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Je reconnais que mon cheminement est plutôt tortueux. Ceci étant, si tu me lis bien, je ne blâme pas tant Vigier pour les phrases adressées aux joueurs que pour l'apport anecdotique de son article.
Reconnaître que le club a à sa disposition un effectif de qualité ne dispense pas de procéder à un examen plus attentif du comportement des joueurs. Évidemment, l'élaboration d'un collectif digne de ce nom, que ce soit devant ou derrière, requiert un projet de jeu proposé par un technicien digne de ce nom ainsi que de véritables automatismes. Je dois cependant m'employer pour comprendre l'absence de réactions des joueurs sur le terrain. Beaucoup ici (et même Vigier dans son "Eclairage") ont stigmatisé le manque de leader au sein d'un groupe qui, pourtant, n'a pas eu à subir les chamboulements estivaux habituels.
Pour faire bref, je ne cherche pas à prendre à Pierre pour donner à Jean, mais à comprendre comment on peut arriver à un tel niveau de médiocrité sur la pelouse. Le staff technique est évidemment responsable de cette catastrophe, mais j'ai du mal à accorder un blanc seing aux joueurs.
Bon, là, c'est vraiment la dernière fois que je rebondis sur les phrases de Vigier.
Lorsqu'il écrit que Brive doit retrouver des "valeurs" pas "professionnelles", je trouve qu'il tape dans une certaine démagogie. A mon sens, et contrairement à son idée, je pense qu'il faut demander aux joueurs de respecter leurs engagements et de faire leur boulot. Je ne mets pas en cause l'"honneur" ou la qualité de l'effectif. En revanche, le professionnalisme des protagonistes en short me paraît relatif. A t'on vraiment besoin des consignes d'un coach pour tenter de contenir l'adversaire dans son camp? Faut-il être titulaire d'un diplôme particulier pour éviter de taper des coups d'envoi directement en touche? Un placage réussi est-il donc si difficile à réaliser pour des joueurs qui touchent la gonfle depuis des années?
Je peux tout à fait concevoir qu'un sportif a besoin de conditions particulières pour s'épanouir, qu'un projet de jeu se murit, se travaille et nécessite l'adhésion de toutes les parties prenantes. Je connais pas cœur les tartes à la crème sur la confiance et l'importance du facteur psychologique dans la performance. Mais, ne peut-on pas convenir ensemble que les joueurs sont de grands garçons, capables de se prendre par la main et de décider eux même de mettre fin à cette gabegie? N'y a t'il donc, au sein de l'effectif cabiste, que des perdreaux de l'année, incapables de mettre au point une stratégie de survie? A quoi peut donc servir le vécu international de Noon ou de Popham?
Vigier a alpagué les joueurs en leur demandant de retrouver leur honneur. En ce qui me concerne, je n'emploierais pas des mots aussi ronflants, mais je leur demanderais simplement de faire leur travail.
Dernière intervention à ce sujet.
Vigier ne distingue pas dans son article principal et ne tient pas comptes des responsabilités respectives des différentes parties prenantes : "Brive", "le club", "du dernier des remplaçant au comité directeur", "les acteurs majeurs", "les Corréziens", "les Brivistes"... alors que les joueurs sont clairement alpagués dans l'"éclairage".
Cet article n'informe pas et n'apporte aucun élément pertinent concernant le débat actuel. Son seul intérêt, et je rejoins les différents intervenants à ce sujet, repose sur le (brusque) changement de ton de Vigier. Ceci étant, je ne veux pas formuler un jugement à l'emporte pièce, puisqu'il y a de fortes probabilités de mouvement dans les jours prochains!
Je n'ai pas trop senti la charge contre les joueurs sinon pour rappeler des cagades bien réelles
"Brive devra retrouver un visage à sa mesure. Et des valeurs. Humaines. Vraies. Pas "professionnelles". Quand les joueurs se sentent pousser des âmes de leader qu'on ne trouve pas sur le terrain aujourd'hui. Qu'ils retrouvent leur honneur."
Je ne parle pas de donneur d'ordre. Vigier est tout à fait capable d'écrire ça tout seul. Pour trouver l'inspiration, il n'avait qu'à ouvrir la fenêtre de son bureau. En revanche, en ne nommant pas le staff technique ni les membres du comité directeur, en leur assénant une simple "formule journalistique" et en réservant ses phrases les plus dures aux joueurs, je trouve que Vigier fait plus preuve de sens politique que de courage.
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A mon avis, Vigier, journaliste dans l' âme quand même, a pu en avoir marre de la soupe qu'il était obligé de servir, lui et ses copains. Qu' est-ce qui l'a stimulé ? Je sais pas...mais ça fait du bien, faut pas forcément chercher une indication plus "politique".
Et si c'était une énième illustration de la règle maintes fois vérifiées des "3 L" : Je lèche, je lâche, je lynche ?
Ou bien, peut être, une sorte de coup de pied de l'âne, permettant à notre journaliste de service d'enfoncer une porte ouverte sans risquer de se démettre une épaule.
Le "courage" de Vigier me paraît ici tout relatif, puisque son article constate plus qu'il n'analyse et ne résonne que comme un résumé de ce que les observateurs réguliers du club ont pu diagnostiqué ces dernières semaines (années?). Vigier joue la partition de l'écho. Seule manifestation au grand jour de son opinion, "l'éclairage" qu'il rédige démontre à mon sens, derrière une charge plutôt virulente contre les joueurs, protagonistes les plus visibles de la farce que l'on nous sert depuis trop longtemps, la volonté du journaliste de ne pas aller trop loin dans l'irrévérence. En accusant indirectement les joueurs d'avoir perdu leur honneur, Vigier ne veut-il pas désigner les principaux responsables des mauvais résultats du CAB? Et puis, la cohérence ne semble pas être son premier soucis, puisque quelques lignes avant de se précipiter le sabre au clair sur les seuls joueurs, il appelait de ses vœux un "gigantesque choc électrique" s'appliquant du "dernier des remplaçants au comité directeur".
Dans toutes les hypothèses, et contrairement au motard, je pense que la politique est partout, et notamment dans ce genre d'article.
Ne sachant rien, on en est réduit aux conjectures.
C'est justement pour ça que je m'étonne de la quantité de paragraphes produits depuis quelques temps sur le forum à ce sujet. Pourquoi ne pas se concentrer sur ce qui se passe sur le pré? Je vous accorde bien volontiers que beaucoup de choses ont déjà été écrites, répétées, voire même resucées (de l'usage judicieux de l'inflation...) mais, au moins, c'est un sujet que nous maîtrisons plus ou moins. Évoquer ce qui se passe dans les couloirs du club revient à cracher en l'air en attendant que ça nous retombe sur le front.
jean rene fourtou : JRF , il en a rien a cirer du CAB a mon avis
A tel point d'ailleurs, qu'au vu du passif de la Pétoire Antique, j'aurais joué la carte suivante:
Je Radote Fortement.
Je ne peux que souscrire à ce qu'écrit Raspoutchine, et ce d'autant plus que la métaphore du canard sans tête me semble s'appliquer parfaitement à la gestion du match du CAB à partir de l'expulsion temporaire de notre demi de mêlée.
Lorsqu'à quinze, on ne peut pas aligner quatre temps de jeu sans perdre le ballon à la sortie, si l'on se retrouve à 14, on essaie de garder l'adversaire le plus loin possible de notre ligne.
Quelques exemples au hasard:
- on ne joue pas à la main un pénalité située sur nos quarante mètres, au risque de voir un faux basque (mais vrai adversaire) s'affaler dans notre embut quelque secondes plus tard.
- on aurait dû taper des renvois longs, afin de ne pas donner l'opportunité aux Biarrots de nous contenir dans nos quarante mètres, à portée de drop ou de pénalité.
- enfin, si l'on choisit de jouer, peut être pourrait-on proposer autre chose qu'une percussion systématique de Vosloo plein champ au cours du premier ou du deuxième temps de jeu.
Je ne sais pas trop comment qualifier la misère de rugby qui nous a permis de remettre le BO en selle après être passé à trois fois rien d'un troisième essai. Je préfère m'arrêter quelques secondes sur la performance des faux Basques honnis, qui, à chaque fois qu'ils en ont eu l'opportunité, ont marqué. Leurs 50 premières minutes sont d'une indigence rare, absolument indignes de leur rang (usurpé) de vice-champion d'Europe. En revanche, le quart d'heure au cours duquel ils ont su profiter des largesses du CAB leur a permis d'étaler ce fameux sang froid reptilien au service d'un réalisme tout terrain. Ce n'est certainement pas la marque des génies du ballon ovale, mais ça gagne, et assez tranquillement en prime...
J'aurai également une petite pensée pour nos amis Bayonnais qui semblent partager bien de nos maux. Aussi, afin d'éponger la déception des supporters du CAB, je propose la création d'un "challenge de la lose", dont nous serions le seul participant, et qui serait attribué aux blancs et noirs si et seulement si, ils terminent la saison mieux classés que l'Aviron!
Bon, je vois que papy fait de la résistance et qu'il n'hésite pas à avoir recours à la fameuse technique du "c'est celui qui dit qui est" qui lui tient tant à coeur.
Je vais essayer de la faire brève, car je ne le sens pas apte à rester concentré plus de trente secondes devant son écran.
D'abord, les bailleurs de fonds cités sont certainement les plus importants. Admettons que leurs contributions additionnées s'élèvent à 30 ou 35 % du budget global du club. Il reste encore quelques millions à trouver. Je ne veux pas me mouiller, mais il me semblerait logique de tenter de les trouver directement sur place. Ou alors les gros du début se retrouveront bien seuls.
Les ressources des clubs de rugby pro se décomposent de la façon suivante:
- droits télés, entre 5 et 20% du budget du club (à noter qu'ils sont égaux pour tous les clubs du Top).
- partenariats, entre 20 et 50 %.
- merchandising, entre 5 et 30%.
- entrées au stade, jusqu'à 40 %.
Si l'on se concentre sur les deux pôles sur lesquels le CAB semble pouvoir jouer:
- partenariats: la part de ces fonds dans le budget global est, au maximum, de 50%. Il reste donc toujours de l'argent à trouver pour combler l'écart entre l'apport des gros sponsors et le volume nécessaire au bon fonctionnement du club.
- entrées au stade: la part est évidemment variable avec la capacité d'accueil du stade, rarement à guichet fermé à Brive. L'idée d'agrandir le stadium a parcouru les rues de la cité gaillarde récemment. Mais qui va donc mettre la main au portefeuille? Et quand bien même ce serait un des gros bailleurs de fond, il ne supportera pas le risque seul et, dans tous les cas, ne financera pas des travaux permettant de doubler la capacité d'Amédée Domenech.
Les gros bailleurs de fonds sont l'arbre qui cache la forêts des autres contributeurs. Un sponsor national drainera certainement des fonds, mais l'assise financière locale est primordiale, ne serait-ce que pour assurer un fonctionnement sans heurts du budget. Il est à ce titre intéressant de noter les appels du pied quasi incessants des représentants du club aux partenaires du cru.
Le financement d'un club de rugby pro repose sur une alchimie fragile entre gros bailleurs et petits contributeurs qu'il est bien présomptueux de vouloir résumer à grand coup de discours définitifs.
Et tu crois que ça suffit à un sponsor pour mettre des millions dans un club ?
Certainement pas.
En revanche, ça permet de montrer que ton laïus sur les sponsors locaux sonne creux.
Et ça, ça suffit à mon plaisir!
La prochaine fois, essaie de rouler sans buée sur ta visière. Ça t'évitera d'embrasser le premier platane croisé.
Ce ne sont pas directement les municipalités qui font les clubs mais leur intérêt, leur histoire leur image, et le fait du prince...
Justement Mourad: Pourquoi a t' il atterri à Toulon ? Ce n' est surement pas à cause du charme de l' aéronavale ! Tout ça relève d' un certain irrationnel, heureusement car sinon nous ne serions déja plus dans le top14.C' est aussi fragile mais paradoxalement et pour en rajouter une couche, on doit bien constater que ce sont les sponsors locaux qui sont souvent les plus difficiles à convaincre, Andros à brive par exemple.
Ben oui tiens! Pourquoi il a atterri à Toulon le Mourad?
Peut-être parce qu'il est né là-bas?
Y'a pas qu'en prospective qu'il est facile de se planter!
Sacré Motard qui, le soir venu, sort par la porte en annonçant à qui veut le lire qu'il part fouetter d'autres chats, alors qu'il ne peut s'empêcher de revenir par la fenêtre, le matin suivant, rajouter son grain de gros sale.
Tu n'arrives donc pas à réprimer cet instinct d'ancien combattant qui pousse ta vénérable carcasse à abandonner les chromes rutilants de ta mobylette pour rejoindre la boue collante des tranchées. Mais sais-tu seulement où tu poses les charentaises? Ici-bas, les coups pleuvent et les phrases cinglent. Dans cet environnement hostile, tes arguments poussifs et ta rhétorique rouillée font de toi un gibier bien trop facile à ajuster.
Il en aura fallu bien peu pour terroriser les terroristes.
Louée soit ta miséricorde, Ô Franz, pour ne m'avoir ni viré ni modéré "pour le moment". Béni soit ton nom au plus haut des gradins, toi qui ne flagelles que dans le sens des vents!
Quant à toi Motard, je m'incline devant l'effort qui t'aura permis de taper, de ta vieille main tremblotante, les quelques lettres composant les mots "tafiole" et "connard", résonnant comme deux sentences irrémédiables s'abattant sur les hérétiques ne se prosternant pas au passage de ta céleste pétrolette!
Mon blasphème a réveillé les gardiens du Temple de leur hébétude avinée. Alors, pour m'amender, je bats ma coulpe et psalmodie avec eux "non, leurs anathèmes n'apportent pas d'eau à mon moulin diabolique!" et "oui, le CA-Libre est un havre de liberté où l'on peut enfoncer des portes ouvertes sans se démettre une épaule!".
Brebis et bergers, courges et jardiniers, soyez rassurés, l'Apocalypse des Trompettes n'est pas pour demain.
Tu aurais pu te renouveler.
Par exemple, tu pouvais indiquer que l'impertinence et la provocation n'entraient dans la composition de ta "recette unique" que lorsque les individus cuisinés sur le forum ne faisaient pas partie de tes amis. Il aurait également été de bon goût de préciser que la "liberté d'expression exigeante" pratiquée ici était à géométrie variable (ou à ton entière discrétion). Tu vois, deux petites modifications qui, bien que n'ayant l'air de rien, changent presque tout.
Ton manque d'esprit s'arrange si bien du copier / coller que je m'en voudrais presque de te déranger en pleine célébration onaniste de tes phrases insignifiantes. Je plie donc mes gaules après avoir joyeusement pissé sur tes pompes d'esprit libre à louer.
Tu es définitivement un guignol.