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Coupe d'Europe
04/01/2011 - 15:07
Toulon : Silence à Mayol !
Sur son site internet, le RCT a expressément demandé à ses supporters de "respecter les buteurs du Munster lors de la prochaine journée de H Cup le 16 janvier à Mayol", dans le but de "de démontrer à l'Europe entière l'exemplarité du public rouge et noir".
La rencontre est attendue en effet, compte tenu de la lourde défaite encaissée par les Varois en Irlande (18-45) mais aussi en raison de déclarations parues dans la presse. Alors qu'au match aller Doncha O'Callaghan avait parlé de "mercenaires" toulonnais, Mourad Boudjellal lui avait répondu il y a quelques jours, évoquant le Munster comme une "équipe financée actuellement par le FMI."
"Si je devais faire mon retour, ce ne serait qu’à Brive. Si un mec bourré d’oseille voulait reprendre le club, j’irais en courant ! Pour monter un staff et accompagner l’équipe". Patrick Boutot
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