Coujoux de tous les pays - Unissez vous !!!

Quelle bonne nouvelle! Il nous donne une sacré leçon! Bravo Olivier!

Ces trois groupes étaient "basés" sur les joueurs jouant ou non le challenge ?

On va pas faire la fine bouche, ce point de bonus est déjà bien mais p***** on pouvait espérer mieux sur la fin je pense. En tout cas, une fois de plus ils nous ont prouvé qu'ils en ont et qu'ils ne lâchent rien. Bravo les gars quand même !

C'est pas le 3ème carton pour Jourdain cette saison ? Si c'est le cas, il devrait avoir 1 match de suspension il me semble avec la nouvelle règle.

De quoi motiver un peu plus les parisiens ? Allez, on y croit quand même, nos zèbres peuvent faire quelque chose !

Pas top pour nous ces résultats mais quoi qu'il arrive demain, on ne sera pas relégables à l'issue de cette 12ème journée et ça c'est déjà une bonne chose !

Boukerou serait peut-être en Espoirs dimanche à la place de Lebas dans ce cas?

Je voulais passer à l'entraînement de rugby collectif ce matin voir comment ça se passait en semaine sans match et voir le joker "en vrai" mais j'ai eu un empêchement; certains y sont allés ?

Je ne suis pas doué en informatique, je ne sais comment insérer le scan ici donc voici un copié/collé du texte:

Le combat, autrement
CÉCILE GRÈS

BRIVE - (corrèze)
« IL Y A QUELQUE CHOSE qui ne va pas.  » Ce lundi 3 octobre 2013, à l'hôpital de Brive, un médecin est sur le point d'annoncer à Olivier Caisso que sa vie va basculer. Venu pour une IRM de routine après s'être fait mal aux cervicales contre Grenoble trois jours plus tôt, le deuxième-ligne du CA Brive écoute un tout autre diagnostic, désorienté : « Il y a un amas de ganglions au niveau de la clavicule droite, il vous faut aller à Limoges rapidement pour des examens supplémentaires. » Il s'y rend l'après-midi pour une ponction et prend rendez-vous pour une biopsie dès le lendemain, 8 heures. Il est à l'heure. Prêt. À 11 heures, il n'est toujours pas descendu au bloc. Le chirurgien finit par se montrer : « On ne vous opère pas aujourd'hui, revenez demain. On vous placera un boîtier pour la chimiothérapie. On a les résultats de la ponction, c'est la maladie de Hodgkin. » Caisso, alors âgé de vingt-sept ans, est au stade deux sur les quatre possibles d'un cancer du système lymphatique, son organisme n'est plus à même de se défendre contre les virus et les bactéries. « Vous allez vous remettre en six mois, c'est un cancer dont on guérit vite  » , lui assurent les médecins.
Jeudi dernier, Olivier Caisso est assis dans une petite salle du club-house briviste. Il est guéri, à deux semaines de la fin de son arrêt de travail. Ses mains balayent la table. Il raconte calmement la tempête de quatorze mois (au lieu des six annoncés) qu'il vient de traverser. Le premier traitement de huit séances de chimiothérapie qui ne fonctionne pas. Tout comme le deuxième, plus fort, plus lourd, de quatre séances de trois jours à Toulouse où il perd du poids, ses cheveux et ses certitudes : « Plus ça allait, plus mon cas devenait particulier. J'ai commencé à douter  » , raconte le Corrézien, tout en retenue. Sa femme, Delphine, fait front : « On a essayé de vivre ça comme une parenthèse du début à la fin. Notre petite fille avait à peine six mois, il fallait se protéger au maximum » , se souvient-elle, la voie claire et assurée. Elle raconte l'hôpital, les quelques déceptions amicales, les doutes, la solitude, la fatigue. Elle se souvient de ce troisième traitement, plus expérimental, qui leur apportera finalement de bonnes nouvelles. Grâce à l'injection d'anticorps naturels qui viennent se fixer sur les ganglions, ces derniers disparaissent enfin. Mais ce n'est pas terminé. Le plus dur les attend.
« LE CANCER, CE N'EST PAS UNE BLESSURE... »
« Début août, je suis parti à Toulouse pour la dernière étape avant la rémission, une autogreffe de vingt-trois jours, isolé en chambre stérile. Pour faire simple, ils ont détruit ma moelle osseuse pour que j'en crée une nouvelle  » , explique Caisso. Les trois semaines sont lourdes, physiquement et psychologiquement. Le joueur perd ses repères, oublie l'odeur de l'air libre, tourne comme un lion en cage dans cette pièce de 15 m2. Delphine, seule personne autorisée à lui rendre visite, le trouve souvent sur son vélo d'appartement à faire ses 25 kilomètres quotidiens : « Pendant toute ma maladie, j'ai continué de m'entraîner. Après mes séances de chimio, j'allais au stade courir et faire de la musculation. J'avais besoin de ça, même si je ne touchais pas un ballon, même si je ne jouais pas un match. J'étais seul. Mais j'en avais besoin. » Le CAB lui confie l'étude de la touche adverse pour qu'il reste un peu au contact du groupe. Le club va bien, assure son maintien match après match : « Je n'ai jamais été aigri de les voir gagner sans moi. Parce que je me disais qu'ils étaient en train de me faire un beau cadeau. » Le Top 14 plutôt que la Pro D 2 pour sa reprise l'année d'après.
Depuis plusieurs semaines, Olivier Caisso est guéri. Il lui a fallu à peine quelques jours pour se remettre de ses vingt-trois jours en chambre stérile : « C'est un sacré caractère. Il a géré son combat contre la maladie comme il gère un match de rugby, à ne jamais rien lâcher, à toujours y croire. Je sais qu'il a eu des moments difficiles, mais il ne les a jamais montrés » , raconte son meilleur ami, Hugo Rongieras, qu'il a rencontré quand ils jouaient à Auch en 2007. Ses doutes, Caisso ne les a partagés qu'avec Delphine. Analyser ces quatorze mois « compliqués » est encore prématuré, mais elle assure n'avoir jamais trouvé la vie aussi belle qu'aujourd'hui. Son mari, lui, est plus loquace : « Quand on t'annonce que tu as un cancer, tu ne te rends pas compte. Sur le coup, je me suis même dit que six mois, c'était la même période d'indisponibilité que les ligaments croisés. Et que je préférais avoir cette maladie parce qu'elle ne m'empêchait pas de courir. Mais quand tu commences à réaliser, c'est très dur. Le cancer, ce n'est pas une blessure...  » Chaque jour qui passe les éloigne de cette fameuse parenthèse imprévue. Le 13 novembre, il fera sa dernière radiothérapie, le 17, il reprendra la préparation physique sous contrôle médical. Le staff briviste l'attend pour début janvier : « Quand je vais rejouer mon premier match de Top 14, je ne veux pas qu'on me voit comme le joueur qui a eu un cancer. Quand j'entrerai sur la pelouse, je me dirai : "Voilà ta récompense, ces gens qui t'applaudissent et le match qui commence."  »

Très bel article consacré à Olivier Caisso dans L'Equipe aujourd'hui ! Il doit reprendre la prépa physique dans 11 jours et les matchs début janvier. Depuis qu'on attendait cette bonne nouvelle !!

Terminé 21 à 26

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Essaiiiiii oui de @sanche64 #CABZEB

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Bonne percée de @NeisenAnderson encore une fois très bonne entree #CABZEB

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Ca passe 72" Brive 21-23 Zèbre #CABZEB