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Ce qu'on ne peut pas laisser passer, c'est cette phrase:
"sous-citoyens qui sortent de l'école dès le début du collège"
Alors-là, je bondis, vraiment. Déja l' apprentissage de la langue et sa maîtrise devraient être acquises dès le collège. Donc ce n'est plus le sujet.
Mais surtout en quoi ceux qui sortent du système scolaire "général" en 3 ième seraient-ils des sous-citoyens ?
Il serait temps de remettre en question cette ineptie consistant dans l' esprit des parents à associer la réussite et le niveau atteint dans les études générales.
Lesquelles produisent plus de chômeurs que les sorties vers les études professionnelles dès la 3 ième.
Pour poursuivre avec succès des études, il faut être brillant dès le départ sinon le môme se plante.
Il y a des mômes fainéantisés qu'on peut emmener à bac + X pour en faire des assistés (par leurs parents puis par notre système de protection sociale après 25 ans), d' autres, courageux mais dont l' aptitude limitées aux matières abstraites les fait galérer dès le collège.
Et qui vont au taf dès 14 ou 16 ans, s'insèrent dans la vie active via les CAP puis les bacs pro pour continuer aussi bien voire mieux qu leurs petits camarades ayant obtenu un bac "général" au rabais pour ensuite aller essuyer les bancs des facs en sociologie ou autres filières sans débouchés.
Dans les deux orientations, sous réserve qu'ils choisissent avec conviction leur voie (plutôt que celle voulue par leurs parents)...mai sans se planter dans une formation sans issue, et là les parents ont une responsabilité difficile à gérer.
Foncièrement je ne vois absolument pas en quoi ceux qui vont tôt dans un circuit de formation professionnelle seraient des "sous-citoyens" !
Ils ont autant de chances de réussite que les autres, et pourraient en avoir davantage si la dite formation était mieux structurée, avec plus de moyens notamment dans le cadre régional qui en est responsable.
Quelle énormité d'y voir des sous-citoyens !!!
ET puis il y a ceux qui ont été habitués à ne rien faire, qu'on a laissé passer les étapes y compris le bac au rabais, l'immense cohorte de ceux dont on entretient l'illusion qu'il y a moyen de gagner sa vie sans bosser.
Ils peuvent finir dealers, avec le bac ou pas et en abaissant le niveau de l' examen on ne fait qu' entretenir l'illusion d' une vie professionnelle en voie de réussite.
Rien ne justifie l' abaissement du niveau des examens sauf une grande veulerie politique.
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Complètement d'accord Letarmo. Sauf qu'on te dit très jeune qu'il faut faire des études, que c'est le symbole de la réussite. Résultat, on dévalorise les BEP, CAP, Bac pro. Pire alors que tu es apte à bosser avec ces diplomes, on te pousse à poursuivre en BTS, puis licence pro; Et tu te retrouves en concurrence avec 50 mecs avec le même CV alors que ça fait 3-5 ans que tu pourrais être sur le marché du travail.
"Enfin ce soir on a vu les 2 equipes qui joueront en prod2 la saison prochaine"
Franckmel le 31 août 2019 après SUA-CAB
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"moi ,qui pensait faire réagir franz avec un gros robert sorti de derrière les fagots"
Bon sang en voilà bien des manières!
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Oui je suis tout à fait d'accord avec toi Letarmo. Toujours est-il qu'un enfant qui sort du système scolaire au niveau collège en 2014 est un enfant qui est de fait déclassé et qui déclasse sa famille. C'est une ineptie, mais c'est un fait.
Par ailleurs tes propos posent une autre question d'importance: l'école doit-elle former des citoyens ou des travailleurs ?
Les 68ards se battent pour le premier idéal (cf. défense des classes prépas alors que l'enseignement y est fondé sur la culture générale, notamment en filières éco et littéraire) alors que la majorité de la population se bat pour le second idéal (cf. suppression de l'hist géo en TermS, question de supprimer la philo et de plus en plus de professionnalisation des cursus dès le collège et le lycée).
Dernière modification par lespaul (2014-05-25 11:12:24)
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" l'école forme-t-elle des citoyens ou des travailleurs ?"
N'importe quoi l'école apprend à lire écrire et compter, mais le personnel est défaillant.
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Et qui dit que les deux sont incompatibles et qu'il faut choisir entre citoyen ou travailleur ? Ça me semble complètement absurde mais bon...
"Si je devais faire mon retour, ce ne serait qu’à Brive. Si un mec bourré d’oseille voulait reprendre le club, j’irais en courant ! Pour monter un staff et accompagner l’équipe". Patrick Boutot
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N'importe quoi l'école apprend à lire écrire et compter, mais le personnel est défaillant.
On va pas être d'accord, Max.
Le personnel ne demande que ça et est tout à fait capable. Encore faudrait-il qu'il s'adresse à un public dont les parents ont compris pourquoi il est là et le leur a expliqué. Or pour la plupart de ceux-ci, au mieux on doit s'occuper de leur éducation en plus de leur instruction et souvent on est là surtout pour les garder pendant qu'ils sont au boulot (ou pas...) et surtout ne pas les faire redoubler même s'ils n'ont pas le niveau et en auraient besoin pour pouvoir repartir d'un meilleur pied.
Entre autres...
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Ah, je ne voudrais pas tomber dans la critique systématique des profs, mais il faut bien admettre que ce monde est à part.... à part de tout ce qui fait la réussite d'un projet dans n'importe quelle société: Pas de formation digne de ce nom, un système d'évaluation complètement déconnecté des réalités et complaisant à l'excès, une promotion interne qui se fait à l'ancienneté, dont la satisfaction ultime recherchée est d'être bien planqué, une hiérarchie qui fait que plus tu montes, moins tu as besoin d'en faire, aucune gestion des profs par l'administration, une faillite dans le recrutement, un manque complet d'objectif assigné.... il y a tellement de choses qui marche à l'envers dans l'éduc nat.... N'importe qui ayant travaillé dans une boite "normale" est abasourdi par cette absence totale de logique de fonctionnement!
Dernière modification par Momo (2014-05-25 12:28:49)
"Les batailles de la vie ne sont pas gagnées par les plus forts, ni par les plus rapides, mais par ceux qui n'abandonnent jamais"
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Aoutch, on part sur plusieurs thèmes à la fois
Donc, oui cece tu as raison de faire le constat, trop de parents sont incapables d' infléchir leur vision de l'avenir de leur enfant en fonction des aptitudes qu'il manifeste ou pas. C'est un souci qui demande de savoir remettre en cause les envies qu'on a pour ses mômes.
L' essentiel est pourtant, pour un jeune qui en veut un minimum, de le laisser choisir une voie ayant des débouchés dans laquelle il aura une réussite. Surtout que beaucoup de jeunes aspirent à l' autonomie (ce n'est pas nouveau). J'ai eu l' occasion d' assister à des remises de diplômes d' apprentissage aux "trois provinces", bah la joie des gamins vaut bien celle de ceux ayant eu leur bac.
Egalement, comme toi Lespaul à une nuance près. Je parle de sortir de l'enseignement général, pas du système scolaire. ça peut être problématique, ou pas, selon la filière mais selon mon ressenti ça ne "déclasse" absolument pas le gamin ou sa famille.
Et pourquoi d' ailleurs: Mieux vaut voir son enfant ouvrier dans les métiers de bouche ou d' artisanat qu'éternel étudiant galérant pour finir intermittent quelque part en CDD.
Enfin, pour moi qui ai 3 enfants dans 3 voies très différentes, je n'ai aucun ressenti ni même notion d'une différence de réussite...tant qu'ils réussissent à trouver le chemin de la maison
Quant aux notions de citoyen et (ou) travailleur, je serais tenté de penser que l' école ne manifeste plus guère de vocation à former l'un ou l' autre et que ce n'est plus ce qu'on lui demande. Autrefois peut-être mais de nos jours, il me semble qu'on demande la transmission d' un savoir basique, sans trop de préoccupations d'un autre ordre.
La citoyenneté recule mais l' école n'y est pour rien, c'est pas dans les programmes quoiqu'on affiche (ce n'est pas le civisme). C'est plutôt lié à l' avancée des individualismes, cultivée par le monde politique. On remplace la responsabilité individuelle et l' attention portée aux autres par une exigence de simple respect de normes et règlements pensés pour tous et là, oui, on crée des sous-citoyens dont les enfants sont la copie.
Quant à la formation de "travailleurs", ce n'est pas antinomique mais le fait est que la préférence donnée aux filières généralistes ne prédispose pas aux apprentissages qui préludent à un métier.
Enfin bon, on est sur un terrain qui pourrait demander un autre topic à lui tout seul...d' ailleurs c'est quoi ce mot, "topic"
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Et qui dit que les deux sont incompatibles et qu'il faut choisir entre citoyen ou travailleur ? Ça me semble complètement absurde mais bon...
On est bien d'accord, mais le problème -selon les 68ards- est qu'aujourd'hui le travailleur prend le dessus sur le citoyen dans la perception des missions de l'école.
Dernière modification par lespaul (2014-05-25 12:52:30)
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Tu crois Lespaul ? Je trouve qu'on fait souvent de mauvais procès aux 68ards et qu' on leur fait grief de tout et n'importe quoi. Franchement j' en étais, physiquement et intellectuellement, et je ne vois pas ce qui peut "nous" valoir cette réputation. C' était un mouvement en 3 temps comme la valse avec d' abord un gros chahut étudiant puis des manifestations de rues plus violentes et enfin un très vaste mouvement de grève dans le pays...on était bien loin de considérations sur la formation des jeunes, c' était surtout un mouvement contre une multitude de rigidités sociales puis pour du pouvoir d' achat.
En fait la génération soixantuitarde a bon dos depuis qu'une certaine droite réac lui a remis un peu tout sur le dos depuis le péché originel.
A mon avis ce sont des reproches qui ne reposent sur rien. L'époque était celle du plein emploi n'importe où et on ne se souciait guère de former les travailleurs. Chacun trouvait sa place pour peu qu'il cherche.
Aujourd'hui, si on demande plus à l' école pour la formation des travailleurs, c'est d' abord parce qu'elle est devenue prioritaire du fait du marché de l' emploi devenu très difficile (et dans ce sens, oui, les soixantuitards devenus vieux s'en préoccupent pour leurs enfants et petit-enfants).
Et aussi on constate une dégradation de la qualité des enseignements de base (lecture, écriture, calcul) que nous vivons comme un handicap supplémentaire par rapport à l' emploi devenu une source d'inquiétude.
En fait, la baisse, tout le monde le sait tout le monde le dit. Essentiellement à mon avis du fait de la frénésie permanente d'innovation pédagogique qui a déboussolé un peu tout le monde.
rappelons-nous la tristement célèbre "méthode globale".
Mais soulever ce problème ne suppose pas qu'on y oppose la formation des citoyens. Comme dit BF, l'un n'empêche pas l' autre.
Je suis bien d' accord qu'on voudrait voir une meilleure formation sur les éléments de base qui aide à l' insertion dans le marché du travail, c'est vrai que notre génération pense ça.
Mais elle pense aussi qu'il faudrait bouleverser quelque peu la hiérarchie des enseignements, et par exemple revenir à une histoire-géo plus traditionnelle et moins mondialisée (les bases, quoi) plutôt que diversifier sans cesse les matières et le contenu et ça, ce n'est pas du tout antagoniste avec la capacité à former des citoyens.
Formation qui n'est pas du tout, d ailleurs, du seul ressort de l' Ecole.
Au contraire un certain retour aux sources irait à mon avis dans le bon sens.
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" l'école forme-t-elle des citoyens ou des travailleurs ?"
N'importe quoi l'école apprend à lire écrire et compter, mais le personnel est défaillant.
Là mes cheveux s'hérissent.
Je suis justement en train de passer le concours de professeur des écoles, (école primaire donc), ainsi mon expérience dans la profession se résume à de (trop) maigres stages. Je parlerai donc surtout de l'école primaire.
Et à ce que j'en ai vu, ainsi que les camarades de ma promo, c'est grosso modo 90% de profs hyper investis, débordant d'imagination et souhaitant en premier lieu la réussite de leurs élèves. Il y a hélas certains profs qui sont arrivé la par hasard, avec une envie de faire ce métier autre (ne pouvaient pas faire autre chose, vacances, sécurité de l'emploi...) Mais je vous promet que c'est vraiment une minorité.
Faire le reproche aux profs du niveau de leurs élèves, ça ma fout vraiment la gerbe. Avec cette nouvelle génération d'enfants roi, il est très souvent impossible de faire quoi que ce soit face à un ou plusieurs élèves qui n'ont envie de rien faire, mettent un chahut pas possible, et tirent le reste de la classe vers le bas.
Je connais un instit dans les Landes qui est actuellement suspendu de ses fonctions, en attente d'un procès alors qu'il devrait partir à la retraite l'a prochain (38 ans d'ancienneté sans aucun souci), parce qu'il a tiré les cheveux à un élève qui en frappait un autre. Les parents portent plainte, ayant trouvé un moyen simple de se faire un paquet de pognon. Le malheureux risque la prison et une amende à 4 chiffres. Voilà de quoi dégouter du métier et expliquer le manque de vocations (si ce métier est autant une planque comme disent beaucoup d'ignorants, pourquoi plus personne ne veut le faire aujourd'hui?)
Un autre point négatif qui contredit légèrement ce que je viens de dire, c'est la formation des futurs profs. On ne leur apprend absolument pas la pédagogie! C'est sidérant. Avec des élèves de cet âge là, la pédagogie est de loin ce qu'il y a de plus important pour enseigner. Les connaissances, elles sont dans les livres, les lacunes peuvent toujours s'atténuer pour les profs les moins instruits. Quand je disais qu'il y a un manque de vocations: cette année on annonce 10% de postes vacants à cause du manque de nombre d'inscrits, une moyenne autour de 10/20, et, dans certaines académies, le seuil d'admission devrait se situer autour de 6/20! Oui, 6/20, une vraie note catastrophique pour un élève suffit pour être enseignant! L'épreuve? Du français et des maths. Un élève très doué dans l'une des 2 matières peut aller au concours en sifflotant. Ça ne s'annonce pas réjouissant pour les générations futures.
A l'inverse de ce que je disais précédemment, les quelques élèves au-dessus des autres, indispensables pour tirer une classe vers le haut, partent de plus en plus dans le privé car les parents ont peur que l'école publique desserve leur enfant. Avec ce comportement individualiste (que je comprends néanmoins), c'est toute la société qui en pâtit. Avec une classe de cas sociaux, c'est quasi impossible d'en tirer quelque chose de positif.
Je rejoins ce que dit Bernard Frédéric, l'école à vocations à former des citoyens ET des travailleurs. "Ouvrez des écoles, vous fermerez des prisons" disait Victor Hugo. Si on ne souhaite pas former les citoyens de demain, c'est, pour reprendre la signature de Franz, la garantie d'un suffrage universel malade et de la société qui va avec.
La faute à qui alors si le niveau se casse la gueule?
Voilà une question à laquelle on ne répondra pas en quelques lignes, et sans faire l'unanimité.
Ce que l'on peut déjà dire, c'est que le niveau moyen en France n'est pas si catastrophique que l'on nous dit par rapport à nos voisins. Si la France perd quelques places au niveau mondial, c'est en partie dû à la progression des autres. De plus, le classement est tellement serré qu'il n'est pas non plus significatif. Là où le bât blesse, c'est que la France est championne du monde de l'inégalité à l'école. L'écart de niveau des élèves se creuse de plus en plus chaque année, entre évidemment ceux des classes sociales les plus aisées et ceux des plus pauvres. Également entre les académies où les moyens alloués à l'éducation sont très disparates.
Mais aussi et surtout, avec une nouvelle génération plongée dans les nouvelles technologies, jeux vidéo, télévision, et surtout cela dès le plus jeune âge, le développement cognitif se fait de plus en plus difficilement. Il est plus aisé pour les parents de laisser leur gamin se faire garder par la télévision plutôt que de lui raconter des histoires ou de lui apprendre à lire, (même si j'en conviens que pour certains ayant un travail prenant cela ne soit pas évident), et contre cela, l'éducation nationale ne peut hélas pas faire grand chose.
Une étude dont vous avez peut être entendu parler: http://www.henriverdier.com/2010/04/ce- … rveau.html Éloquent non?
Il y a également d'autres raisons moins perceptibles : les rythmes scolaires en l’occurrence: la quasi totalité des chronobiologistes sont d'accord pour dire que l'école doit être étalée sur 4.5 jours, que le nombre d'heures de cours journalier doit être diminué. On en prend le sens inverse. La France fait partie de la moyenne haute en ce qui concerne le nombreuse d'heures de cours enseignées par an, mais les élèves ne retiennent rien.
Les vacances d'été sont beaucoup trop longues pour les élèves -sauf ceux qui ont la chance de faire des activités ludiques-, causant une cassure leur faisant oublier en grande partie ce qu'ils ont appris l'année précédente. Les lobbys du tourisme (Chevènement a essayé de s'y opposer, en vain) et de certains syndicats de profs ne nous permettront jamais d'y remédier.
Des classes beaucoup trop chargées: le nouveau gouvernement sur lequel il y a 1000 reproches à faire a fait l'une des seules choses intéressante en recrutant beaucoup (même si comme je disais, la qualité risque de ne pas être au rendez vous). Il est absolument impossible de s'occuper convenablement de chaque élève lorsqu'ils sont trop nombreux dans une classe (dans mon dernier stage: 33 élèves de moyenne section, dont 28 garçons: une vraie catastrophe, je donne pas cher pour l'avenir de beaucoup d'entre eux). Les élèves qui sortent en échec de l'école primaire ont hélas très peu de chances de rehausser leur niveau plus tard, avec les conséquences que l'on sait tous.
Je sais que ça coute très cher à l'Etat qui n'a pas trop les moyens de se saigner, mais c'est à force de faire des paris sur le court-terme que notre pays se casse la gueule. Allez à l'encontre de cette idéologie, ce n'est pas facile à faire comprendre à nos concitoyens.
Mon plaidoyer est peut être un peu brouillon, mais j'ai essayé de synthétiser ma pensée sur ce métier qu'il me tarde de faire, et j'espère que pour certains d'entre vous, vous vous mettrez à taper un peu moins sur les profs qui ne méritent dans leur immense majorité pas vos anathèmes, et que vous comprendrez un peu mieux les sources du mal de notre époque: l'ignorance.
Selon Big:"ne sait pas lire"sans réflexion""manque d'humilité"égocentrique en mal de reconnaissance""bourricot qui ne comprend rien"idiot"rempli de certitudes"bon petit soldat"fanfaron"pathétique"philosophe d'opérette"à côté de la plaque"petite tête"couillon"fait peur dans sa rigidité cérébrale"un âne" bêle avec le troupeau d'abrutis"enfumé comme un con qui ne comprend rien"et bien sûr"méprisant"
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Euh, bon à part ça on ira faire un petit tour à La Rochelle l'année prochaine, et les pruneaux restent en proD2.
"Si je devais faire mon retour, ce ne serait qu’à Brive. Si un mec bourré d’oseille voulait reprendre le club, j’irais en courant ! Pour monter un staff et accompagner l’équipe". Patrick Boutot
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Je ne ferai que deux remarques à l' excellente dissertation de notre ami Alphonse.
D' abord je le rejoins et le déborde en ce qui concerne le problème pénible des fouteurs de merde, cette minorité qui mériterait dès le plus jeune âge et dans son propre intérêt d' être sévèrement recadrée, donc punie et qui bénéficie au contraire du soutien de parents démissionnaires et de la lâcheté de l' éducation nationale. Pourtant la citoyenneté commence là.
Les première victimes en sont les mômes bien élevés, et notamment élevés à ne pas emmerder les autres.
Ayant 6 petits enfants, dont 4 scolarisés en bas-âge, je suis stupéfait de voir à quel point il y a une tolérance coupable envers les morpions perturbateurs et leurs parents, d'une mauvaise foi qui fait reculer l'institution.
A contrario...si ce problème était résolu, je ne suis pas d' accord sur l' antienne de "trop d' élèves par classe".
Non, même si bien sûr il faut toujours plus de moyens selon les enseignants, corporatisme oblige.
J'ai moi-même toujours connu des classes de 30 élèves comme tous ceux de mon âge en milieu urbain. Seulement le silence régnait et dans ces conditions, ça ne posait aucun problème aux profs pour enseigner et suivre les uns et les autres. Le suivi n'a pas besoin d' être en permanence individualisé si tous les enfants suivent sans être dérangés.
Pour moi le sous-effectif est un faux problème SAUF dehors, là où auparavant on avait des surveillants, des pions craints de tous...on retombe sur la QUESTION DE LA DISCIPLINE, DES PETITS CAIDS et de la démission de l' Education Nationale dedans et dehors.
Je vois le problème en ce moment avec une de mes petites filles (7 ans), harcelée par deux merdeux. Signalé par les parents, rien à faire pour bouger le cul des responsables. Les parents des deux pénibles contestent bien sûr et l' EN minimise...incident courant, pas bouger, pas d' histoires, cette lâcheté qui est une faillite me révolte. Ce qui devrait se régler entre adultes devient une affaire procédurière, signe des temps.
Ce point du fonctionnement des classes sera mon point de divergence, sinon Alphonse a bien résumé pas mal de choses, notamment sur les rythmes scolaires.
Après, quand on entre dans le détail ça bloque dans plein d' endroits, le renouvellement des bouquins, le contenu des programmes, la bougeote permanente de l'Inspection Générale de l' Education Nationale, la propension de trop de profs à se croire chargés d' éduquer aussi les parents en général, la réunionite aigüe, les affectations, l' approche du temps de travail des profs, etc, etc...
A part ça, ha oui les rochelais...bon...
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Je ne critique pas la mentalité des profs à leur début, dont je pense effectivement qu'un grand nombre est motivé. Mais, ensuite, dans la carrière, il y a une succession de démission par lâcheté ou manque d'autorité, à commencer par les chefs d'établissement, les inspections, le ministère, le tout géré souvent par des politiques plus axés sur la démagogie que les réelles réformes, et contrecarrés par la puissance des syndicats enseignants et la crainte de manifs massives d'élève qui ont souvent fait chuter des gouvernements. L'attitude des parents est souvent scandaleuse, et cette manie de vouloir crier au scandale parce que leur cher petit, en plus de foutre le bordel, s'est pris un semblant de réprimande est, bien évidemment, intolérable.
Et pour faire fonctionner tout cela, on envoie les jeunes profs dans les affectations que personne n'acceptent, avec pour seuls moyens leur bonne volonté et une formation scandaleusement inexistante pour ce qui est de la com, de la gestion des situations, etc. Il y a un décalage abyssal entre les connaissances académiques demandées aux profs et le niveau de ce qu'ils ont à enseigner, mais le déséquilibre en terme de savoir-faire pour gérer une classe est tout autant abyssal. Mon ex-femme ayant été prof dans un IUFM (quant ils existaient) m'a bien illustré le décalage entre la demande des profs en formation et la réponse des enseignants.
"Les batailles de la vie ne sont pas gagnées par les plus forts, ni par les plus rapides, mais par ceux qui n'abandonnent jamais"
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Momo, Allez Alphonse qui va y entrer et moi qui y suis depuis 37 ans, on te parle de l'école primaire (maternelle et élémentaire) et toi, tu sembles nous parler surtout du collège.
Autrement :
- Pareil qu'AA et bravo pour ton enthousiasme
- Content que ce soit La Rochelle. J'espère que le match là-bas sera en août ou au printemps, qu'on aille y faire d'une pierre deux coups : mer et match.
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ALLEZ BRIVE!!! Rien à voir mais bon, ça me fait plaisir....
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Allez Alphonse, as tu bien relu ton texte en bon prof?
Bon, ceci dit, rien de grave; sinon qu'un sondage paru dans l'Express, il y a quelques années, donnait seulement 30% d'enseignants faisant ce métier par vocation justement. Sondage réalisé auprès des enseignants, t'as qu'à voir!
Dans mon entourage immédiat j'en connais qui font les profs; d'abord pour le temps libre (pour faire autre chose dans des assos ou au noir) et les vacances, puis pour se foutre le cul à l'abri des aléas de la vie ou insécurité de l'emploi dans le privé. Des mecs, ou filles de valeurs intellectuelles, qui n'ont rien à battre des formations supérieures qu'ils ont multipliés pour terminer profs, pour les raisons ci dessus... Ou travailler quelques heures par semaines dans quelques universités.
Après, il y en a d'autres ( j'en connais aussi) peut-être comme toi, qui ont la passion du job jusqu'au jour où ils entrent dans la réalité. Au premier poste, ils sont embrigadés par l'incontournable syndicat qui leur favorise la qualité du secteur d'activité et l'assurance à dormir tranquille s'ils adhèrent rapidement.
Si les profs sont mal aimés, ils le doivent avant tout à eux même. A leur certitude à tout connaître mieux que les autres, et surtout à se détester déjà entre eux!
"Il n'est de vent favorable qu'à celui qui sait où il va."
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A part ça, bravo La Rochelle... Mais que la seconde mi-temps a été dure!
Agen, Perpignan, Biarritz, Narbonne, Béziers... Que du beau monde à Brenus, la saison prochaine en Pro d2!
La Pro d2 le véritable championnat de France tel qu'on l'aimait autrefois!
Dernière modification par Big (2014-05-25 23:28:18)
"Il n'est de vent favorable qu'à celui qui sait où il va."
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Pour Letarmo: Je n'ai pas suffisamment précisé, que lorsque je parlais des effectifs, je parlais surtout pour l'école primaire, et ce n'est pas pour la gestion d'un éventuel chahut de la classe, mais pour aider les élèves les plus en difficultés à résoudre leurs exercices, les aider dans leurs activités et répondre à leurs questions; chose impossible avec un classe trop chargée (surtout chez les très petits).
Pour Big: Alors s'il y a un bien un truc auquel je ne me fie jamais, c'est bien les sondages:
J'ai beaucoup de mal à imaginer 70% des profs interrogés dirent qu'ils n'avaient pas envie de faire ce métier (du moins au départ).
Et puis dans n'importe quel métier qu'il soit, imagine tu 100% des interrogés dire qu'ils avaient la vocation pour travailler à la banque, faire éboueur, fleuriste ou buraliste? Font-ils mal leur métier pour autant? Si on ne prend pas un peu de recul sur ces chiffres, on leur faire dire n'importe quoi.
Le métier d'instituteur, c'est en moyenne 42.5h de travail hebdo, (et évidemment beaucoup plus les premières années) pour un salaire qui ne vaut pas le bac + 5 qu'il demande. Ensuite, il y a de nombreuses semaines de vacances, évidemment. Donc non, ils ne se plaignent pas tout le temps, ce n'est pas parce que certains syndicats gueulent forts qu'ils représentent la majorité de la profession (et cela pour tout corps de métier). Mais il faut comprendre leur colère quand le premier venu vient leur expliquer qu'ils ont un métier de planqué et qu'ils sont des incapables notoires (j'en reviens à ce que je disais, pourquoi n'arrive t-on pas à recruter alors?).
Et ta conclusion qu'ils ont la prétention de tout savoir, alors là, c'est le pompom. Explique moi comment peux tu dire un truc pareil sur l'ensemble des personnes qui exerce cette profession. Ce serait bien de situer le débat au dessus des lieux communs.
Quant à La Rochelle, cool pour eux. Mais cher Cherge, tu n'as pas du voir souvent jouer Agen, car leur 10 Francis a fait une saison pourrie, venu du super 15 en tant que star, il a commencé titulaire avant de cirer le banc toute la saison suite aux excellentes performances de Lagarde. A part un long jeu au pied, le niveau zéro pour ce qui est de l'animation.
Selon Big:"ne sait pas lire"sans réflexion""manque d'humilité"égocentrique en mal de reconnaissance""bourricot qui ne comprend rien"idiot"rempli de certitudes"bon petit soldat"fanfaron"pathétique"philosophe d'opérette"à côté de la plaque"petite tête"couillon"fait peur dans sa rigidité cérébrale"un âne" bêle avec le troupeau d'abrutis"enfumé comme un con qui ne comprend rien"et bien sûr"méprisant"
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OK AA, il faut dire que la situation est plutôt complexe, que le manque de stabilité de l'organisation de l' école n' arrange rien...que beaucoup de parents sont moins disponibles qu' avant pour leurs enfants et passent le relais à l' école. Laquelle tend quand même de moins en moins à s'exposer.
Reste la connerie ubuesque de l'Education nationale. Exemple très anecdotique mais révélateur: Mon petit-fils de 5 ans, en maternelle, doit "récupérer" ce vendredi le jour de Toussaint de novembre dernier.
Des fois que les profs "profitent" d' un jour de congé de plus...inutile pour les enfants, chiant pour certains parents...
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.../...
Pour Big: Alors s'il y a un bien un truc auquel je ne me fie jamais, c'est bien les sondages:
J'ai beaucoup de mal à imaginer 70% des profs interrogés dirent qu'ils n'avaient pas envie de faire ce métier (du moins au départ).
Et puis dans n'importe quel métier qu'il soit, imagine tu 100% des interrogés dire qu'ils avaient la vocation pour travailler à la banque, faire éboueur, fleuriste ou buraliste? Font-ils mal leur métier pour autant? Si on ne prend pas un peu de recul sur ces chiffres, on leur faire dire n'importe quoi.../...
Oui mais le sondage n'a jamais été contesté par les enseignants et leurs syndicats et encore moins par plein de profs que je (j'ai) connais (nus)!
De plus, je n'ai pas écrit ce que tu avances mais le contraire M. Le prof! Le sondage portait sur les motivations à faire ce métier, et pas sur une question d'envie.
Cependant, si c'est un milieux parsemé de fieffés cons, c'est aussi un métier où on trouve pas mal de gens très bien et bien éduqués. Le problème, c'est qu'on entend plus souvent les premiers que les autres. On peut même dire que cette mentalité, a fait fuir pas mal des seconds de l'éducation nationale.
Après, cher Allez Alphonse, je te souhaite bonne réussite dans ton parcours; et que tu sois assez costaud pour résister à faire parti de la première catégorie. Si tes commentaires semblent aller dans ce sens aujourd'hui, garde toi des sirènes de la corpo et tu seras un bon prof., mais certainement mal aimé dans la profession.
Si tu es assez costaud pour t'en foutre, tu seras un mec bien et respecté toute ta vie!1
Dernière modification par Big (2014-05-29 14:07:57)
"Il n'est de vent favorable qu'à celui qui sait où il va."
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Quant à La Rochelle, cool pour eux. Mais cher Cherge, tu n'as pas du voir souvent jouer Agen, car leur 10 Francis a fait une saison pourrie, venu du super 15 en tant que star, il a commencé titulaire avant de cirer le banc toute la saison suite aux excellentes performances de Lagarde. A part un long jeu au pied, le niveau zéro pour ce qui est de l'animation.
Oui, je n'ai pas vu beaucoup jouer Francis, 2 bouts de matchs en fin de saison c'est tout. Mais j'ai effectivement apprécié son jeu au pied, la qualité de ses passes et surtout sa vision panoramique sur le match. Il a marqué mon esprit, ce devrait être un très bon ouvreur de tradition sudaf.
Milite pour le retour de D.Penaud
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c'est en moyenne 42.5h de travail hebdo
développe stp comme t'a l'air d'etre un spécialiste....
De retour dans mon beau pays après 40 ans d'absence
Abonné Tribune Sud Travée R rang A Place 16
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Ha le temps de travail des profs...ça vaut encore un PPCCF c't'histoire
Les heures de classe étant une chose et le temps de travail à la maison une autre...et les avis très divergents sur l' affaire surtout rapportés en moyenne annuelle, congés inclus. J'en ai vu des études sur le sujet...jamais concluantes, jamais convergentes.
Les instit je sais pas trop mais les (bons) profs de collège de Clémenceau à Tulle trouvaient le temps de donner de nombreuses heures de leçons particulières surtout aux premières et terminales, ce qui m'a toujours laissé songeur...c'est compté ?
Sujet scabreux à mon avis...
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