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Abonné Peybere. Je n’étais pas là pour Angoulême et je n’irai pas contre les montoise : la mort dans l’âme. Mais comme beaucoup, on va de déception en déception. Une direction qui manage en faisant des erreurs de débutant, un staff qui ne se remet pas en question et des joueurs comme des poulets sans tête. C’est trop.
Rugby - Le président du CA Brive Thierry Blandinières garde son staff identique et appelle à se mettre "en mode combat"
Alors que durant le week-end, le président a consulté pour voir comment réagir après les trois défaites d'affilées du CA Brive, Thierry Blandinières a finalement décidé de maintenir le staff comme il l'a été pensé en début de saison. Il s'en explique.
Autour du Stadium, ça gronde. Alors qu'une pétition a été lancée la semaine dernière et a recueilli 1735 signatures, et que le club a accumulé sa troisième défaite de rang, le président du CA Brive Thierry Blandinières a pris la parole pour justifier sa décision forte. Celle...du statu-quo en conservant l'intégralité de son staff. "On a passé un gros week-end avec les équipes, avec la direction, avec les managers pour se poser les bonnes questions et comprendre pourquoi on avait perdu ces trois matchs, résume le président briviste. "Surtout que, finalement, on sortait d'un premier bloc plutôt positif. Même s'il y avait eu cette lourde défaite à Biarritz, sur le reste, c'était quand même plutôt bien avec des gros matchs contre Oyonnax, par exemple, où en deuxième mi-temps, on a marqué plein d'essais, donc on franchissait la ligne. Et après, je ne sais pas ce qui s'est passé sur ce match à Agen...une certaine démission collective que je Alors ce week-end, le président Blandinières a décidé de faire que tout le monde "se parle." "Il faut qu'on se parle parce qu'on ne peut pas prendre des décisions à l'emporte-pièce. Changer les managers, virer les gens, ça n'a pas beaucoup de sens pour moi. Ce que j'essaie de faire, c'est construire un club dans la durée. C'est une grande famille, c'est une entreprise. Avant de prendre des décisions, il faut se parler. Donc, on a beaucoup parlé ce week-end. J'étais très présent. Et là aussi, je passe aussi un message pour ceux qui pourraient s'inquiéter. Je suis à la manœuvre, il y a un pilote dans l'avion. Mon engagement est total." Pour lui, ce week-end a permis en quelque sorte de crever l'abcès. "Entre les entraîneurs, entre les joueurs, les leaders, de comprendre ce qui ne marchait pas. Et je pense qu'on a compris certaines choses. Et c'est pour ça qu'on s'est dit, maintenant, si on s'est tous compris et qu'on est alignés, alors on repart en mode combat."
Le retour à du jeu direct mais Broncan ne revient pas sur le terrain
Parmi les interrogations, celle du jeu, que certains n'ont pas vu grandement évoluer. Pour le dirigeant, il faut "revenir sur un jeu direct, qui était la force de Brive. Des ballons portés, des touches. Et ensuite, jouer derrière. Moi, je ne suis pas pour ce qu'on appelle un jeu, comme l'a dit David, pétillant. Ça n'a pas beaucoup de sens. Mais je pense qu'on est aligné avec David. On s'est expliqué. Moi, je veux un jeu bien léché. Je veux du rugby propre. Comme Bordeaux a évolué, par exemple, récemment."
Mais alors cela passe-t-il par un changement de staff ? Non répond Thierry Blandinières. "Pour un président, c'est la solution de facilité, de virer tel ou tel. Et du coup, en fait, ce n'est pas vrai car finalement, qu'est-ce qui se passe après ? Le nouvel entraîneur arrive, il doit s'installer....Chaque entraîneur a ses qualités et ses défauts. Il faut les consolider. Il faut les compléter." La solution, au delà de faire venir quelqu'un de l'extérieur aurait été de faire revenir Pierre-Henry Broncan sur le banc, scénario un temps envisagé. Mais finalement pas retenu par le dirigeant cabiste. "Pierre-Henry est toujours directeur du rugby., je précise. Théoriquement, c'est le patron de David Darricarrère dans l'organigramme. Donc, à un moment donné, comme je leur ai dit, les gars, vous êtes payés. Vous avez un job. Il faut respecter votre'job description'. Donc, vous devez contribuer et collaborer. Je sais que c'est difficile parce que parfois, il y a des relations tendues. Mais à un moment, on ne travaille pas qu'avec ses copains dans la vie. On travaille aussi pour l'entreprise et pour le club. Et donc, à un moment, il faut faire les meilleurs efforts."
Un recadrage des joueurs et un appel du pied aux supporters et partenaires
Un recadrage en quelque sorte que les principaux intéressés apprécieront....mais jusqu'à quand cette position peut-elle tenir ? Le président Thierry Blandinières ne fixe aucune deadline. "Moi, je n'ai pas de deadline. Je crois qu'on est parti en mode combat, on prend chaque bataille, on la gagne et on passe à l'autre. J'ai dit à David, ne vous posez pas de questions. Ne doutez pas. Allez-y. Gagnez des matchs. Gagnez des matchs. Gagnez des matchs. Restez concentrés sur le match de Mont-de-Marsan." Avec plus de communication entre chacun, prévient le président, le club avancera. Et il demande aux supporters de se rassembler derrière la bannière noire et blanche. "Si on a pris cette décision, c'est vraiment parce que on a aligné tout le monde et on leur a demandé, les yeux dans les yeux, de s'engager. Et de se responsabiliser. Il faut leur dire, attendez, vous avez un bon salaire. Vous avez la chance de pouvoir jouer au rugby. Vous ne pouvez pas vous comporter comme des gamins et des enfants gâtés. Vous devez comprendre, par respect pour le public, par respect pour le maillot, que vous devez adhérer à un système et exécuter et travailler sur ce qu'on vous dit. Et pas chacun faire ce qu'il a envie dans son coin. J'appelle vraiment au rassemblement, à l'unité, au niveau des spectateurs, au niveau des partenaires. Je comprends qu'il y ait des divergences, que chacun pense avoir la vérité, ça je comprends. Mais l'essentiel, c'est le bien commun, c'est le CAB. Il faut que tout le monde se retrouve derrière le club. Et il ne faut pas se tromper de combat. Le combat, il n'est pas entre brivistes. Le combat, il est face aux autres villes de France de rugby."
Le premier moment de vérité sera ce vendredi, 19h30 contre Mont-de-Marsan.
la montagne :
Qu’il semble bien loin le premier bloc de la saison, durant lequel le CAB avait inscrit 20 points sur 30 possibles en six journées. Depuis ? Brive est au pain sec et à l’eau. Sur les trois dernières rencontres, le CAB n’a rien engrangé et a dégringolé de la troisième à la huitième place au classement.
Entre manque d’envie, comme à Agen, stérilité offensive comme contre Soyaux, indiscipline, conquête en panne et, encore une fois, incapacité à scorer sur ses (rares) temps forts à Provence, Brive vient d’enchaîner trois matches à zéro point.
La traditionnelle crise existentielle du CAB est arrivée plus tôt que prévue. Trop tôt, aux yeux des « noir et blanc en colère », une poignée de supporters, dont la pétition lancée pour « rendre au CA Brive son identité, son âme et sa dignité », avait recueilli ce samedi plus de 1.600 signatures.
Pour l’instant, rien ne tourne en faveur de Brive. « Aujourd’hui, notre équipe n’est pas respectée, parce qu’elle ne gagne pas depuis trois matches », pose le manager qui sent aussi que les coups de sifflet viennent confirmer que Brive n’est plus qu’une équipe ordinaire de Pro D2, à l’exception, évidemment, de son budget.Brive arbitré comme un petit ?
« La frustration, elle ne vient pas du fait que l’on siffle nos fautes. Elles y sont. À Provence, il y a un plaquage sur Stuart, épaule-tête, qui n’est pas revu à la vidéo. Contre Soyaux, on a quatre situations comme celle de Sasha [Gué] aujourd’hui qui ne sont pas revues. On a aussi la frustration de se dire, ils sont tous contre nous », avance Darricarrère qui note aussi que « l’on n’a pas eu une pénalité à tenter en seconde période ».Ça, ce n’est pas du fait de l’arbitrage, mais plutôt de l’incapacité ou de la volonté de ses joueurs d’appliquer le plan de jeu qui avait été établi dans la semaine. Jouer dans l’axe, avec les gros, et n’écarter les ballons qu’avec parcimonie, que sur les bons coups.
L’autre hypothèse, c’est que certains (plusieurs) joueurs n’adhèrent pas ou plus au discours de leur manager dans un vestiaire qui semble scindé en deux, entre les pros Darricarrère et les nostalgiques de Pierre-Henry Broncan, sachant que les deux hommes, arrivés en amis à Brive, ne se parlent quasiment plus pour des raisons extra-sportives.
David Darricarrère semble vouloir croire qu’il a encore le vestiaire avec lui. À la crise tout court, il préfère parler d’une crise de croissance. « On a beaucoup de nouveaux joueurs à des postes clés. Il faut qu’ils se mettent dans cet environnement de la Pro D2. Tous les week-ends, on rencontre des équipes qui veulent atomiser le CAB. »Des décisions attendues de la direction
Ce sera le cas pas plus tard que vendredi, où le CAB, devant le gratin de gros partenaires débarquant à chaque week-end de Foire du livre, recevra une équipe de Mont-de-Marsan quinzième et donc en quête d’un exploit. Auquel elle peut légitimement rêver vu le néant de rugby proposé par le CAB ces derniers temps.« Il y aura beaucoup de pression. Il faudra rester hermétique à tout ça. Se mettre dans une bulle. C’est ce qu’il faut faire. Utilisons cette frustration et cette colère pour faire enfin un bon match. On ne va pas lâcher. On va continuer à être résilient. Il faut avoir cette qualité de résilience pour enfin se payer et faire un bon match pour avoir une victoire. »
D’ici là, les dirigeants auront peut-être mis les pieds dans le plat. Plusieurs réunions doivent avoir lieu ce week-end afin de décider des leviers à actionner pour sortir de cette spirale infernale. David Darricarrère aura-t-il encore la confiance des têtes pensantes du club ? Pierre-Henry Broncan, basculé directeur du rugby durant l’été, peut-il reprendre les clés du camion ? Selon nos informations, tous les scénarios sont sur la table.
Merci
Victoire des espoirs à Rouen 25 à 11.
https://www.rugbyrama.fr/2025/10/22/inf … 007765.php
On ne prête qu’aux riches.
Ce jour victoire de nos espoirs : La Rochelle – Brive : 21-32
Un grand merci
+1
Et si les étoiles pouvaient s aligner se séparer de sidobre et/ou verdu pour une recrue jiff
Et Kiteau déception XXL
Tu as dit quoi !!?
Info BRN : pour pallier la non venue d’Irne HERBST suite grave blessure à la cheville, le CABC a jeté son dévolu sur Dino Lamb (ont Italien) en provenance des Harlequins.
Fin de saison aussi pour Cros
Autre coup dur pour le FC Grenoble en ce mois d’avril : la fin de saison prématurée de Geoffrey Cros. L’ailier de 28 ans, blessé sur la dernière action de la 1re période du derby à Valence/Romans (22-26, 10 avril), est à l’infirmerie depuis.
Sa blessure à l’épaule, contrairement à Sirgel, ne nécessite pas d’opération ; mais le Pyrénéen ne sera pas rétabli d’ici le mois de juin. Une triste nouvelle pour Cros, futur Briviste et qui ne pourra plus remettre le maillot rouge et bleu.
Source Le dauphiné du 29/04/25