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Duboisset !!!
Gentil garçon au demeurant, dans le genre "par bouger, pas bouger"...
Toujours d' accord avec le chef...
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Oui c'est du copinage, Duboisset est un assistant.
Vive Salviac
Dernière modification par Cherge (2016-05-06 12:14:28)
Milite pour le retour de D.Penaud
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Comment cet assome de ruiz peut accorder l essai à l ubb alors qu il y a un énorme passage à vide.
Ce mec fait connerie sur connerie tous les week end et il continue de sévir en top 14
Mauvaise nouvelle.
Ledévédec sorti rapidement blessure au genou.
Bègles domine les Grenoblois sont malmenés.
Milite pour le retour de D.Penaud
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Bègles 20 Grenoble 14.
Milite pour le retour de D.Penaud
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Un peu de boulot de relecture pour les retraités.
Milite pour le retour de D.Penaud
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Bonjour,
Ce weekend de rugby, s’il a pu susciter l’enthousiasme au travers de quelques matches aboutis et d’actions de classe – quel bonheur de voir un pilier s’échapper balle en main sur près de 35 mètres – a dans le même temps mis en avant les progrès qui restent à accomplir dans ce jeu auquel, si nous sommes tous parfaitement honnêtes, personne ne comprend rien.
Tout d’abord, après avoir regardé UBB – CAB, Aurillac – Mont-de-Marsan, USO – CO, ST – ASMCA et MHRC – RCT, j’ai trouvé que les matches les plus alléchants furent la demi-finale de Pro D2, disputée par deux équipes dont les budgets respectifs prêteraient à sourire au regard de leur performance cette saison ; et MHRC – RCT, qui avait pour particularité, si je ne me trompe, de compter sur le terrain au moment du coup d’envoi moins de Français qu’une main ne compte de doigts. A l’heure où les candidats à la présidence de la FFR battent la campagne pour glaner un maximum de suffrages dans un but – serait-on capable d’en douter – purement altruiste et aucunement personnel qui consiste à vouloir faire évoluer aussi bien le rugby professionnel que celui de nos petites têtes blondes dans le bon sens, la question devrait peut-être se poser de savoir comment une division par définition inférieure peut régulièrement offrir un plus beau spectacle que l’élite du rugby hexagonal, et pourquoi si peu de Français semblent à même de se faire une place parmi les écuries les plus performantes, et ce particulièrement aux postes clés.
Par ailleurs, la professionnalisation du rugby, initiée voilà plus de vingt ans, reflète dans une certaine mesure un mal bien français, à savoir qu’elle semble refuser l’idée de s’achever. Ne prétendant en aucun cas être un spécialiste de la discipline, je ne saurais juger avec sagacité la performance d’un arbitre dans le détail, mais la décision de l’homme en rose d’UBB – CAB d’accorder cyniquement le premier essai après avoir réclamé le visionnage du départ de l’action où le joueur briviste est clairement ceinturé alors qu’aucun de ses pieds ne touche le sol fut à la limite de l’ubuesque. Un peu plus tard, l’arbitre de champ et son compère préposé à la touche, trop lents pour être proches de l’action, s’en sont remis aux protestations du public pour signaler un en-avant qui était tout sauf évident. Laurent Cardona, quant à lui, à trois reprises durant le match USO – CO se retrouva percuté par un joueur. Si une telle situation, par définition accidentelle, peut se produire occasionnellement, lorsqu’elle se répète au cours d’un même match permet un questionnement quant aux capacités de l’arbitre à lire le jeu, et à ses aptitudes physiques à se déplacer dans le bon tempo : dans le soi-disant meilleur championnat du monde, n’est-on pas en droit d’attendre d’un arbitre, tel un joueur, qu’il soit attaquant ou défenseur, qu’il maîtrise l’art du placement, et ce afin de ne pas perturber le bon déroulement du jeu ? En bref, la professionnalisation des arbitres, à une heure où les enjeux économiques se conjuguent aux enjeux sportifs me paraîtrait de bon ton.
Enfin, alors que nous apprîmes récemment que Canal+ avait « fait honneur au Top 14 » en acceptant de débourser 97 millions d’euro par an pour le diffuser, la chaîne cryptée devrait jouer de cohérence et relever la barre aussi haut quant à ceux auxquels elle accorde l’honneur de s’exprimer au micro. De Pierre Berbizier, soporifique à faire s’endormir tout Rio en plein carnaval, à Thomas Lombard, qui ne rate jamais une occasion de digresser vers un prosélytisme en faveur d’un rugby métropolitain, et qui abuse de néologismes techniques pour mieux justifier son statut ont mis à l’épreuve mes conduits auditifs durant de bien trop longues minutes. Mais ceux-là n’ont pas développé autant de mauvaise foi que le phénomène à qui revint la tâche de commenter UBB – CAB : non content d’être accoutré tel un paysan albanais revêtant un costume pour la première fois de sa vie en vue de se rendre au mariage de sa fille, il prit un malin plaisir à amplifier les carences du CAB et à minimiser les fautes de l’UBB au point d'en devenir irritant. Les commentateurs ayant, dans une logique d’ouverture du rugby à de nouveaux publics, un rôle pédagogique à jouer au profit des néophytes, l’expression de vieilles rancoeurs par micros interposés est d’un mauvais goût absolu – d'autant plus qu'elle ne laisse guère de place à la riposte – et Canal + serait bien inspirée de cesser d’accorder du temps de parole à ces mâchoires anguleuses, qui ne sont pas sans rappeler le culturisme sauvage et stéroïdé des années 80.
Dernière modification par Londonien (2016-06-02 00:05:10)
"Depuis Adam se laissant enlever une côte, jusqu'à Napoléon attendant Grouchy, toutes les grandes affaires qui ont raté étaient basées sur la confiance. Faire confiance aux honnêtes gens est le seul vrai risque des professions aventureuses." (Le cave se rebiffe - 1961)
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La vache...bien tourné
J'aime bien le coup des mâchoires anguleuses...
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Un plaisir a lire. Je n'aurais jamais cette plume (enfin cette touche ^_^).
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oui et surtout très juste ce qui est dit par londonien.
alors j'ai posté la mm chose sur la partie PROD2 mais je le remets ici du coup car cela est d'actualité,
cela plusieurs fois que je me pose la question sur ce forum, et je lis depuis qq semaines pas mal d'articles en ce sens,
je me demande si le "vrai" rugby français au final ne se retrouve pas ou ne vas pas se retrouver en PRDO2.
le vrai public va très rapidement s'identifier davantage à ce qui se passe en PROD2 qu'en TOP14 ou cela ne ressemble à rien...
et bravo Aurillac!
http://www.dailymotion.com/video/x4dd27 … 2016_sport
Dernière modification par Arthuras (2016-06-01 08:42:37)
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Elle a plus de qualité.
Milite pour le retour de D.Penaud
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Vrai rugby? Parce qui yaurait un faux?
Ouais, c'est comme les supporters vs les spectateurs.
Ou les bons chasseurs vs les mauvais chasseurs.
À ce propos, je rappelle que dans le Bouchonnois, ils rentrent parfois broucouilles.
Ou comment risquer de relancer deux débats récurrents du vrairhum.
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Vrai rugby? Parce qui yaurait un faux? Vaste débat.....
La prod2 a autant de défauts que le top. Autant ou presque d'étrangers.
Peut-être moins de pression?
oui je pense. mais mon "vrai" était entre guillemets!
je trouve qu'il y a + d'authenticité en PROD2, autant voir + de jeu. quasiment pas d'impasses.
à mon avis quand bcp moins d'étrangers, même si il faudrait limiter ce nombre.
perso je ne reconnais plus grand chose dans ce top14. ça m'emmerde.
entre les impasses entre gros clubs, les cinémas des présidents qui pleurnichent pendant les matchs internationaux, les clubs qui alignent 15 étrangers sur la feuille, les 6 connus ou presque d'entrée,
depuis que l'on est estampillé "pompe à fric" officielle pour tous les joueurs internationaux des 4 coins du monde, les excès que l'on constate en viennent à m'écœurer.
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C'est aussi valable pour tous les autres sports ....mais enfin l'élite c'est quand même autre chose niveau jeu et intensité .
"Si je n'avais pas eu mon nez, je l'aurais pris en pleine gueule" Walter Spanghero .
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...et surtout visibilité, ça monopolise quasiment les médias.
Sinon, on serait quasiment mieux en D2, à rêver d' accession qu'en top14, à ne rêver de rien....
ET ça, j' avoue que ça me laisse perplexe.
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...et surtout visibilité, ça monopolise quasiment les médias.
Sinon, on serait quasiment mieux en D2, à rêver d' accession qu'en top14, à ne rêver de rien....
ET ça, j' avoue que ça me laisse perplexe.
En meme temps quand en top 14 on essaye de rever comme cette saison, on nous dit qu'il ne faut surtout pas sinon on va se casser la gueule...
L'ambition à la française...
C'est vrai, c'est un peu difficile ne ce moment ou visiblement il ne faut pas avoir d' ambition, juste assez pour rester, c'est pas "top"...Bon, on voit du beau rugby mais quand un gros arrive il faut qu'on prie pour qu'il fasse l' impasse, ça nuit...:(
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letarmo a écrit :...et surtout visibilité, ça monopolise quasiment les médias.
Sinon, on serait quasiment mieux en D2, à rêver d' accession qu'en top14, à ne rêver de rien....
ET ça, j' avoue que ça me laisse perplexe..../, on nous dit qu'il ne faut surtout pas sinon on va se casser la gueule...
L'ambition à la française...
Qui est "on"?
"on" est un c..
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De retour ici (Bonjour à tous !), je me permets d'intervenir sur ce thème d'un certain vague à l'âme qui pourrait saisir les clubs de Top 14 (et leurs supporters ) sans grande crainte pour leur maintien, ni véritable espoir de finir dans le wagon des phases finales. Cela comparé à l'espoir qui animerait les clubs de Pro D2.
Le Stade Montois est parvenu plusieurs fois dans le carré des finalistes de Pro D2 et a réussi deux fois à monter en Top 14 grâce à ce système empoisonné . Empoisonné car , sauf à posséder des moyens bien plus importants , la gamelle est assurée pour ce second promu ( je bénis la déviation du ballon de Saubusse lors sa tentative de transformation d'essai lors du match contre le SUA !) . Si nous avions pris la place d'Agen, c'eut été encore un chemin de croix déprimant .
Les bayonnais souffriront aussi s'ils passent et si c'est le SACA, une bonne moitié des clubs de Top 14 sabrera le champagne sûrs de s'épargner des angoisses l'année prochaine .
Donc , l'espoir de monter pour des clubs de notre taille économique est un mirage qui peut se transformer en cauchemar . Il me semble que le C.A.B se trouve à la limite supérieure pour accéder au Top 14 et espérer , si tout va bien , se maintenir sans trop trembler . Ni trop espérer . Une figuration plus ou moins intelligente en quelque sorte mais qui peut suffire ( avec quelques matchs brillants de temps en temps ) à la majorité du public corrézien.
Moi, je rêve d'une refonte de cette situation qui laisserait une petite douzaine de "gros" entre eux et regrouperait une vingtaine de clubs en-dessous avec un vrai championnat plus équilibré se terminant par des phases finales pour un véritable titre de champion de France .
Dernière modification par Bourdon (2016-06-02 08:23:37)
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Moi je rêve d' une limitation de la masse salariale, parce que c'est ça et rien d' autre qui a créé les 4 ou 5 monstres du championnat, un crédit illimité.
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Comme toi Béria, à cette nuance qu'une limitation de la masse aurait l' avantage de redistribuer un peu de blé sur plus de clubs, un truc genre budget maxi pas plus que deux fois le budget mini.
Histoire de laisser au talent sportif des staffs la possibilité de s' exprimer en limitant la distorsion de concurrence...
Mais bien sûr c'est hors système actuel, tenu par des Mourad ou des White ;(
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Mais Beria, pour la Fédérale 1, c'est déjà le cas . Seuls les clubs présentant des garanties financières pour l'étage au-dessus sont autorisés à prétendre à la montée . Nevers , avec des moyens supérieurs à plusieurs clubs de Pro D2 , essaie depuis quelques saisons de monter sans y arriver tandis que Tyrosse , après avoir bataillé dans cet espoir depuis longtemps (et manqué de peu d'y arriver voici trois ou quatre ans contre l'A.S.B ) , se retrouve dans une situation sans espoir qui va voir se club s'étioler.
Très agaçant également , le pillage sans véritable retour sur investissement . Exemple chez nous que l'on doit retrouver partout : nous avions un jeune centre junior , Tauzin, international -20 qui part cette année à Toulouse et qui , à l'instar de Castaignéde , ne portera jamais le maillot de l'équipe première du Stade Montois. Entendons-nous bien , je comprends parfaitement qu'un jeune prometteur aille jouer au plus haut niveau . Mais pourquoi si tôt ? Pour garnir le banc des espoirs du Stade Toulousain ? Pourquoi ne pas l'enrôler dans un an ou deux ? Le ST n'est pas en manque de centres à ce point là ?
Dernière modification par Bourdon (2016-06-02 08:50:18)
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"le pillage sans véritable retour sur investissement ."
A mon avis également un des maux majeurs affectant le rugby pro français. Tant que la formation ne sera pas rémunérée à un niveau décent permettant aux "pas gros" clubs, soit de garder leurs jeunes, soit d'en retirer un bénéfice substantiel, il y aura une segmentation quasiment étanche entre les clubs "riches" et les "pas riches" (le premier qui me parle de lutte des classes s'en prend une). Et un des effets collatéraux non négligeable est la quasi obligation pour les clubs plus "modestes" de garnir leurs effectifs avec des joueurs étrangers pour pallier les départs de leurs meilleurs jeunes; et pas forcément du Springbok ou du Black, mais des seconds voire troisièmes couteaux intrinsèquement moins chers qu'un JIFF de niveau équivalent.
Les glaçons? Des petits cubes d'eau gelée.
On sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher.
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Là vous m' étonnez !
Est-ce que par hasard les instances sportives seraient sous l' influence de gros clubs qui veulent assurer du retour sur investissement et se garder tous les meilleurs à moindre prix ?
Impossible, ça...
A moins que le poisson pourrisse par la tête, à grands coups de gueuletons et de petits avantages entre amis ?
Inconcevable...;(
Parce qu'il n'est pas en notre pouvoir (ou notre vouloir ?), celui de nos dirigeants et d' autres de faire changer les choses, non ?
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Les jeunes prometteurs ont davantage de chance de se faire remarquer que dans des clubs moins huppés, qui luttent journée après journée pour le maintien. En effet, dans le premier cas, un certain nombre de rencontres "faciles" leur permet cette audace, pas nous. Le remplacement des internationaux en est une autre occasion.
"Les batailles de la vie ne sont pas gagnées par les plus forts, ni par les plus rapides, mais par ceux qui n'abandonnent jamais"
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