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C'est rare des joueurs comme ça dans le rugby actuel.
Je sais pas si Godignon s'était renseigné sur la mentalité d'Iribaren avant de vouloir le recruter, mais c'est le type de joueur qui colle parfaitement avec l'état d'esprit du CAB actuel.
Même chose aussi pour Ugalde soit dit en passant.
Il semblerait bien que le staff vise ce type de joueurs dans leur recrutement : des revanchards, avec une vision du rugby un peu à l'ancienne, loin des strass et paillettes.
Ou alors ce n'est pas vraiment volontaire mais c'est le seul type de joueur qui puisse être intéressé par l'aventure briviste....
En tout cas Iribaren allume pas mal ses anciens coéquipiers de Montpellier et notamment les cadres.
Je pense qu'il aura sûrement droit à un accueil particulier pour le match retour à l'Altrad Stadium.
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LE DEMI DE MÊLÉE DE BRIVE PARLE, AVEC UNE FRANCHISE RARE, DE SA VIE DE JOUEUR ET DE SA VISION DU RUGBY PRO.
BRIVE - Il est d'un naturel désarmant. Le demi de mêlée Teddy Iribaren parle de sa vie de rugbyman pro sans filtre, d'un ton calme, jamais agressif, encore moins aigri. Avec une franchise et un ton rare. Un personnage atypique de vingt-cinq ans, qui semble avoir trouvé son bonheur à Brive, 6e du Top 14, où il est arrivé cette saison.
« Comment percevez-vous la suite de la saison pour Brive ?
Dès que l'on aura acquis le maintien, on sera libérés. On essaiera d'envoyer du jeu, d'avoir des résultats, de finir le plus haut possible au classement.
Est-ce dur d'avoir juste l'ambition de se maintenir ?
Quand tu comprends la galère que les mecs ont connue la saison dernière, se rentrer dedans toute la semaine pour se maintenir sur le dernier match, c'est dur. Encore que c'est moins serré cette saison. Peut-être qu'on aura ce maintien plus rapidement. Et qu'on verra un autre visage de Brive. Sans pression, ça peut être bien.
Arnaud Mignardi parle du CA Brive comme d'une « équipe où l'on s'aime et l'on passe beaucoup de temps ensemble ». C'est le secret de votre intégration éclair ?
Tout va bien, on rigole, on se régale, on se retrouve souvent après les entraînements. Un peu comme une équipe amateur. On éprouve du plaisir à jouer ensemble (Il marque une pause.) Et puis, c'est bien... Parce que c'est rare, aujourd'hui, en Top 14.
Vous dites cela par rapport à ce que vous avez connu à Montpellier (2014-2015) ?
Ouais, je me dis que le rugby n'est pas encore mort.
Parce que vous jouez pour ce rugby-là, un peu à l'ancienne ?
Je ne vais pas te dire : "Je joue pour ça !" Je prends de l'argent. Aujourd'hui, c'est le rugby qui me change. C'est le rugby pro qui me fait penser à l'oseille. Après les aventures qui me sont arrivées, comme à Montpellier, où tu croises des gens un peu individualistes, tu te dis : "Je vais essayer de prendre mes ronds et de faire ma carrière."
Et le plaisir vient en bonus ?
Après, tu rebascules vite. Ici, à Brive, il n'y a pas de disparité. À Montpellier, certains prenaient dix fois mon salaire. Il y avait des jalousies, les mecs allaient voir le président pour lui dire : "Lui, il prend ça, moi je ne joue plus, je veux prendre ça..." Des trucs hallucinants. Ils existent dans le monde du travail, je ne suis pas naïf, mais c'est l'argent qui fait ça. Je trouve que c'est emmerdant. Après, je ne vais pas baratiner, l'argent est là, et je suis très content qu'il y soit.
Vous avez quoi à côté du rugby ?
Un BTS management des unités commerciales. Le BTS de tous les rugbymen. Enfin pour ceux qui l’ont eu... Et puis, j’ai des idées. Pas concrètes. C’est déjà pas mal. (Il sourit.) Je repousse l’échéance tous les ans, mais il faudrait que je fasse des formations par le biais de Provale (syndicat des joueurs).Mais je suis fatigué.
Qu'est-ce qui vous motive dans le fait d'évoluer dans le rugby pro ?
J'ai envie de voir jusqu'où je peux arriver. Et puis, j'y joue depuis que j'ai quatre ans. Je ne suis pas devenu avare en deux ans.
”C’est le rugby pro. Il n’y a pas trop de fraternité. Tout le monde se dédouane des problèmes, les rejette sur l’autre. (...) Et si on en arrive à cette extrémité-là, c’est à cause de l’argent”
D'ailleurs, vous avez commencé par le rugby à XIII ?
C'est ça, à Gratentour (Haute-Garonne), entre quatre et six ans. Mes plus belles années. J'étais à l'apogée de mon art. Je me faisais défoncer. Ensuite, j'ai été formé à Balma, puis Toulouse en cadets jusqu'en Espoirs. Après, je suis parti à Tarbes pour trois ans (2011-2014), et un an à Montpellier avant d'arriver ici. Je fais le mercenaire. Pourtant, je n'aime pas trop changer de club.
Vous aspirez à la stabilité ?
J'y aspire, mais cela ne veut pas dire que j'y suis.
Votre franchise vous joue-t-elle parfois des tours dans le vestiaire ?
J'essaye de faire attention à la manière dont je dis les choses. Mais je ne vais pas te dire les mêmes banalités que tout le monde, balancer les même phrases que Fulgence Ouedraogo (troisième-ligne de Montpellier) dans les journaux. Toujours pareil. Bridé par le discours des entraîneurs, peur de déplaire. Les gars bossent leur image. Peut-être qu'ils ont raison ? Moi, je ne suis pas fait pour faire des photos.
Vous parliez de la même manière au MHR ?
J’étais un peu en retrait. Je n’avais pas de légitimité dans le groupe, je n’étais pas là pour faire changer les choses. Quand il y a des joueurs comme Paillaugue, Trinh- Duc, Ouedraogo, au club depuis dix ans, je ne vais pas leur expliquer ma vision du rugby et ce qu’il faudrait qu’ils changent pour que cela se passe mieux. J’ai pu leur en faire part, sans animosité, mais je n’avais pas de poids, donc ça ne servait à rien de batailler. C’était des bons mecs, mais c’était aussi un peu chacun pour sa peau. C’est ce qui est le plusdécevant.Mais c’est comme ça dans 80%des clubs. C’est le rugby pro. Il n’y a pas trop de fraternité. Tout le monde se dédouane des problèmes, les rejette sur l’autre. On le voit avec les coaches qui se font de plus en plus virer. Comme au foot. Et si on en arrive à cette extrémité-là, c’estàcausedel’argent.
Comment pensez-vous que votre analyse sera perçue ?
Que les gens soient au courant ou pas, cela ne changera rien. Tout le monde défend son bifteck. Et c'est légitime. Mais ça prime avant l'humain et ça me fait chier. Ce qui me rassure, c'est que l'argent n'achète pas encore tout. C'est un sport qui garde des valeurs : si tu ne crées pas un groupe, tu es mort.
C’estl’histoiredeBrivecettesaison?
C'est surtout le fait d'être dans un "petit club" où tu joues le maintien, tu es obligé de créer quelque chose. Je ne vais pas dire que l'on est un groupe meilleur que les autres, mais on a beaucoup de mecs qui ont connu des échecs ailleurs. Quand tu joues le maintien, tu te dis : autant passer des moments agréables tant que tu es en Top 14.
À Brive, vous avez retrouvé certaines bases qui vous font aimer ce sport ?
C'est ça. Mais qui me dit que l'argent ne me fera pas partir ailleurs ? Tu as beau avoir les pieds sur terre, il faut penser à soi, à son avenir. Il faut être carriériste pour réussir. Après, pour me faire décrocher d'un club comme ça, il me faudra un peu plus. Je regarde surtout ma qualité de vie personnelle. Ici, c'est petit, tu bouffes bien. C'est le paradis. »
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LE DEMI DE MÊLÉE DE BRIVE PARLE, AVEC UNE FRANCHISE RARE, DE SA VIE DE JOUEUR ET DE SA VISION DU RUGBY PRO.
BRIVE - Il est d'un naturel désarmant. Le demi de mêlée Teddy Iribaren parle de sa vie de rugbyman pro sans filtre, d'un ton calme, jamais agressif, encore moins aigri. Avec une franchise et un ton rare. Un personnage atypique de vingt-cinq ans, qui semble avoir trouvé son bonheur à Brive, 6e du Top 14, où il est arrivé cette saison.
« Comment percevez-vous la suite de la saison pour Brive ?Dès que l'on aura acquis le maintien, on sera libérés. On essaiera d'envoyer du jeu, d'avoir des résultats, de finir le plus haut possible au classement.
Est-ce dur d'avoir juste l'ambition de se maintenir ?Quand tu comprends la galère que les mecs ont connue la saison dernière, se rentrer dedans toute la semaine pour se maintenir sur le dernier match, c'est dur. Encore que c'est moins serré cette saison. Peut-être qu'on aura ce maintien plus rapidement. Et qu'on verra un autre visage de Brive. Sans pression, ça peut être bien.
Arnaud Mignardi parle du CA Brive comme d'une « équipe où l'on s'aime et l'on passe beaucoup de temps ensemble ». C'est le secret de votre intégration éclair ?Tout va bien, on rigole, on se régale, on se retrouve souvent après les entraînements. Un peu comme une équipe amateur. On éprouve du plaisir à jouer ensemble (Il marque une pause.) Et puis, c'est bien... Parce que c'est rare, aujourd'hui, en Top 14.
Vous dites cela par rapport à ce que vous avez connu à Montpellier (2014-2015) ?Ouais, je me dis que le rugby n'est pas encore mort.
Parce que vous jouez pour ce rugby-là, un peu à l'ancienne ?Je ne vais pas te dire : "Je joue pour ça !" Je prends de l'argent. Aujourd'hui, c'est le rugby qui me change. C'est le rugby pro qui me fait penser à l'oseille. Après les aventures qui me sont arrivées, comme à Montpellier, où tu croises des gens un peu individualistes, tu te dis : "Je vais essayer de prendre mes ronds et de faire ma carrière."
Et le plaisir vient en bonus ?Après, tu rebascules vite. Ici, à Brive, il n'y a pas de disparité. À Montpellier, certains prenaient dix fois mon salaire. Il y avait des jalousies, les mecs allaient voir le président pour lui dire : "Lui, il prend ça, moi je ne joue plus, je veux prendre ça..." Des trucs hallucinants. Ils existent dans le monde du travail, je ne suis pas naïf, mais c'est l'argent qui fait ça. Je trouve que c'est emmerdant. Après, je ne vais pas baratiner, l'argent est là, et je suis très content qu'il y soit.
Vous avez quoi à côté du rugby ?Un BTS management des unités commerciales. Le BTS de tous les rugbymen. Enfin pour ceux qui l’ont eu... Et puis, j’ai des idées. Pas concrètes. C’est déjà pas mal. (Il sourit.) Je repousse l’échéance tous les ans, mais il faudrait que je fasse des formations par le biais de Provale (syndicat des joueurs).Mais je suis fatigué.
Qu'est-ce qui vous motive dans le fait d'évoluer dans le rugby pro ?
J'ai envie de voir jusqu'où je peux arriver. Et puis, j'y joue depuis que j'ai quatre ans. Je ne suis pas devenu avare en deux ans.
”C’est le rugby pro. Il n’y a pas trop de fraternité. Tout le monde se dédouane des problèmes, les rejette sur l’autre. (...) Et si on en arrive à cette extrémité-là, c’est à cause de l’argent”D'ailleurs, vous avez commencé par le rugby à XIII ?
C'est ça, à Gratentour (Haute-Garonne), entre quatre et six ans. Mes plus belles années. J'étais à l'apogée de mon art. Je me faisais défoncer. Ensuite, j'ai été formé à Balma, puis Toulouse en cadets jusqu'en Espoirs. Après, je suis parti à Tarbes pour trois ans (2011-2014), et un an à Montpellier avant d'arriver ici. Je fais le mercenaire. Pourtant, je n'aime pas trop changer de club.
Vous aspirez à la stabilité ?J'y aspire, mais cela ne veut pas dire que j'y suis.
Votre franchise vous joue-t-elle parfois des tours dans le vestiaire ?J'essaye de faire attention à la manière dont je dis les choses. Mais je ne vais pas te dire les mêmes banalités que tout le monde, balancer les même phrases que Fulgence Ouedraogo (troisième-ligne de Montpellier) dans les journaux. Toujours pareil. Bridé par le discours des entraîneurs, peur de déplaire. Les gars bossent leur image. Peut-être qu'ils ont raison ? Moi, je ne suis pas fait pour faire des photos.
Vous parliez de la même manière au MHR ?J’étais un peu en retrait. Je n’avais pas de légitimité dans le groupe, je n’étais pas là pour faire changer les choses. Quand il y a des joueurs comme Paillaugue, Trinh- Duc, Ouedraogo, au club depuis dix ans, je ne vais pas leur expliquer ma vision du rugby et ce qu’il faudrait qu’ils changent pour que cela se passe mieux. J’ai pu leur en faire part, sans animosité, mais je n’avais pas de poids, donc ça ne servait à rien de batailler. C’était des bons mecs, mais c’était aussi un peu chacun pour sa peau. C’est ce qui est le plusdécevant.Mais c’est comme ça dans 80%des clubs. C’est le rugby pro. Il n’y a pas trop de fraternité. Tout le monde se dédouane des problèmes, les rejette sur l’autre. On le voit avec les coaches qui se font de plus en plus virer. Comme au foot. Et si on en arrive à cette extrémité-là, c’estàcausedel’argent.
Comment pensez-vous que votre analyse sera perçue ?Que les gens soient au courant ou pas, cela ne changera rien. Tout le monde défend son bifteck. Et c'est légitime. Mais ça prime avant l'humain et ça me fait chier. Ce qui me rassure, c'est que l'argent n'achète pas encore tout. C'est un sport qui garde des valeurs : si tu ne crées pas un groupe, tu es mort.
C’estl’histoiredeBrivecettesaison?C'est surtout le fait d'être dans un "petit club" où tu joues le maintien, tu es obligé de créer quelque chose. Je ne vais pas dire que l'on est un groupe meilleur que les autres, mais on a beaucoup de mecs qui ont connu des échecs ailleurs. Quand tu joues le maintien, tu te dis : autant passer des moments agréables tant que tu es en Top 14.
À Brive, vous avez retrouvé certaines bases qui vous font aimer ce sport ?C'est ça. Mais qui me dit que l'argent ne me fera pas partir ailleurs ? Tu as beau avoir les pieds sur terre, il faut penser à soi, à son avenir. Il faut être carriériste pour réussir. Après, pour me faire décrocher d'un club comme ça, il me faudra un peu plus. Je regarde surtout ma qualité de vie personnelle. Ici, c'est petit, tu bouffes bien. C'est le paradis. »
bon dieu son interview est tout simplement jouissive en tant que supporters du CAB...
et franchement il envoie quand même du lourd... ça peut paraître sévère (surtout vers Ouédraogo... mais en fait tout le monde sait qu'il a raison), tout en étant pas dans la méchanceté non plus.
dés sa 1ère interview au club, au stage à Bugeat, son discours et son esprit m'ont marqué et je me suis dit pas la peine de chercher loin, s'il assure sur le pré voici le nouveau chouchou du club pour qq saisons.
c'est une chance assez incroyable de l'avoir accroché.
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et puis franchement le MHR, c'est un peu une équipe de bœufs sud affs... ils ont été d'une tristesse désespérante samedi, une fois que tu maitrises leur défi physique, les gars ont fait que taper des chandelles de merde !!!
tu as beau afficher quintal sur quintal sur la balance ... et qu'est ce qu'il avait à foutre dans cette équipe teddy? rien
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La victoire, c'est la revanche de la puce contre les éléphants.
"Les batailles de la vie ne sont pas gagnées par les plus forts, ni par les plus rapides, mais par ceux qui n'abandonnent jamais"
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Je trouve que, tout en "balançant", il dit des choses très, très vraies sur l'évolution de rugby, tout en ne se mettant pas dans une position de victime ou de sainte-nitouche. Il dit pas qu'il restera à Brive et résistera aux sirènes en espèces sonnantes et trébuchantes, mais il ajoute que l'ambiance du club compte. C'est là où ce qui se passe ici est sympa et on voit bien comment ils ont tous exulté quand Tasi a marqué.... C'est pour ça que je continue à aller au Stadium....
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Ouais, en espérant que le CAB ne soit pas aussi contaminé un jour ou l' autre...on a tellement le sentiment que ce qu'il décrit est vrai qu'on peut se demander comment nos dirigeants pourront éventuellement hausser le niveau sans recruter des gars plus persos, plus marchands (sans parler de stars).
Surtout quand il évoque les écarts de salaires et les marchandages...on peut penser que le CAB a déja connu ça ;(
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Justement c'est à nos dirigeants (guidés par Godignon, Casa et Carbo) de recruter intelligemment et de ne pas tomber dans la mode actuelle qui consiste à aller chercher des "stars" pseudo retraités juste pour attirer les projecteurs sur le club.
Je me souviens que la saison dernière certains râlaient ici dans le topic des transferts de voir une équipe comme Pau, venant de ProD2, recruter des Conrad Smith, Colin Slade ou encore l'écossais Murray ..... ou Oyonnax faire venir Weepu tandis qu'au CAB c'était silence radio et qu'on ne faisait finalement venir en tout fin de saison que des Iribaren, Pointud, Snyman ...
Beaucoup pense que le CAB n'a pas les moyens financiers de faire venir des joueurs de renom, c'est probable....Mais je pense aussi que le staff actuel n'a pas forcément envie de voir débarquer des types qui auront un salaire disproportionné eu égard au reste du groupe et qui tireront la gueule s'ils ne sont pas titulaires.
Il est préférable de conserver une certaine homogénéité dans ce groupe cabiste et que si il doit y avoir des joueurs qui sortent un peu du lot c'est uniquement grâce à ce qu'ils ont pu démontrer sur le terrain (ex : Germain, Koyamaibole depuis 2 saisons, Iribaren, Pointud cette saison) ou par rapport à leur statut dans le vestiaire et de tout ce qu'il sont pu apporter au club (Mélà, Mignardi, Ribes...).
Je pense que le jour où on fera le choix de faire venir un joueur-star ou même plusieurs, on perdra cet état d'esprit malheureusement.
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Exact d ailleur je me souviens d un membre du forum qui disait attention vous allez voir un peu weepu ça va envoyer du lourd ..
Ah oui c est sur une belle affaire celui là. ...
Pas facile de passer de Carter à Lespi...
"Si je devais faire mon retour, ce ne serait qu’à Brive. Si un mec bourré d’oseille voulait reprendre le club, j’irais en courant ! Pour monter un staff et accompagner l’équipe". Patrick Boutot
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La bonne question c'est peut-être de se demander si c'est simple de trouver des joueurs ayant encore le mental et la classe d' Iribaren !
Je pense que c'est quasiment un coup de chance d' avoir capté Teddy. Même en ayant eu le mérite de chercher.
Bien sûr les anciennes stars c'est facile, si on a les sous, mais sans parler d' anciennes stars, les bons joueurs sont toujours approchés, courtisés par d' autres et pas forcément sensibles à priori à ce que peut offrir le CAB.
De plus et surtout si le club reste un peu sous les feux de la rampe, il faudra bien rallonger un peu les salaires si on ne veut pas se faire dépecer façon Oyo !
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Et pendant ce temps-là des gars comme Charles Ollivon et Thibaut Lassalle ont préféré aller à Toulon...
"Si je devais faire mon retour, ce ne serait qu’à Brive. Si un mec bourré d’oseille voulait reprendre le club, j’irais en courant ! Pour monter un staff et accompagner l’équipe". Patrick Boutot
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Et pendant ce temps-là des gars comme Charles Ollivon et Thibaut Lassalle ont préféré aller à Toulon...
Rien que leur choix qui n implique que le pognon montre qu ils n ont pas la bonne mentalité. ...
Surtout à leur âge. ..
C'est facile à dire comme ça, mais si tu peux tripler ton salaire en jouant (enfin, en cirant le banc plutôt) au milieu de stars de ce sport, c'est pas dit que tu restes chez toi. Etre au contact des meilleurs peut aussi faire progresser.
Une carrière c'est court, très court, ça peut s'arrêter à tout moment, faut pas l'oublier.
Selon Big:"ne sait pas lire"sans réflexion""manque d'humilité"égocentrique en mal de reconnaissance""bourricot qui ne comprend rien"idiot"rempli de certitudes"bon petit soldat"fanfaron"pathétique"philosophe d'opérette"à côté de la plaque"petite tête"couillon"fait peur dans sa rigidité cérébrale"un âne" bêle avec le troupeau d'abrutis"enfumé comme un con qui ne comprend rien"et bien sûr"méprisant"
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Ollivon et Lassalle, on s'en fout : nous, on a tiré le gros lot avec Teddy.
Sur le terrain, et manifestement maintenant en dehors.
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On pourra toujours en dire des tonnes sur les transferts, on ne connaitra jamais le fond des choses et les motivations. C'est sûr, quand même, qu'être convoité par un gros club, tous les joueurs en rêvent, et peu y résistent. Partir d'une saison à Oyo pour le soleil de Toulon, même si on joue pas trop, c'est tentant... Et combien de brivistes y résisteraient? Aucun n'est parti l'an passé, mais, si nous avons des résultats et -pire- des sélectionnés, on y aura droit, c'est inévitable. Et si on perd un ou nos entraineurs, ce sera peut-être hémorragique.
"Les batailles de la vie ne sont pas gagnées par les plus forts, ni par les plus rapides, mais par ceux qui n'abandonnent jamais"
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Exact d ailleur je me souviens d un membre du forum qui disait attention vous allez voir un peu weepu ça va envoyer du lourd ..
Ah oui c est sur une belle affaire celui là. ...
Le membre c'est moi je crois
j'avoue je me suis trompé il a beaucoup pris (poids) et perdu dans le jeu .....
De retour dans mon beau pays après 40 ans d'absence
Abonné Tribune Sud Travée R rang A Place 16
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Je trouve que, tout en "balançant", il dit des choses très, très vraies sur l'évolution de rugby, tout en ne se mettant pas dans une position de victime ou de sainte-nitouche. Il dit pas qu'il restera à Brive et résistera aux sirènes en espèces sonnantes et trébuchantes, mais il ajoute que l'ambiance du club compte. C'est là où ce qui se passe ici est sympa et on voit bien comment ils ont tous exulté quand Tasi a marqué.... C'est pour ça que je continue à aller au Stadium....
je trouve aussi il dit des choses vraies
mais quand même il parle presque tout le temps de pognon quand même ........ non ?
De retour dans mon beau pays après 40 ans d'absence
Abonné Tribune Sud Travée R rang A Place 16
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mais quand même il parle presque tout le temps de pognon quand même ........ non ?
C'est sûr, mais les autres n'en parlent jamais, alors on n'est pas habitués.
Néanmoins, peut-être bien que c'est ce qu'ils ont tous derrière la tête, alors qu'ils nous parlent du "projet de jeu" et autres fadaises qu'ils nous sortent quand ils signent à Toulon, au Racing ou pire, à Lyon en ProD2.
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"j'avoue je me suis trompé il a beaucoup pris (poids)"
Finalement t'avais raison Christian: "weepu ça va envoyer du lourd "... sur la balance
Les glaçons? Des petits cubes d'eau gelée.
On sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher.
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Et pendant ce temps-là des gars comme Charles Ollivon et Thibaut Lassalle ont préféré aller à Toulon...
Ca pourrait être une idée pour le CAB d'essayer de recruter des joueurs qui cirent le banc chez les "gros" du Top14 (comme Iribaren au MHR l'an dernier).
Je pense q'il y a un paquet de bons joueurs qui, avec du temps de jeu et de la confiance, pourraient se révéler.
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Bah c'est ce que fait le staff. Mais je pense qu'un gars qui ne joue pas beaucoup a toujours l'espoir de s'imposer, renverser les priorités du club vis-à-vis des habituels titulaire, ou guetter une blessure de ceux-ci. Ce qu'on a vu pendant la dernière coupe du monde. Il faudrait comptabiliser ceux qui ont émergé à cette occasion, et qui sont rentrés dans le rang ensuite, malgré qu'ils se soient très bien comporté. Tous ne sont pas des Jedrasiak...
"Les batailles de la vie ne sont pas gagnées par les plus forts, ni par les plus rapides, mais par ceux qui n'abandonnent jamais"
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Faut dire que Lassalle n'a pas le niveau pour jouer plus haut qu'oyo les seuls matchs qu'il à fait c'était pas terrible
De retour dans mon beau pays après 40 ans d'absence
Abonné Tribune Sud Travée R rang A Place 16
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Faut dire que Lassalle n'a pas le niveau pour jouer plus haut qu'oyo les seuls matchs qu'il à fait c'était pas terrible
Si tu parles des matchs de cette année, à Toulon, où "l'ambiance" doit être très particulière, alors pourquoi pas. Il a quand même été titulaire la moitié du temps!
Par contre si tu parles de ce qu'il a fait à Oyo l'an dernier et l'année d'avant, alors là je ne suis pas d'accord.
==> Le niveau d'oyo de l'an dernier, c'est 6ieme, j'aimerai bien que nous y soyons en fin de saison. C'était un des cadres des avants
==> Lassalle parait être un joueur de "terroir" plus qu'un joueur du "star system". Je ne connais pas les raisons de sa venue à Toulon, mais l'argent et l'ambition doivent y être pour beaucoup (ce que je comprends tout à fait).
==> Si ledé n'était pas revenu, je pense qu'il aurait été une recrue intéressante (pour nous et pour lui) même s'il n'est pas en fin de contrat et que Makautadze quitte Toulon pour le MHR.
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"Je ne connais pas les raisons de sa venue à Toulon, mais l'argent et l'ambition doivent y être pour beaucoup (ce que je comprends tout à fait)."
La météo et la plage aussi
Les glaçons? Des petits cubes d'eau gelée.
On sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher.
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