Coujoux de tous les pays - Unissez vous !!!

...Atlantique à l'ouest, c'est clair mais à l'est, Indien ou pacifique???:lol:

Tout en écrivant que Derichebourg ne peut pas être Impala, tu fais le même raisonnement que moi.
Ne serait-il pas un des investisseurs familiaux abondant l'opération Impala ?
Donc non DD n'est pas Impala mais oui, il pourrait en faire partie.
En tout état de cause, il en va des affaires comme du recrutement de nos joueurs: tant que ce n'est pas signé seuls filtrent de vagues bruits journalistiques ou autres et nous, supporters lambdas, on ne peut que spéculer. Ce n'est que lorsque l'affaire est faite que l'info est diffusée...
C'est aussi grâce à cela que l'on peut animer un forum...

Le groupe Derichebourg fait partie du Fond d'investissement Cube ou d'Impala. Je ne sais plus exactement lequel des deux et j'ai égaré l'article paru il y a deux ou trois semaines dans "Le Figaro Economique", dans lequel la précision était apportée.
En tout état de cause, le projet défendu par Derichebourg est à mes yeux beaucoup plus moral que celui présenté par les banquiers créanciers. Il envisage, en effet, la pérénisation de la Saur sur le long terme, le maintien d'une très grande partie de l'effectif salarié mais in abandon de créances plus important de la part des banquiers. Ces derniers, même s'ils consentent à un abandon de créances "symbolique", veulent sauvegarder l'essentiel de leurs engagements et ne présentent un projet viable qu'à moyen terme (2 ans environ, si je me souviens bien).
Mais dans les affaires, y a t'il encore une morale ???

Si on cherche un N° 238... pas de problème avec mon 1,76 mètres, j'ai les appuis assez bas, mes 114 kilos et mon temps remarquable aux 100 mètres  1'37" 59... sont de précieux atouts

... Et le Bergerac y coule agréablement...

Bonjour à tous, préalablement, je tiens à préciser que mon pseudo n'est en rien lié au groupe Derichebourg mais que sa filiation vient en droite ligne du grand cru de Bourgogne du même nom et de son millésime 1989.
Je garde en effet, un souvenir ému d'un flacon de cet excellent breuvage qui m'a permis de voir, pour la première et la dernière fois, mon épouse... ivre du plaisir procuré par nectar... J'ai alors pu comparer avec d'autres moment de plaisir vécus par elle, dans d'autres circonstance mais ne vous en dirai rien... pour ne pas passer pour un grand prétentieux... In vino véritas...

Dans le cadre du feuilleton relatif aux difficultés de la SAUR et de son éventuelle reprise apr le groupe DERICHEBOURG, je découvre ce jour dans la rubrique économie de mon quotidien préféré, cet article que je soumets à votre curiosité.

" Les banques décidées à prendre le contrôle de la SAUR
Le FSI, actionnaire de la société de gestion de l'eau, s'oppose àce projet  qui réduit insuffisamment sa dette.

Il faut sauver le soldat SAUR, le numéro 3 français de l'eau, asphixié par une dette devenue beaucoup trop lourde à porter. Mais entre le, fonds stratégique d'investissements (FSI), l'un des plus grands actionnaires, et ses créanciers, le ton monte.

le seul plan de sauvetage abouti qui soit aujourd'hui sur la table est celui présenté le 18 février par les quelques 63 banquiers de la société, explique un proche du dossier. Les 30 principales banques - menées par les 3 plus gros créanciers, BNPPARIBAS, RBS et BPCE (qui détiennent 53% de la dette) - projettent de détenir 100% du capital de HIME, la société mère de SAUR. Elles prévoient de conserver le management et le business plan actuels, et de faire évoluer la gouvernance afin de ne pas intervenir dans la gestion. l'executif serait confié à un directoire présidé par l'actuel Directeur Général, Olivier Brousse, tandis que le conseil de surveillance serait composé de membres indépendants et d'un président issu de l'industrie.
Un schéma qui ne rassure pas le FSI, qui contrôle 33% du capital de la SAUR. Le fonds public sait qu'il a tout perdu de son investissement mais il s'inquiète de la pérennité de la société en l'absence d'actionnaire majoritaire. Le montage financier proposé par le pool bancaire "n'accordera qu'une survie temporaire de la SAUR", explique un proche du dossier, pour qui les banques cherchent surtout à protéger leur bilan à court terme en limitant leur abandon de créance.

1,3 milliards de dettes

Hormis les 630 millions d'euros d' obligations convertibles sur lesquelles les actionnaires ont déjà fait une croix, la dette s'élève aujourd'hui à 2 milliards d'euros. Les banquiers en convertiraient 750 millions en fonds et quasi fonds propres, abandonneraient 150 millions et conserveraient 1,1 milliards de dettes avec intérêts réduits de 90 à 31 millions d'euros. Un proposition jugée "insuffisante pour assurer la pérennité de la SAUR", estime le FSI, puisque la dette représenterait encore 10 fois l'escédent brut d'exploitation au lieu d'un ratio acceptable de 3 ou 4 fois. Autre faiblesse de la proposition des créanciers, les quelques 200 millions d'euros d'argent frais réclamés par la SAUR pour assurer son développement seraient accordés sous forme de dette supplémentaire.
"C'est la meilleure solution pour l'avenir de SAUR. Je ne vois pas d'autre intervenant sérieux", assure une source. Forcément, ironise un autre observateur, puisque les projets du fonds Antin Infrastructures, de la Société Derichebourg ou du financier Jacques Veyrat ne peuvent avancer sans accord avec les créanciers. La proposition déposée par le fonds CUBE (actionnaire de la SAUR à hauteur de 12%), non plus. CUBE voudrait en effet, réduire la dette à 700 millions d'euros.
Le pool bancaire  es bien décidé à imposer sa solution. Mais d'autres propositions viables pourraient encore surgir, prévoit un expert. Restera alors à convaincre les créanciers, les actionaires, soit le FSI, le CUBE, Séché Environnement (38% du capital) et Axa Private Equity (17%), ainsi qu'Hélène  Bourbouloux, la mandataire ad hoc chargée de trouver une solution. Le tout dans un délai court : le dossier doit être homologué par le tribunal de commerce avant le 1er juillet."

Voilà donc que le sauvetage de l'un des principaux soutiens du Club se complique quelque peu...  Qui aura le dernier mot les politiques qui soutiendraient la solution "Derichebourg" ou les financiers ? J'ai l'impression qu'un sacré rapport de forces se profile à l'horizon et que le gagnant n'est pas encore connu... et l'avenir du CAB dans tout celà... son budget sera-t-il impacté ???... et dans quel sens ???