Alerte Générale par le Gros Robert

cece19 · 2014-10-29 19:09:45

Beria a écrit :

Momo a écrit :
OK, je veux bien, mais quand tu dis "sans eux pas en Top 14', ça semble signifier que c'est grâce à eux qu'on est remontés! En tout cas, c'est comme cela que je l'ai compris!
Bon donc je me suis mal exprimé!
Alors je recommence...
1-La remontée, c'est grâce aux joueurs et staff.
les dirigeants n'étaient pas contre un petit séjour en prod2.
2-Sans eux, plus de Brive dans l'élite du rugby Français,
car plus de sous et personne à l'horizon pour en apporter.
La preuve, ya pas de repreneur!

Vous me faites un peu rire quand vous dites que c'est uniquement les joueurs et le staff qu'on doit la remontée en top14. Vous avez la mémoire qui flanche un peu. Car en début de saison, ce sont les mêmes joueurs et Godignon Casa qui s'en sortaient très bien pour rester en prod2 avec des résultats médiocres. Pour moi, c'est l'arrivée de Carbo qui est le déclencheur à la remontée. Et Carbo, jusqu'à preuve du contraire, s'il est au CAB, c'est parce que les dirigeants l'ont signé. Si les dirigeants avaient tant voulu que ça rester en prod2, pourquoi s'emmerder à payer un entraineur supplémentaire?

La seule chose que je reproche aux dirigeants à la limite c'est cette année où je trouve que le budget aurait dû augmenter vu la saison dernière. Là oui, ils ont sans doute déconné. Et encore, si on regarde sur le long terme, imaginons que le CAB aille un budget de 14 millions cette année, mais qu'il y a quand même descente, la chute est beaucoup plus brutale en devant dégraisser énormément en masse salariale. Là au moins, en cas de descente, la transition est plus souple.

jeanmi · 2014-10-29 19:23:12

Cherge a écrit :

un max en 10 .

Il ne peux pas s'en empêcher.

Momo · 2014-10-29 19:25:35

En cas de descente, la fuite des sponsors serait de toutes façons massive. Sans la remontée, on aurait été, en deuxième année de D2, à 7,5 Millions; De toutes façons, ce n'est pas un calcul de masse salariale, mais d'opportunité présentée aux joueurs de rester en Top 14 qui compte. S'ils veulent partir, même en cours de contrat, ils peuvent le faire à ce moment. Et on en a perdu un sacré paquet à cette occasion: Bélie, Spedding, Luafutu, Cami, et autres. Je ne sais plus si le Kinch et Kakovin étaient déjà partis ou pas.

letarmo · 2014-10-29 22:21:48

Une remarque cece, tu dénatures les propos de Béria. Il n'a pas écrit que c'était UNIQUEMENT grâce aux joueurs et au staff donc ton propos tombe à l' eau. C'est pas bien de gloser sur ce que les gens ne disent pas.
Mais globalement il a raison et, notre mémoire étant aussi bonne que la tienne, ce ne sont certainement pas les dirigeants qui ont "redécouvert" Carbo.
Comme d' hab, ils ont juste suivi sans être à l' initiative, tout comme ils ont suivi en constatnt la

corto · 2014-10-29 22:29:07

En fait, toute cette discussion est symptomatique de l'ambiance autour du CAB: on regarde vers le bas, au lieu de regarder vers le haut. Peut-être que les dirigeants et leur gestion de bons pères de famille y est pour quelque chose, faute d'ambitions clairement déclarées et de moyens mis à disposition. En sport, stagner ou viser les mêmes résultats d'une année à l'autre, c'est mourir...plus ou moins lentement.

Certes, le manque de sponsors et de budgets additionnels à l'intersaison n'a pas permis de recruter pour rester à niveau par rapport à une concurrence accrue.
Mais quand même ! Je trouve que l'on oublie bien vite que notre groupe de joueurs, très performants l'an dernier et qui n'a pas changé dans les grandes lignes, n'est tout simplement plus à la hauteur en ce début de saison. Est-ce parce que Bayonne est bien plus fort ? Idem pour Grenoble ou Lyon (vs. l'USAP, par exemple) ? Pourtant, ils se connaissent et ont eu une préparation non perturbée. Ils savent aussi (enfin j'espère), la chance qu'ils ont de jouer en Top 14 et que leur carrière est courte. Ils manquent de perspectives ? D'ambition au niveau de la direction ? Peut-être mais ils n'en restent pas moins maitres de leur destin. Je crois que ce groupe a largement les qualités pour assurer le maintien.

Il ne faut pas non plus absoudre si vite les entraineurs, qui connaissaient le calendrier ainsi que les qualités et défauts d'une grande partie de leur effectif. On ne me fera pas croire que Jourdain a été recruté pour jouer les premiers rôles d'emblée, ni que Casa ne savait pas le rôle fondamental de Le Dé en touche. Leur gestion de l'effectif est plus que discutable sur cette première phase et on finit en apothéose sur une honteuse défaite à domicile face à des italiens !!
Peuvent-ils ramener ce groupe au même niveau de jeu que l'an dernier ? Question simple mais -la touche et la défense étant à la dérive- fondamentale.

letarmo · 2014-10-29 22:29:20

...en constatant la remontée, qui visiblement ne les enthousiasmait pas.
Après, bah, comme nous le seul regret que tu exprimes c'est un manque d' accroissement du budget.
Mais c'est un reproche de taille quia lourdement pesé sur le recrutement. lequel a consisté à chercher des perles à pas cher...ça a ses limites et on les voit.
Personne n'a enfin dit qu'ils voulaient rester en D2, par contre ils n' ont de toute évidence pas beaucoup investi malgré une remontée suivie d' un maintien honorable, pas convaincu les sponsors, pas trouvé de nouveaux soutiens de taille.
Bref ils ont laissé faire et ont géré le CAB uniquement pour assurer du sérieux dans les comptes sans rien faire qui puisse les créditer d' une volonté de durer en top14.
Pour moi c'est ça qui nous condamne sauf si on manifeste ouvertement qu'on est pas dupes de l' issue de cette politique. Tout le monde se renforce sauf nous.
Que faut-il de plus pour comprendre le danger ?

letarmo · 2014-10-29 22:36:04

...et pour revenir sur ce que dit Corto...bah oui, on dirait bien aussi que le staff mollit mais il y a sans doute un réel désenchantement. Et le recrutement s' avère moins complet que l' année d' avant.
Les départs et les arrivées ont quand même été très largement conditionnés par les questions financières sur 2 ou 3 joueurs-clés !
En fait on a essayé de nous convaincre qu'on pouvait encore avoir d' aussi bons joueurs pour pas plus cher...bah non, la qualité semble moindre, surtout devant, ou alors c'est tout le collectif qui se délite lentement.
En tout cas ça pue.

corto · 2014-10-29 22:50:41

Oui mais désenchantement ou pas, ils savent depuis au moins 6 mois avec qui ils vont travailler.
Contraints par des budgets pas mirobolants, oui, mais que ca ne les empêche pas de reproduire simplement ce qui marchait avec le même groupe (moins Le Dé) ! Donc oui...c'est le collectif qui se délite, c'est évident en défense !
Psychologiquement, on a vraiment sous-estimé la défaite contre l'ASM (c'est balot, c'était mon seul match à Brive cette année): JAMAIS nous ne sommes en capacité de gagner. Je n'ai pas le souvenir d'avoir vécu ce sentiment de résignation au stadium. Même pas de tristesse, juste de l'impuissance. Il n'y avait rien à faire. Ajoutons à cela la baffe contre le RCT. Et la honte historique contre les italiens, ca marque. J'espère que les mecs s'en sont parlé (et pas juste comme on le lit dans la presse), il faut maintenant rebondir.
Il y a une crise de confiance qui ne dit pas son nom. Sans doute des entraineurs envers les dirigeants, peut-être des joueurs envers leur staff technique et certainement des supporters envers le club.

ORTHO · 2014-10-29 23:03:13

cece19 a écrit :

Beria a écrit :
Momo a écrit :
OK, je veux bien, mais quand tu dis "sans eux pas en Top 14', ça semble signifier que c'est grâce à eux qu'on est remontés! En tout cas, c'est comme cela que je l'ai compris!
Bon donc je me suis mal exprimé!
Alors je recommence...
1-La remontée, c'est grâce aux joueurs et staff.
les dirigeants n'étaient pas contre un petit séjour en prod2.
2-Sans eux, plus de Brive dans l'élite du rugby Français,
car plus de sous et personne à l'horizon pour en apporter.
La preuve, ya pas de repreneur!
Vous me faites un peu rire quand vous dites que c'est uniquement les joueurs et le staff qu'on doit la remontée en top14. Vous avez la mémoire qui flanche un peu. Car en début de saison, ce sont les mêmes joueurs et Godignon Casa qui s'en sortaient très bien pour rester en prod2 avec des résultats médiocres. Pour moi, c'est l'arrivée de Carbo qui est le déclencheur à la remontée. Et Carbo, jusqu'à preuve du contraire, s'il est au CAB, c'est parce que les dirigeants l'ont signé. Si les dirigeants avaient tant voulu que ça rester en prod2, pourquoi s'emmerder à payer un entraineur supplémentaire?
La seule chose que je reproche aux dirigeants à la limite c'est cette année où je trouve que le budget aurait dû augmenter vu la saison dernière. Là oui, ils ont sans doute déconné. Et encore, si on regarde sur le long terme, imaginons que le CAB aille un budget de 14 millions cette année, mais qu'il y a quand même descente, la chute est beaucoup plus brutale en devant dégraisser énormément en masse salariale. Là au moins, en cas de descente, la transition est plus souple.

Ben, tu sais... Y a que les employés qui font marcher une boîte, le reste ne sert à rien.

Big · 2014-10-30 00:07:30

corto a écrit :

Oui mais désenchantement ou pas, ils savent depuis au moins 6 mois avec qui ils vont travailler.
Contraints par des budgets pas mirobolants, oui, mais que ca ne les empêche pas de reproduire simplement ce qui marchait avec le même groupe (moins Le Dé) ! Donc oui...c'est le collectif qui se délite, c'est évident en défense !
Psychologiquement, on a vraiment sous-estimé la défaite contre l'ASM (c'est balot, c'était mon seul match à Brive cette année): JAMAIS nous ne sommes en capacité de gagner. Je n'ai pas le souvenir d'avoir vécu ce sentiment de résignation au stadium. Même pas de tristesse, juste de l'impuissance. Il n'y avait rien à faire. Ajoutons à cela la baffe contre le RCT. Et la honte historique contre les italiens, ca marque. J'espère que les mecs s'en sont parlé (et pas juste comme on le lit dans la presse), il faut maintenant rebondir.
Il y a une crise de confiance qui ne dit pas son nom. Sans doute des entraineurs envers les dirigeants, peut-être des joueurs envers leur staff technique et certainement des supporters envers le club.

La défaite contre l'ASM est plus embêtante que contre Toulon. Parce qu'on n'a pas su les jouer. Ce n'est pas Parce qu'on a été plus faible. C'est la stratégie adoptée qui a été mauvaise et à cotė de la plaque. Toulon, à 14 contre 15 les dés ont été pipés très tôt. On a pas vu de réelle revolte de notre équipe qui aurait du brider la partie. On aurait jamais du prendre la valise qu'on a pris.
Plutôt que les joueurs, c'est un problème de staff qui ne fait pas le boulot comme l'an dernier. Cette année, le coaching n'est pas très judicieux avec des choix de joueurs sur le banc critiquables, l'analyse des hommes assez approximative, et des joueurs leader pas en forme, blessés, voire dépassés. Un recrutement mal équilibré avec des joueurs pas au niveau, première ligne. UnSawn pas revenu au niveau non plus, un butteur moins précis etc.
Le problème, c'est bien le staff en ce moment! Vu les deux dernières saisons qu'ils nous ont offert, je pense qu'ils peuvent se reprendre. Enfin, si l'effectif plus que moyen devant tient la route jusqu'à la fin du championnat! Puis avec des garçons comme Niessen, faudrait oser d'avantage!!!

Dernière modification par Big (2014-10-30 00:09:38)

Cherge · 2014-10-30 12:12:13

Ok avec toi c'est la défaite contre Clermont qui est catastrophique pour nous. Car c'est la défaite du staff. Car le staff n'a jamais accepté son erreur d'avoir sanctionné l'équipe qui venait de bonifier une victoire. De ce match contre l'ASM le copinage a dégradé l'esprit d'équipe.

Tic et Tac · 2014-10-30 12:38:39

Cherge a écrit :

le staff n'a jamais accepté son erreur d'avoir sanctionné l'équipe qui venait de bonifier une victoire.

"l'équipe qui venait de bonifier une victoire"
Comprendre : "Briatte"

letarmo · 2014-10-30 12:55:15

Il ne faut pas non plus réécrire le début de saison. Une des choses qui nous a handicapé, rappelons-nous, ce sont les multiples sanctions et le procès pour mauvaise conduite.
En clair, à mon avis, on a payé cash une certaine malice de l'an passé. S'y est ajoutée la règle sur le bonus défensif, plus difficile à attraper.
Je crains que le staff n'ait eu tout simplement bien du mal à gérer tous ces aspects, en serrant la vis aux joueurs, sans pour autant se couper d' eux afin de corriger le tir.

Ils se sont heurtés à des difficultés supplémentaires, ce n'est guère nécessaire de chercher plus loin, notamment pas dans les compos d' équipe. Là, surtout devant où ça patine, ils n'ont pas la solution car ou bien ils n'ont plus les joueurs, ou bien ceux de l'an passé commencent doucement à être moins performants !

Un peu moins de moyens, un peu plus de sanctions, ça fait basculer plus d'un match.

Tic et Tac · 2014-10-30 13:23:37

letarmo a écrit :

S'y est ajoutée la règle sur le bonus défensif, plus difficile à attraper.

Elle ne nous a pas handicapés, jusqu'à présent.

franz · 2014-10-30 16:32:30

corto a écrit :

...
Il y a une crise de confiance qui ne dit pas son nom. Sans doute des entraineurs envers les dirigeants, peut-être des joueurs envers leur staff technique et certainement des supporters envers le club.

Je ne saurais dire mieux, je plussoye (oï oï) vigoureusement.
C'est pour cela qu'il conviendrait d'arrêter de se dorer la pilule à base de "défaites positives". Maintenant il faut rentrer du bois pour l'hiver et mettre des points au compteur. Sinon ça va être la D2 en pente douce et la joie discutable de retrouver tous ces clubs qu'on aime tant, le behopabask, le SUA, les tarbouzes, l'UZAP...

Arthuras · 2014-10-30 16:43:46

letarmo a écrit :

Il ne faut pas non plus réécrire le début de saison. Une des choses qui nous a handicapé, rappelons-nous, ce sont les multiples sanctions et le procès pour mauvaise conduite.
En clair, à mon avis, on a payé cash une certaine malice de l'an passé. S'y est ajoutée la règle sur le bonus défensif, plus difficile à attraper.
Je crains que le staff n'ait eu tout simplement bien du mal à gérer tous ces aspects, en serrant la vis aux joueurs, sans pour autant se couper d' eux afin de corriger le tir.
...

+

- le cas de RIBES blessé et trop diminué
- un calendrier trés défavorable sans possiblité de lacher volontairement un match

Dernière modification par Arthuras (2014-10-30 16:44:33)

cece19 · 2014-10-30 18:42:22

Et aussi la poisse. La saison dernière tout rigolait (le bonus offensif contre le SF par exemple). Là cette année, au contraire c'est plutôt la guigne. Rien que contre Grenoble, entre la pénalité limite de Germain, l'essai de Grenoble qui avec la vidéo aurait pu être refusé et la dernière transfo. Et tous les coups de pieds en ballon mort avec le ballon capricieux avec donc une mêlée sous pression alors que l'année dernière ça donnait une touche près de l'enbut adverse.

letarmo · 2014-10-30 20:42:46

Souvent j'y repense à ces 2 points, qui en valaient 3 et un meilleur classement.
On aurait sans doute une vision des choses malgré des questions de fond identiques.
Pour Ribes comme pour d' autres le staff a marqué une hésitation, totalement compréhensible. On sait maintenant, et eux aussi qu'il aurait fallu lui éviter de jouer plus tôt, qu'on pouvait se passer de lui.
Ce genre de situation difficile à gérer, ça n'a pas aidé non plus.

ness · 2014-10-30 23:18:45

letarmo a écrit :

Pour Ribes comme pour d' autres le staff a marqué une hésitation, totalement compréhensible. On sait maintenant, et eux aussi qu'il aurait fallu lui éviter de jouer plus tôt, qu'on pouvait se passer de lui.
Ce genre de situation difficile à gérer, ça n'a pas aidé non plus.

Quand on fait jouer un gars bléssé ça ne peut qu'empirer . C'est une faute grave du staff indigne d'un club professionnel !

corto · 2014-10-31 00:56:46

Arthuras a écrit :

letarmo a écrit :
Il ne faut pas non plus réécrire le début de saison. Une des choses qui nous a handicapé, rappelons-nous, ce sont les multiples sanctions et le procès pour mauvaise conduite.
En clair, à mon avis, on a payé cash une certaine malice de l'an passé. S'y est ajoutée la règle sur le bonus défensif, plus difficile à attraper.
Je crains que le staff n'ait eu tout simplement bien du mal à gérer tous ces aspects, en serrant la vis aux joueurs, sans pour autant se couper d' eux afin de corriger le tir.
...
+
- le cas de RIBES blessé et trop diminué
- un calendrier trés défavorable sans possiblité de lacher volontairement un match

Non !

Notre réputation n'est (était?) pas totalement surfaite, notre comm. a été mal gérée et surtout nos joueurs ont continué les gestes stupides ou les accumulations de fautes grossières (Marais, Pinet, Jourdain...).
Là le soufflet est un peu retombé mais il n'y a pas de fumée sans feu. Quand tu recules tout le tps ou que la mêlée prend l'eau, ca pique. Aussi, je note un rendement vraiment très mauvais dans les rucks par rapport à l'an dernier et ça, les arbitres n'inventent pas tout. Après, je ne dis pas que tout était parfaitement équitable, c'est juste que le vent souffle toujours dans le sens du dominant...

Le changement de la règle du bonus ne nous a absolument pas affecté pour l'instant.

Quand à Ribes, je rejoins Ness, c'était une grosse connerie. On voit qu'Acquier fait au moins autant la maille et Acosta est bien capable de finir les matchs.

Quant au calendrier, j'ai déjà donné mon avis, le staff l'a eu en même temps que nous il y a 4 mois. Y avait qu'à bien lire

letarmo · 2014-10-31 07:37:39

Quoi, non ? j'ai écrit la même chose en plus sobre Corto: On a payé cash une certaine malice de l'an passé.
Fallait bien lire

letarmo · 2014-10-31 07:46:35

Et tant qu'à faire je pense encore t toujours que le changement de règle du bonus défensif nous a handicapé.
Vous vous arrêtez au bilan comptable et je crois que c'est une erreur.
DE mon côté j'ai vu une équipe qui me semblait chercher moins le BD qu' avant. Et je pense que finir à 5 points et non plus 7 n'a plus été ou a moins été l'objectif.
Cette règle dissuade davantage de chercher le BD qu' avant et a changé la façon de finir les matchs, les choix faits en milieu et fin de partie.
D' ailleurs c'est certainement pour ça qu' elle a été instituée !
On avait aussi perdu l'an passé mais en grattant des BD, cette année non (sauf à Grenoble où là on pouvait gagner). Et vous ne voyez pas de rapport ?
Moi si.

Tic et Tac · 2014-10-31 11:58:20

Mouais, Tarmo, tu ne me convaincs pas sur ton coup du Bd.
Le raisonnement se tient, et ça a certainement joué dans certains matchs depuis le début du Top (et évidemment au niveau comptable pour certains), mais en ce qui concerne le CAB, on était tellement dans les choux, et assez rapidement, chaque fois qu'on a perdu sans BD, que les deux points de plus ou de moins n'ont pas dû beaucoup influer sur la manière de jouer la fin du match.
Après, si tu dis qu'avant même le début du match, l'état d'esprit n'est inconsciemment plus le même à cause de cette règle, je me déclare incompétent sur le sujet.

letarmo · 2014-10-31 17:09:14

Ho tu sais, je crois simplement que l' avantage que nous a donné cette règle l'an passé ne sera pas le même cette année, c'est quasiment une évidence.
C'est moins facile de finir à 5 points qu' à 7
J'en déduis que les consignes de jeu ont pu s' en trouver modifiées. Après quand on joue plus pour aller à l' essai et moins pour se rapprocher au score, les matchs ont une autre physionomie.
Le fait est aussi que l'an passé, c'est avec cette règle qu'on s'est différenciés au classement.
Cette année, on peut moins grapiller...on essaye même plus

phylipexrcb · 2014-11-11 09:56:24

je ne sais pas si c'est déjà passé , sinon un petit rappel ....

http://www.lexpress.fr/actualite/sport/ … 08543.html

Club de rugby'zness

Par Bruno Abescat, publié le 19/04/2014 à 16:37
Ils sont une vingtaine de patrons, tous fondus de rugby, réunis dans le Premium Club pour soutenir les gaillards de Brive. Une histoire d'amitié qui ne néglige pas les affaires. L'Express les a suivis le temps d'un match du Top 14 contre Clermont-Ferrand. Une bande dans la mêlée.

Dans le salon VIP d'Unijet, au Bourget, Jean-Marc Lazzari, l'un des dirigeants de SFR, a laissé derrière lui Numericable et Bouygues Telecom se disputer les faveurs de son groupe. Ce 28 mars après-midi, l'Isérois, ex-talonneur de rugby, ne jure plus que par son club favori, le CABCL - le Club athlétique Brive-Corrèze-Limousin. Ce soir, les "Coujous" ont rendez-vous avec les "Jaunards" - le XV de Clermont-Ferrand, l'armada Bibendum. Le top du Top 14. "Une équipe merveilleusement huilée", commente Lazzari.

Le chroniqueur s'interrompt. Jean-Jacques Lestrade, PDG du groupe industriel Ponticelli, suivi de Philippe Geffroy, patron de Mazda France, et son épouse, puis Oliver Ash, un promoteur immobilier britannique, très casual friday, entrent dans la salle. "Ce soir, je dors chez ma maman", plaisante Lestrade le Corrézien. Jacques Richier, PDG d'Allianz France, et Simon

Gillham, de Vivendi, ferment le ban. Chacun des deux porte une cravate noire et blanche, les couleurs de Brive. Des embrassades, quelques vannes, et voici ces messieurs de l'Ovalie à bord du petit Pilatus PC12, spécialement affrété pour leur escapade, copiloté par l'ami Claude Chiffaut, un général de l'armée de l'air. Mazette! L'excitation décolle en même temps que le coucou. Ce derby régional, pour ces entrepreneurs, c'est un peu leur finale; l'assurance, en cas de victoire, de se maintenir dans l'élite la saison prochaine.

Tout ce petit monde constitue une partie du Premium Club de Brive - un "club dans le club". En 2009, le CABCL - le fief centenaire et mythique d'Amédée Domenech, "le Duc", dans les années 1950 - est au bord du gouffre. Son propriétaire, Daniel Derichebourg, spécialisé dans la collecte des déchets industriels, a hérité de l'équipe corrézienne en rachetant, en 2006, son rival Penauille. Désormais, il veut s'en débarrasser et s'en ouvre à son ami Simon Gillham. Bonne pioche. Chez les Gillham, les quatre filles jouaient d'un instrument de musique et les quatre garçons, au cricket ou au rugby. Le dimanche, le petit Simon accompagne son père à Twickenham.

Le 2 juin 2009, cet ancien demi de mêlée réunit une dizaine d'amis et leur tient à peu près ce langage : "Je ne vous garantis pas que vous reverrez un jour votre investissement, mais vous allez vivre des émotions formidables..." Il y a là quelques Anglo-Saxons tel Ash, des proches, à l'image d'Alain Fribourg, ex-Thomson, et le clan des Corréziens, à l'instar de Christian Terrassoux (Pitch Promotion) ou de Jean-Jacques Bertrand, aujourd'hui président du conseil d'administration des laboratoires Fabre et du CABCL. "Je trouve que c'est une très belle idée, lâche celui-ci. Et puis, au moins, nous n'aurons pas à regarder le cours de Bourse tous les matins !"
.

Ces "historiques", vite rejoints par un enfant du pays, Frédéric Gervoson, patron d'Andros, collectent près de 1 million d'euros. Ils persuadent aussi Derichebourg de conserver une partie de sa mise. Mais, très vite, l'évidence s'impose : il faut attirer des partenaires, créer une "Chambre des Lords" selon le mot de Gervoson. Les British trouvent le nom un tantinet ronflant. Va pour le Premium Club. A présent, une vingtaine d'entreprises comme KPMG, géant de l'audit, contribuent pour près de 35% (environ 4 millions d'euros) au budget du club. Règle d'or : aucune d'entre elles ne participe pour plus de 6% au financement. De quoi éviter de mettre l'équipe en danger en cas de retrait de l'un de ses mécènes. D'autant que le CAB peut aussi compter, notamment, sur quelque 400 sponsors du cru.
Des ronds dans l'ovalie

Cette alchimie constitue la force et la singularité de Brive. Un club du terroir et de l'élite dont les membres du Premium ont noué de vrais liens d'amitié. Il fallait les voir, le 4 mars, réunis pour dîner dans un des salons d'Allianz. Ce soir-là, c'est l'assureur qui régalait. Les conversations ont repris comme si les gaillards s'étaient quittés la veille. Autant d'occasions aussi de faire des affaires. Des ronds dans l'ovale.

Ainsi, au fil du temps, SFR est devenu l'opérateur de l'ensemble des membres du Premium; Mazda a engagé une automobile, badgée par plusieurs partenaires, dans le Trophée Andros; Allianz assure Pitch Promotion... Du rugby'zness. Du réseau, aussi : Brive est le "club du président". François Hollande a déjà reçu ces messieurs à deux reprises à l'Elysée.
Le président du CABCL à l'unisson du public, qui scande : "Ici, ici, c'est la Corrèze."

Maintenant, l'avion amorce sa descente vers Brive. A bord, on replie Midi olympique après avoir fêté, en chantant, les 40 ans d'Oliver Ash. Sur le tarmac, un autre groupe vient d'atterrir, emmené par Maxime Didier : avec sa casquette et le drapeau du club sous le bras, le patron des centres d'appels B2S a tout du parfait supporteur. Un minibus et deux Mazda noir et blanc attendent la petite troupe sur le parking.

Au café des Monédières, c'est jour de fête. La buvette du Stadium a des allures de bodega. Au rythme de la fanfare Banda les Cabécous, Geffroy et Richier sirotent une bière. Ils détonnent un peu au milieu des aficionados grimés ou déguisés. Le stade Amédée-Domenech est archicomble. Une fois encore, Brive pense et respire rugby. Sa notoriété, la ville la doit à son club.

"A Londres, j'ai rencontré un dirigeant du Trésor, un fan de l'équipe d'Irlande, raconte Olivier Brousse, directeur général de John Laing. Il m'a aussitôt dit : ?Mais je vois que vous êtes administrateur de Brive...?" Au vestiaire, à quelques minutes du coup d'envoi, Gillham savoure le silence. Les joueurs, concentrés, se donnent de grandes tapes dans le dos. Il y a de l'électricité dans l'air. "Ils vont à la guerre", murmure le dirigeant.
Dans le Stadium, la marque de chacun est bien mise en valeur

Tribune de l'Europe. Les officiels ont pris place dans les loges. Le président Bertrand semble tendu. Le rugby, ce Briviste est tombé dedans tout petit. "Gamin, j'habitais au-dessus d'une épicerie tenue par l'international Roger Arcalis. C'était mon idole." Derrière lui, Terrassoux, tout sourire, paraît métamorphosé. On l'avait quitté, l'air soucieux, dans son bureau parisien, aux murs lambrissés de bois blond. Lui aussi est accro : outre Brive, son entreprise parraine Tulle (en fédérale 1) et Uzerche (fédérale 3). Dispersés dans les gradins, les membres du Premium peuvent être rassurés : la marque de chacun est bien mise en valeur dans le Stadium.

C'est parti ! "Allez, allez, le C-A-B", "Ici, ici, c'est la Corrèze", scande le public. Sur la pelouse, Clermont aligne les stars. Mais, aujourd'hui, les cadors sont chahutés par les soutiers. Avant la mi-temps, les Noir et Blanc transportent même le stade au paradis, en aplatissant un essai magistral. 20 à 3 : le derby prend des allures de claque pour les Clermontois, et Bertrand, debout, les bras levés vers le ciel, exulte à l'unisson du public, qui reprend en choeur Les Sardines, de Patrick Sébastien : "Ha! Qu'est-ce qu'on est serrées, au fond de cette boîte, chantent les sardines..." Bonheur et poésie.

Dans la loge du CABCL aussi, on est serré. Ces messieurs trinquent au champagne. Au bar, Maxime Didier fait le service. "C'est le plus bel essai du Top14", clame un participant. Un autre tempère : "Rien n'est fait." Parole d'expert. La seconde mi-temps, les hommes du Premium vivent l'enfer. Ils s'attendaient à une rencontre musclée. Les voilà servis. Sur le terrain, les joueurs châtaignent et, là, il n'est pas question de bottes d'oignons! Gillham ne tient plus en place ; Bertrand reste coi. Derichebourg, resté chez lui, s'enquiert de l'avancée du match. Pourquoi ne vient-il pas ? "Trop stressant!"

Au bout du suspense, épuisé, Brive peut fêter son maintien. Et les patrons, se lâcher enfin. Richier et Lestrade, hilares, se prennent en photo, un selfie pour l'Histoire. On croise Lazzari, les yeux brillants. Au vestiaire, tous congratulent les héros du jour. Au milieu de ces "beaux bébés" et de leur capitaine, Arnaud Mela (1,96 mètre, 112 kilos), ils jouent dans la catégorie poussin.Direction l'espace Derichebourg.Parmi les 1800 convives, ces messieurs ont entamé les charcuteries. Une tartiflette, du fromage, un gâteau à la crème, le tout arrosé de pécharmant, calent les estomacs. Dans le brouhaha, le député maire Philippe Nauche (PS) se dit ravi, en aparté, d'avoir endigué la vague jaune... Le 30 mars, il sera emporté par une déferlante bleue.

1h30. De retour à l'hôtel, Maxime Didier tente une dernière synthèse : "La première mi-temps fut magique ; la seconde, héroïque." Le lendemain, Gillham recevra un texto de félicitations d'un autre président. François Hollande himself. Quel week-end !
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